Mohamed Merah a été abattu
Depuis mercredi à 3h du matin, les forces d'élite de la police française du RAID cerne le présumé auteur des tueries de Toulouse dans son appartement, au premier étage d'un immeuble. Après 32 heures de siège, l'assaut final semble avoir été donné vers 11h20. Les policiers du RAID ont pénétré dans l'appartement.
Retranché depuis plus de 30 heures dans son domicile, un appartement au premier étage de l'immeuble Belle Paule dans le quartier de la Côte pavée à Toulouse, Mohamed Merah, 23 ans, présumé auteur sept meurtres, a été retrouvé mort sur son balcon après avoir sauté par la fenêtre au cours d'une violente fusillade entre lui et les hommes du RAID, une unité d'élite de la police française. Des rafales de tirs très nourries et des détonations ont été entendues pendant cinq minutes jeudi peu après 11H30. Une heure auparavant, trois détonations avaient été entendues, marquant le début de l'assaut final. Après avoir pénétré dans l'appartement précédé d'outils vidéos, les policiers du RAID sont parvenus à la salle de bain où s'était réfugié l'assiégé. C'est à ce moment-là qu'il a fait usage de sa kalachnikov avec une rare violence, libérant un torrent de balles sur les policiers, en blessant deux. L'homme a sauté de la fenêtre sur le balcon en continuant à tirer. Il y a été tué et que le silence est revenu. (http://www.rtl.be/info/monde/france/865114/direct-toulouse-mohamed-merah-a-ete-abattu)
Quel est son profil ?
Il est connu pour "plusieurs infractions, dont certaines avec violence", commises en France, a indiqué le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. De la petite délinquance, il est passé à l'islamisme radical, avec un séjour au Pakistan et un autre en Afghanistan. Il "était suivi depuis plusieurs années par la DCRI et ses agents toulousains, mais jamais aucun élément de nature à (faire) penser qu'il préparait une action criminelle n'était apparu", selon M. Guéant.
Lors de ses échanges avec les policiers qui négocient sa reddition, il a revendiqué être "un moudjahidine", dit "appartenir à Al-Qaïda" et avoir voulu "venger les enfants palestiniens", pour expliquer la tuerie du collège juif, a rapporté M. Guéant. Il a aussi invoqué son opposition aux interventions étrangères de l'armée française, en guise d'explication pour l'assassinat de trois parachutistes.
Les jeunes djihadistes de retour en Europe sont depuis longtemps considérés comme la principale menace terroriste. En la matière, il dispose d'un "solide background", selon une source proche de l'enquête.
Sa mère, son frère et la compagne de ce dernier ont été placés en garde à vue. Son frère est aussi un sympathisant de l'islam le plus radical, a-t-on ajouté.
Technologie
La première victime du tueur, abattue le 11 mars, avait passé une petite annonce sur internet pour vendre une moto. Cinq cents connexions ont été relevées par les enquêteurs. L'une d'elles a permis de remonter à l'ordinateur d'un proche de Mohamed Merah, qui ne portait toutefois pas le même nom.
Des analyses de téléphones portables ont également été menées pour le localiser, a-t-on indiqué.
Les armes
Retranché chez lui et affirmant disposer de nombreuses armes, Mohammed Merah a accepté de jeter l'une d'elles par la fenêtre, un Colt .45, de calibre 11,43 mm. C'est le même type d'armes que celle dont le tueur s'est servi sur les trois scènes de crimes. Il a aussi dit aux négociateurs disposer d'un mini Uzi. Un pistolet mitrailleur de ce type aurait servi au collège juif avant de s'enrayer.
Le scooter
Mohamed Merah n'était pas connu comme utilisateur d'un Yamaha T max 530, ce bolide vu par des témoins sur les trois tueries. Il est plausible qu'il ait utilisé un de ces engins, très récents, qui avait été volé le 6 mars.
Les enquêteurs ont recueilli un renseignement primordial dans une concession Yamaha de la région où on leur a expliqué qu'un homme s'était présenté pour leur demander comment désactiver la puce que le constructeur y installe comme arme antivol.
Quel modus operandi ?
A chaque fois très semblable: le tueur exécute ses victimes "à bout touchant". Décrit comme "déterminé", "cruel", il a laissé tomber par inadvertance un chargeur sur la scène de la tuerie de Montauban où il a aussi abandonné des douilles.
Les images
Un témoin affirme avoir vu l'assassin porter une caméra pour filmer ses tueries. Cette hypothèse devra être confirmée par l'enquête. Pour l'heure aucune image ne semble avoir été repérée sur le net.
Sources : http://www.dhnet.be
Un parachutiste abattu d’une balle dans la tête, deux camarades exécutés, trois enfants et un professeur assassinés : trois affaires hors du commun mais la même façon d’opérer, le même sang-froid et un même tueur à scooter.
Toulouse, 11 mars 2012 : vers 16H00, le maréchal des logis chef Imad Ibn Ziaten, 30 ans, d’origine marocaine, gare sa moto sur une esplanade près d’un gymnase, dans un quartier résidentiel tranquille de Toulouse. Sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste de Francazal, près de Toulouse, Imad Ibn Ziaten, dépourvu de tout antécédent judiciaire et bien considéré par sa hiérarchie, a mis en vente sa moto de grosse cylindrée sur internet en précisant qu’il était militaire. Selon une source proche de l’enquête, le meurtrier lui aurait fixé rendez-vous par le biais du site de petites annonces. Alors qu’il porte encore son casque et se tient près de sa moto, il est abattu d’une balle de 11,43 dans la tête, projectile tiré à bout portant par un homme qui s’enfuit aussitôt à scooter.
Montauban, 15 mars 2012 : vers 14H10, trois parachutistes du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) de Montauban se tiennent devant un distributeur de billets pour acheter un soda à deux pas de leur caserne. Un individu, vêtu de noir et portant un casque à visière, descend de son scooter. Il contourne Mohamed Legouad, 24 ans, Abel Chennouf, 25 ans, et Loïc Liber, 28 ans, pour se placer derrière eux, écarte une personne âgée sur son passage et ouvre le feu. Il retourne une de ses victimes qui rampe, pour l’achever. Il tire 13 ou 17 projectiles selon les sources, avec la même arme que celle employée quatre jours plus tôt à Toulouse. Mohamed Legouad et Abel Chennouf sont tués. Loïc Liber est entre la vie et la mort. Le tueur abandonne un chargeur sous une voiture. Il prend la fuite sur son scooter de puissante cylindrée.
Toulouse, 19 mars 2012 : entre 8H00 et 8H15 selon différents témoignages recueillis sur place, un homme casqué monté sur un scooter de grosse cylindrée, ou peut-être une moto, gare calmement son engin devant l’école juive Ozar-Hatorah dans un quartier résidentiel tout proche du centre de Toulouse. Il a probablement deux armes, dont un 11,43. Il ouvre le feu sur un « rav », un enseignant de religion, qui attendait avec ses deux garçons de cinq ou six ans et de trois ans un ramassage pour les emmener à l’école primaire voisine. Tous trois sont tués. Il poursuit dans la cour une fillette de huit ans, la rattrape et l’abat d’une balle dans la tête, selon la responsable régionale du Crif, Nicole Yardeni. Il blesse un adolescent de 17 ans, puis s’enfuit en deux-roues.
(http://www.lesoir.be)
Voilà le résultat des courses, le tueur est mort et 7 victimes de deux confessions soit-disant diamétralement opposées !
Tout çà pour rien !
J'avais de plus en plus de mal à comprendre les motivations d'un jeune qui part en croisade de cette manière.
On les qualifient d'islamistes, moi je dis simplement que l'Islam a bon dos et que l'on a affaire à des sectes plutôt qu'à des groupes vraiment terroristes :
Exemples concrets et que l'on a plus en mémoire à priori :
Le 20 mars 1995, un attentat terroriste a été perpétré dans le métro de Tokyo par quelques membres de Aum Shinri-Kyo, un groupe fondé en 1984 par Shoko Asahara, tuant 12 personnes et en blessant plusieurs milliers. L'événement a été largement médiatisé.
Shoko Asahara a été condamné à mort par pendaison en février 2004 après 9 ans de procès (la sentence a été confirmée en appel en septembre 2006 mais n'a pas encore été appliquée en 2012).
La lumière n'a jamais été faite sur l'implication de Asahara, en partie parce que ce dernier a toujours gardé le silence. Il n'a pas été démontré qu'il avait demandé à ses disciples de perpétrer un attentat et des chercheurs américains qui se sont déplacés sur les lieux ont même déclaré que Aum Shinri-Kyo n'avait pas les moyens financiers et technologiques de produire le gaz sarin utilisé lors de l'attentat. Murai Hideo scientifique, membre de Aum Shinrikyo, dont le témoignage aurait disculpé Asahara, a été assassiné un mois après l'attentat de Tokyo. Selon de nombreux témoignages, il semble qu'il ait été le véritable organisateur de l'attentat mais cette possibilité n'a pu être retenue par la justice japonaise du fait de son décès. Les causes de son assassinat restent mystérieuses et son assassin a été tué en prison par la suite.
Le groupe, rebaptisé Aleph, existe toujours aujourd'hui. Ses membres ont présenté des excuses publiques pour l'acte des quelques adeptes impliqués dans l'attentat. Leur porte-parole, Tatsuko Muraoka a déclaré :
« À la suite du déroulement du procès impliquant Aum Shinri-Kyo, nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne pouvons nier que certains des membres de notre mouvement ont été impliqués dans cet attentat. Il est regrettable que tout cela soit arrivé. Nous souhaitons présenter nos excuses les plus sincères aux victimes de l'attaque et à leur famille. »
Quoi qu'il en soit, les agissements de certains individus ont permis de faire de ce groupement religieux japonais un des épouvantails de la lutte antisectes.
Eux n'étaient pas musulmans !
La division est interdite en Islam, mais la différence d'avis (avec ses convenances et ses conditions) entre les savants (compétents) est permise et c'est même une richesse et une miséricorde.
Les sectes sont apparues dans le monde islamique suite à la mauvaise compréhension et/ou la mauvaise interprétation du texte sacré(entre autre). Elles étaient aussi une conséquence de l'ouverture du monde musulman sur d'autres cultures et civilisations comme celles des perses ou du monde gréco-romain. Il est donc important pour les musulmans de connaître les bases incontournables de la religion qui ne peuvent en aucun cas être sujettes aux concessions. En fait, l'Islam est une religion valable en tout temps et tout espace, l'adaptabilité de l'Islam concerne les branches et les sujets qui ne contredisent pas les textes fermes et explicites de la loi divine ni son esprit ni sa finalité ni le consensus de la Oumma (Ijmâ').
Boko Haram
Peuple engagé dans la propagation de l'enseignement du Prophète et du jihad1 (arabe: جماعة اهل السنة للدعوة والجهاد, Jama'atu Ahlu Sunna Lidda'awati Wal Jihad), plus fameux par son nom haoussa Boko Haram, est une organisation terroriste au Nigeria2. Fondée par Mohamed Yusuf en 2002, l'organisation a l'objectif de faire appliquer strictement la charî'a dans tout le pays. La plupart des activités du groupe sont en fait anti-islamiques et anti-charî'a.
Le groupe, activement combattu par les forces armées nigérianes, s'est illustré par une série de violences à l'encontre du gouvernement, des chrétiens et de la population musulmane des régions où ils ont implantés. Prônant un islam radical et rigoriste, l'idéologie du mouvement s'inspire des Talibans d'Afghanistan, rejetant la modernité et visant à instaurer la charia dans les États au Nord du pays.
Le nom de Boko Haram signifie « L'éducation occidentale est un interdit »6. Boko (signifiant en français « Livre ») est un alphabet latin créé par les Européens pour transcrire la langue haoussa et par dérivation, il désigne l'école laïque. Haram est un mot arabe signifiant « interdit » ou « illicite » dans l'islam.
Se revendiquant de l'islamisme salafiste et des Talibans afghans, Boko Haram, contrairement aux autres mouvements terroristes islamistes, est une secte. Son discours est très hétérodoxe par rapport à l'Islam, en effet, selon Marc-Antoine Pérouse de Montclos, spécialiste du Nigeria, chargé de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), « la doctrine de Boko Haram ne correspond pas vraiment au modèle wahhabite: c'est une secte qui endoctrine et a recours à la magie. Certains fidèles de Boko Haram portent des grigris, cela ne ressemble pas vraiment à Al-Qaeda. » Dénonçant la constitution nigériane comme calquée sur les valeurs occidentales, Boko Haram souhaite instaurer la charia et un État islamique sur l'ensemble du Nigeria.
Selon l'avis d'experts, en réponse à des rumeurs prêtant à la secte des liens avec Al-Qaïda, les deux groupuscules poursuivent des objectifs différents13. Bien que tous deux opposés à la modernité et aux valeurs occidentales, Boko Haram se distingue par des attaques essentiellement anti-gouvernementales et non envers des intérêts occidentaux. De plus, ses membres se revendiquent des Talibans afghans sans pour autant entretenir de liens directs avec eux.
Cependant, à partir de 2010 et surtout des attentats de l'été 2011, il est possible que Boko Hakam ait tissé des liens avec Al-Qaida au Maghreb islamique (l'ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien)14. Selon Athmane Tazaghart, essayiste et spécialiste de l'islam radical, Boko Hakam serait ainsi passé de secte salafiste réactionnaire à formation djihadiste pratiquant le terrorisme islamiste.
e salafisme est un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna. Aujourd'hui, le terme désigne un mouvement composite fondamentaliste, constitué en particulier d'une mouvance traditionaliste et d'une mouvance djihadiste. Toutes ces mouvances affirment constituer la continuation sans changement de l'islam des premiers siècles.
Étymologiquement, « salafisme » (en arabe : السلفية as-salafiyya) provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre », qui désigne les compagnons du prophète de l'islam Mahomet et les deux générations qui leur succèdent.
Le problème en soi, c'est les interprétations faites et l'enseignement donnés à des personnes qui ont perdus leurs repères et que des gourous, n'ayons pas peur des mots, instrumentalisent pour accomplir leurs desseins !
« Qui vole est un voleur. Sauf quand il a faim. Qui tue est un assassin. Sauf quand il sauve le monde. Les terroristes, voleurs d'idéologies, n'ont jamais sauvé personne. »
Dan Franck
Et vous qu'en pensez-vous !
Sources :
http://fr.wikipedia.org
http://salafya.over-blog.com
http://www.bladi.net
http://www.sectes-infos.net
Depuis mercredi à 3h du matin, les forces d'élite de la police française du RAID cerne le présumé auteur des tueries de Toulouse dans son appartement, au premier étage d'un immeuble. Après 32 heures de siège, l'assaut final semble avoir été donné vers 11h20. Les policiers du RAID ont pénétré dans l'appartement.
Retranché depuis plus de 30 heures dans son domicile, un appartement au premier étage de l'immeuble Belle Paule dans le quartier de la Côte pavée à Toulouse, Mohamed Merah, 23 ans, présumé auteur sept meurtres, a été retrouvé mort sur son balcon après avoir sauté par la fenêtre au cours d'une violente fusillade entre lui et les hommes du RAID, une unité d'élite de la police française. Des rafales de tirs très nourries et des détonations ont été entendues pendant cinq minutes jeudi peu après 11H30. Une heure auparavant, trois détonations avaient été entendues, marquant le début de l'assaut final. Après avoir pénétré dans l'appartement précédé d'outils vidéos, les policiers du RAID sont parvenus à la salle de bain où s'était réfugié l'assiégé. C'est à ce moment-là qu'il a fait usage de sa kalachnikov avec une rare violence, libérant un torrent de balles sur les policiers, en blessant deux. L'homme a sauté de la fenêtre sur le balcon en continuant à tirer. Il y a été tué et que le silence est revenu. (http://www.rtl.be/info/monde/france/865114/direct-toulouse-mohamed-merah-a-ete-abattu)
Quel est son profil ?
Il est connu pour "plusieurs infractions, dont certaines avec violence", commises en France, a indiqué le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. De la petite délinquance, il est passé à l'islamisme radical, avec un séjour au Pakistan et un autre en Afghanistan. Il "était suivi depuis plusieurs années par la DCRI et ses agents toulousains, mais jamais aucun élément de nature à (faire) penser qu'il préparait une action criminelle n'était apparu", selon M. Guéant.
Lors de ses échanges avec les policiers qui négocient sa reddition, il a revendiqué être "un moudjahidine", dit "appartenir à Al-Qaïda" et avoir voulu "venger les enfants palestiniens", pour expliquer la tuerie du collège juif, a rapporté M. Guéant. Il a aussi invoqué son opposition aux interventions étrangères de l'armée française, en guise d'explication pour l'assassinat de trois parachutistes.
Les jeunes djihadistes de retour en Europe sont depuis longtemps considérés comme la principale menace terroriste. En la matière, il dispose d'un "solide background", selon une source proche de l'enquête.
Sa mère, son frère et la compagne de ce dernier ont été placés en garde à vue. Son frère est aussi un sympathisant de l'islam le plus radical, a-t-on ajouté.
Technologie
La première victime du tueur, abattue le 11 mars, avait passé une petite annonce sur internet pour vendre une moto. Cinq cents connexions ont été relevées par les enquêteurs. L'une d'elles a permis de remonter à l'ordinateur d'un proche de Mohamed Merah, qui ne portait toutefois pas le même nom.
Des analyses de téléphones portables ont également été menées pour le localiser, a-t-on indiqué.
Les armes
Retranché chez lui et affirmant disposer de nombreuses armes, Mohammed Merah a accepté de jeter l'une d'elles par la fenêtre, un Colt .45, de calibre 11,43 mm. C'est le même type d'armes que celle dont le tueur s'est servi sur les trois scènes de crimes. Il a aussi dit aux négociateurs disposer d'un mini Uzi. Un pistolet mitrailleur de ce type aurait servi au collège juif avant de s'enrayer.
Le scooter
Mohamed Merah n'était pas connu comme utilisateur d'un Yamaha T max 530, ce bolide vu par des témoins sur les trois tueries. Il est plausible qu'il ait utilisé un de ces engins, très récents, qui avait été volé le 6 mars.
Les enquêteurs ont recueilli un renseignement primordial dans une concession Yamaha de la région où on leur a expliqué qu'un homme s'était présenté pour leur demander comment désactiver la puce que le constructeur y installe comme arme antivol.
Quel modus operandi ?
A chaque fois très semblable: le tueur exécute ses victimes "à bout touchant". Décrit comme "déterminé", "cruel", il a laissé tomber par inadvertance un chargeur sur la scène de la tuerie de Montauban où il a aussi abandonné des douilles.
Les images
Un témoin affirme avoir vu l'assassin porter une caméra pour filmer ses tueries. Cette hypothèse devra être confirmée par l'enquête. Pour l'heure aucune image ne semble avoir été repérée sur le net.
Sources : http://www.dhnet.be
Un parachutiste abattu d’une balle dans la tête, deux camarades exécutés, trois enfants et un professeur assassinés : trois affaires hors du commun mais la même façon d’opérer, le même sang-froid et un même tueur à scooter.
Toulouse, 11 mars 2012 : vers 16H00, le maréchal des logis chef Imad Ibn Ziaten, 30 ans, d’origine marocaine, gare sa moto sur une esplanade près d’un gymnase, dans un quartier résidentiel tranquille de Toulouse. Sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste de Francazal, près de Toulouse, Imad Ibn Ziaten, dépourvu de tout antécédent judiciaire et bien considéré par sa hiérarchie, a mis en vente sa moto de grosse cylindrée sur internet en précisant qu’il était militaire. Selon une source proche de l’enquête, le meurtrier lui aurait fixé rendez-vous par le biais du site de petites annonces. Alors qu’il porte encore son casque et se tient près de sa moto, il est abattu d’une balle de 11,43 dans la tête, projectile tiré à bout portant par un homme qui s’enfuit aussitôt à scooter.
Montauban, 15 mars 2012 : vers 14H10, trois parachutistes du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) de Montauban se tiennent devant un distributeur de billets pour acheter un soda à deux pas de leur caserne. Un individu, vêtu de noir et portant un casque à visière, descend de son scooter. Il contourne Mohamed Legouad, 24 ans, Abel Chennouf, 25 ans, et Loïc Liber, 28 ans, pour se placer derrière eux, écarte une personne âgée sur son passage et ouvre le feu. Il retourne une de ses victimes qui rampe, pour l’achever. Il tire 13 ou 17 projectiles selon les sources, avec la même arme que celle employée quatre jours plus tôt à Toulouse. Mohamed Legouad et Abel Chennouf sont tués. Loïc Liber est entre la vie et la mort. Le tueur abandonne un chargeur sous une voiture. Il prend la fuite sur son scooter de puissante cylindrée.
Toulouse, 19 mars 2012 : entre 8H00 et 8H15 selon différents témoignages recueillis sur place, un homme casqué monté sur un scooter de grosse cylindrée, ou peut-être une moto, gare calmement son engin devant l’école juive Ozar-Hatorah dans un quartier résidentiel tout proche du centre de Toulouse. Il a probablement deux armes, dont un 11,43. Il ouvre le feu sur un « rav », un enseignant de religion, qui attendait avec ses deux garçons de cinq ou six ans et de trois ans un ramassage pour les emmener à l’école primaire voisine. Tous trois sont tués. Il poursuit dans la cour une fillette de huit ans, la rattrape et l’abat d’une balle dans la tête, selon la responsable régionale du Crif, Nicole Yardeni. Il blesse un adolescent de 17 ans, puis s’enfuit en deux-roues.
(http://www.lesoir.be)
Voilà le résultat des courses, le tueur est mort et 7 victimes de deux confessions soit-disant diamétralement opposées !
Tout çà pour rien !
J'avais de plus en plus de mal à comprendre les motivations d'un jeune qui part en croisade de cette manière.
On les qualifient d'islamistes, moi je dis simplement que l'Islam a bon dos et que l'on a affaire à des sectes plutôt qu'à des groupes vraiment terroristes :
Exemples concrets et que l'on a plus en mémoire à priori :
Le 20 mars 1995, un attentat terroriste a été perpétré dans le métro de Tokyo par quelques membres de Aum Shinri-Kyo, un groupe fondé en 1984 par Shoko Asahara, tuant 12 personnes et en blessant plusieurs milliers. L'événement a été largement médiatisé.
Shoko Asahara a été condamné à mort par pendaison en février 2004 après 9 ans de procès (la sentence a été confirmée en appel en septembre 2006 mais n'a pas encore été appliquée en 2012).
La lumière n'a jamais été faite sur l'implication de Asahara, en partie parce que ce dernier a toujours gardé le silence. Il n'a pas été démontré qu'il avait demandé à ses disciples de perpétrer un attentat et des chercheurs américains qui se sont déplacés sur les lieux ont même déclaré que Aum Shinri-Kyo n'avait pas les moyens financiers et technologiques de produire le gaz sarin utilisé lors de l'attentat. Murai Hideo scientifique, membre de Aum Shinrikyo, dont le témoignage aurait disculpé Asahara, a été assassiné un mois après l'attentat de Tokyo. Selon de nombreux témoignages, il semble qu'il ait été le véritable organisateur de l'attentat mais cette possibilité n'a pu être retenue par la justice japonaise du fait de son décès. Les causes de son assassinat restent mystérieuses et son assassin a été tué en prison par la suite.
Le groupe, rebaptisé Aleph, existe toujours aujourd'hui. Ses membres ont présenté des excuses publiques pour l'acte des quelques adeptes impliqués dans l'attentat. Leur porte-parole, Tatsuko Muraoka a déclaré :
« À la suite du déroulement du procès impliquant Aum Shinri-Kyo, nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne pouvons nier que certains des membres de notre mouvement ont été impliqués dans cet attentat. Il est regrettable que tout cela soit arrivé. Nous souhaitons présenter nos excuses les plus sincères aux victimes de l'attaque et à leur famille. »
Quoi qu'il en soit, les agissements de certains individus ont permis de faire de ce groupement religieux japonais un des épouvantails de la lutte antisectes.
Eux n'étaient pas musulmans !
La division est interdite en Islam, mais la différence d'avis (avec ses convenances et ses conditions) entre les savants (compétents) est permise et c'est même une richesse et une miséricorde.
Les sectes sont apparues dans le monde islamique suite à la mauvaise compréhension et/ou la mauvaise interprétation du texte sacré(entre autre). Elles étaient aussi une conséquence de l'ouverture du monde musulman sur d'autres cultures et civilisations comme celles des perses ou du monde gréco-romain. Il est donc important pour les musulmans de connaître les bases incontournables de la religion qui ne peuvent en aucun cas être sujettes aux concessions. En fait, l'Islam est une religion valable en tout temps et tout espace, l'adaptabilité de l'Islam concerne les branches et les sujets qui ne contredisent pas les textes fermes et explicites de la loi divine ni son esprit ni sa finalité ni le consensus de la Oumma (Ijmâ').
Boko Haram
Peuple engagé dans la propagation de l'enseignement du Prophète et du jihad1 (arabe: جماعة اهل السنة للدعوة والجهاد, Jama'atu Ahlu Sunna Lidda'awati Wal Jihad), plus fameux par son nom haoussa Boko Haram, est une organisation terroriste au Nigeria2. Fondée par Mohamed Yusuf en 2002, l'organisation a l'objectif de faire appliquer strictement la charî'a dans tout le pays. La plupart des activités du groupe sont en fait anti-islamiques et anti-charî'a.
Le groupe, activement combattu par les forces armées nigérianes, s'est illustré par une série de violences à l'encontre du gouvernement, des chrétiens et de la population musulmane des régions où ils ont implantés. Prônant un islam radical et rigoriste, l'idéologie du mouvement s'inspire des Talibans d'Afghanistan, rejetant la modernité et visant à instaurer la charia dans les États au Nord du pays.
Le nom de Boko Haram signifie « L'éducation occidentale est un interdit »6. Boko (signifiant en français « Livre ») est un alphabet latin créé par les Européens pour transcrire la langue haoussa et par dérivation, il désigne l'école laïque. Haram est un mot arabe signifiant « interdit » ou « illicite » dans l'islam.
Se revendiquant de l'islamisme salafiste et des Talibans afghans, Boko Haram, contrairement aux autres mouvements terroristes islamistes, est une secte. Son discours est très hétérodoxe par rapport à l'Islam, en effet, selon Marc-Antoine Pérouse de Montclos, spécialiste du Nigeria, chargé de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), « la doctrine de Boko Haram ne correspond pas vraiment au modèle wahhabite: c'est une secte qui endoctrine et a recours à la magie. Certains fidèles de Boko Haram portent des grigris, cela ne ressemble pas vraiment à Al-Qaeda. » Dénonçant la constitution nigériane comme calquée sur les valeurs occidentales, Boko Haram souhaite instaurer la charia et un État islamique sur l'ensemble du Nigeria.
Selon l'avis d'experts, en réponse à des rumeurs prêtant à la secte des liens avec Al-Qaïda, les deux groupuscules poursuivent des objectifs différents13. Bien que tous deux opposés à la modernité et aux valeurs occidentales, Boko Haram se distingue par des attaques essentiellement anti-gouvernementales et non envers des intérêts occidentaux. De plus, ses membres se revendiquent des Talibans afghans sans pour autant entretenir de liens directs avec eux.
Cependant, à partir de 2010 et surtout des attentats de l'été 2011, il est possible que Boko Hakam ait tissé des liens avec Al-Qaida au Maghreb islamique (l'ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien)14. Selon Athmane Tazaghart, essayiste et spécialiste de l'islam radical, Boko Hakam serait ainsi passé de secte salafiste réactionnaire à formation djihadiste pratiquant le terrorisme islamiste.
e salafisme est un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna. Aujourd'hui, le terme désigne un mouvement composite fondamentaliste, constitué en particulier d'une mouvance traditionaliste et d'une mouvance djihadiste. Toutes ces mouvances affirment constituer la continuation sans changement de l'islam des premiers siècles.
Étymologiquement, « salafisme » (en arabe : السلفية as-salafiyya) provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre », qui désigne les compagnons du prophète de l'islam Mahomet et les deux générations qui leur succèdent.
Le problème en soi, c'est les interprétations faites et l'enseignement donnés à des personnes qui ont perdus leurs repères et que des gourous, n'ayons pas peur des mots, instrumentalisent pour accomplir leurs desseins !
« Qui vole est un voleur. Sauf quand il a faim. Qui tue est un assassin. Sauf quand il sauve le monde. Les terroristes, voleurs d'idéologies, n'ont jamais sauvé personne. »
Dan Franck
Et vous qu'en pensez-vous !
Sources :
http://fr.wikipedia.org
http://salafya.over-blog.com
http://www.bladi.net
http://www.sectes-infos.net