La luminothérapie : un remède contre le blues hivernal.
LA LUMINOTHERAPIE
Un moyen efficace de lutter contre la dépression hivernale.
Contre le vague à l’âme, les coups de déprime, la fatigue, l’envie de rester au lit….
L’automne a commencé, les jours raccourcissent et l’exposition du corps à la lumière naturelle se fait de plus en plus rare. Ne vous sentez-vous pas maussade, à tendance dépressive ? Sachez que la dépression saisonnière est courante à l’arrivée de la saison froide. Fatigue, manque de dynamisme, maux de tête, tristesse… bref, tout y passe ! Ces troubles appelés T.A.S. (troubles affectifs saisonniers) sont dus au manque de lumière. L’intensité lumineuse en hiver est de 500 lux contre 100 000 en été. Par conséquent, nous sommes tous plus ou moins victimes du blues hivernal
Une solution ? La luminothérapie. Cette technique thérapeutique, aussi appelée photothérapie, vise à traiter ces T.A.S. Les premiers soins médicaux datent du début des années 80. Depuis, ils sont courants en Scandinavie, au Canada ou dans d’autres pays froids qui ne profitent que de quelques heures de soleil par jour. Cette thérapie consiste à s’exposer à une lampe spéciale dégageant une intensité lumineuse comprise entre 2500 et 10 000 lux. La lumière traverse alors la rétine de notre oeil pour être ensuite transmise à un groupe de cellules situé dans le cerveau : l’hypothalamus. Ce dernier agit sur le biorythme du corps et lui apporte tous ses bienfaits.
Il existe néanmoins des effets secondaires se limitant généralement à des maux de tête et à des irritations au niveau des yeux. Mais ils sont rares et peu importants. Alors n’attendez plus, offrez-vous quelques séances, vous en reviendrez rayonnants
La luminothérapie fait partie de la grande famille des photothérapies qui utilisent certaines sources lumineuses (intensités et couleurs diverses, laser, etc.), parfois combinées à des photosensibilisants pour soigner toutes sortes d’affections, en particulier les maladies de la peau.
Contre la dépression saisonnière, et plus
Dans les pays nordiques, de 3 % à 6 % de la population, et même jusqu’à 10 %, selon les sources, souffre de dépression saisonnière et présente alors des symptômes comme une humeur dépressive, de la fatigue chronique, une baisse de la libido, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand, notamment pour le sucre et les hydrates de carbone (les trois P : pain, pâtes, pommes de terre). Au Canada près de 3 % de la population serait affectée par la dépression saisonnière, tandis que 18 % vivrait une « déprime hivernale », caractérisée par des symptômes dérangeants, mais moins invalidants que ceux de la dépression saisonnière.
La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle de couleur blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil, pour traiter principalement les troubles associés au dérèglement de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.
On emploie également la luminothérapie pour contrer d’autres symptômes pouvant être associés à un dérèglement de l’horloge biologique interne, comme les troubles du sommeil et le syndrome prémenstruel ou pour combattre les problèmes attribuables au décalage horaire ou au travail de nuit. Elle pourrait également être utile dans certains cas de dépression comme le post-partum (à la suite d’un accouchement) ou la dépression non saisonnière chez les personnes âgées.
La luminothérapie pourrait aussi avoir des vertus préventives contre ces mêmes problèmes, notamment chez les personnes qui, chaque année, ressentent une légère « déprime hivernale » ou celles qui travaillent toute la journée sans voir la lumière du jour, que ce soit dans un bureau ou une usine. Le Dr David Servan-Schreiber en fait état, entre autres, dans son livre Guérir tout comme le Dr Norman Rosenthal dans Soif de lumière.
Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a été le premier à démontrer, en 1984, le lien entre lumière et dépression. C’est lui qui a défini le Seasonnal Affective Disorder, communément nommé SAD, qu’on traduit par trouble affectif saisonnier (TAS) ou dépression saisonnière. En fait, la « découverte » de ce type de dépression est indissociable de l’invention de la luminothérapie elle-même.
C’est en constatant que l’exposition à la lumière artificielle à large spectre pouvait bénéficier aux personnes souffrant de symptômes dépressifs pendant la saison hivernale que Rosenthal a pu démontrer le rôle joué par la luminosité sur les rythmes circadiens et l’humeur, et ainsi décrire avec précision cette maladie. Rosenthal a publié plusieurs études et livres sur le sujet. Il demeure la référence incontournable en la matière. Il fait partie de la Society for Light Treatment and Biological Rhythms (SLTBR), une organisation internationale de chercheurs qui étudient la luminothérapie et les rythmes biologiques .
Le simulateur d’aube
Le simulateur d’aube reproduit les conditions d’un lever de soleil, et sert de réveille-matin. Plutôt que de vous tirer du sommeil brusquement par une alarme ou la radio, l’appareil vous éveille en douceur en commençant à éclairer progressivement la chambre, à une heure préprogrammée. Par exemple, pour un lever à 7 h, la lumière pourra s’allumer doucement dès 6 h ou 6 h 30, et atteindre son maximum d’intensité à 7 h. La simulation de l’aube n’agit pas de la même façon que la luminothérapie, puisque l’intensité lumineuse n’est pas très élevée.
Chez certaines personnes, elle réduirait les symptômes d’insomnie ou de dépression. Pour les gens souffrant de dépression saisonnière, il semble que le traitement soit efficace, mais les études sont moins nombreuses que dans le cas de la luminothérapie.
Lorsque l’on veut se procurer un simulateur d’aube, il faut s’assurer de pouvoir programmer la durée de la progression de « l’aube ». Certains appareils possèdent leur propre source lumineuse, tandis que d’autres modèles permettent de simplement y brancher sa propre lampe de chevet. La plupart incluent aussi un réveille-matin classique.
Indications thérapeutiques de la luminothérapie
LUMINOTHÉRAPIE, MODE D'EMPLOI
Les appareils de luminothérapie n'étaient initiallement destinés qu'à l'usage de professionnels de la santé tels que les médecins ou les psychiatres, mais se sont "démocratisés" depuis quelques années. Toute personne qui en a besoin peut maintenant utiliser sa propre lampe de luminothérapie. Afin de s'administrer un traitement réellement efficace, quelques règles importantes sont à respecter:
Il convient tout d'abord de s'assurer que la lampe utilisée est bien suffisement puissante et qu'elle ne présente aucun risque pour son utilisateur. Les lampes produisant en grande quantité, rayons ultraviolets et infrarouges (comme les lampes halogènes), sont donc fortement déconseillées en raison des dommages qu'elles pourraient causer aux yeux et à la peau des utilisateurs.
La séance doit de préférence avoir lieu le matin. Quel que soit le type d'appareil, l'utilisateur doit l'orienter en face de lui afin que ses yeux soient dans le champs de la lumière. Eclairer toute autre partie du corps que les yeux ne présente aucun intérêt d'un point de vue thérapeutique.
L'utilisateur doit garder les yeux ouverts mais n'a nullement besoin de regarder fixement la source lumineuse. Tant que ses yeux sont éclairés il peut tout à fait lire ou regarder son écran d'ordinateur.
La durée d'une exposition varie selon l'éclairement. Pour une exposition à 2.500 lx il faut compter 2 heures, et à 10.000 lx, 30 minutes sont suffisantes.
Les bienfaits du traitement se font alors sentir au bout de quatre ou cinq jours d'utilisation.
Symptômes reconnus
La luminothérapie permet de traiter diverses maladies et notamment la dépression saisonnière dont les symptômes les plus caractéristiques sont :
une hypersomnie ;
une fatigue exagérée ;
une tristesse ;
un besoin ou un sentiment d'isolement ;
une perte d'intérêts pour ses activités habituelles ;
des problèmes de concentration.
La lumino-thérapie permet également de lutter contre :
diverses déprimes ;
les troubles du sommeil ;certains problèmes de peau ;le décalage horaire ;
certains troubles alimentaires tels que la boulimie ou l'anorexie.
Elle présente donc de nombreuses indications thérapeutiques dont les résultats ne sont plus à démontrer aujourd'hui.
LA LUMINOTHERAPIE
Un moyen efficace de lutter contre la dépression hivernale.
Contre le vague à l’âme, les coups de déprime, la fatigue, l’envie de rester au lit….
L’automne a commencé, les jours raccourcissent et l’exposition du corps à la lumière naturelle se fait de plus en plus rare. Ne vous sentez-vous pas maussade, à tendance dépressive ? Sachez que la dépression saisonnière est courante à l’arrivée de la saison froide. Fatigue, manque de dynamisme, maux de tête, tristesse… bref, tout y passe ! Ces troubles appelés T.A.S. (troubles affectifs saisonniers) sont dus au manque de lumière. L’intensité lumineuse en hiver est de 500 lux contre 100 000 en été. Par conséquent, nous sommes tous plus ou moins victimes du blues hivernal
Une solution ? La luminothérapie. Cette technique thérapeutique, aussi appelée photothérapie, vise à traiter ces T.A.S. Les premiers soins médicaux datent du début des années 80. Depuis, ils sont courants en Scandinavie, au Canada ou dans d’autres pays froids qui ne profitent que de quelques heures de soleil par jour. Cette thérapie consiste à s’exposer à une lampe spéciale dégageant une intensité lumineuse comprise entre 2500 et 10 000 lux. La lumière traverse alors la rétine de notre oeil pour être ensuite transmise à un groupe de cellules situé dans le cerveau : l’hypothalamus. Ce dernier agit sur le biorythme du corps et lui apporte tous ses bienfaits.
Il existe néanmoins des effets secondaires se limitant généralement à des maux de tête et à des irritations au niveau des yeux. Mais ils sont rares et peu importants. Alors n’attendez plus, offrez-vous quelques séances, vous en reviendrez rayonnants
La luminothérapie fait partie de la grande famille des photothérapies qui utilisent certaines sources lumineuses (intensités et couleurs diverses, laser, etc.), parfois combinées à des photosensibilisants pour soigner toutes sortes d’affections, en particulier les maladies de la peau.
Contre la dépression saisonnière, et plus
Dans les pays nordiques, de 3 % à 6 % de la population, et même jusqu’à 10 %, selon les sources, souffre de dépression saisonnière et présente alors des symptômes comme une humeur dépressive, de la fatigue chronique, une baisse de la libido, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand, notamment pour le sucre et les hydrates de carbone (les trois P : pain, pâtes, pommes de terre). Au Canada près de 3 % de la population serait affectée par la dépression saisonnière, tandis que 18 % vivrait une « déprime hivernale », caractérisée par des symptômes dérangeants, mais moins invalidants que ceux de la dépression saisonnière.
La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle de couleur blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil, pour traiter principalement les troubles associés au dérèglement de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.
On emploie également la luminothérapie pour contrer d’autres symptômes pouvant être associés à un dérèglement de l’horloge biologique interne, comme les troubles du sommeil et le syndrome prémenstruel ou pour combattre les problèmes attribuables au décalage horaire ou au travail de nuit. Elle pourrait également être utile dans certains cas de dépression comme le post-partum (à la suite d’un accouchement) ou la dépression non saisonnière chez les personnes âgées.
La luminothérapie pourrait aussi avoir des vertus préventives contre ces mêmes problèmes, notamment chez les personnes qui, chaque année, ressentent une légère « déprime hivernale » ou celles qui travaillent toute la journée sans voir la lumière du jour, que ce soit dans un bureau ou une usine. Le Dr David Servan-Schreiber en fait état, entre autres, dans son livre Guérir tout comme le Dr Norman Rosenthal dans Soif de lumière.
Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a été le premier à démontrer, en 1984, le lien entre lumière et dépression. C’est lui qui a défini le Seasonnal Affective Disorder, communément nommé SAD, qu’on traduit par trouble affectif saisonnier (TAS) ou dépression saisonnière. En fait, la « découverte » de ce type de dépression est indissociable de l’invention de la luminothérapie elle-même.
C’est en constatant que l’exposition à la lumière artificielle à large spectre pouvait bénéficier aux personnes souffrant de symptômes dépressifs pendant la saison hivernale que Rosenthal a pu démontrer le rôle joué par la luminosité sur les rythmes circadiens et l’humeur, et ainsi décrire avec précision cette maladie. Rosenthal a publié plusieurs études et livres sur le sujet. Il demeure la référence incontournable en la matière. Il fait partie de la Society for Light Treatment and Biological Rhythms (SLTBR), une organisation internationale de chercheurs qui étudient la luminothérapie et les rythmes biologiques .
Le simulateur d’aube
Le simulateur d’aube reproduit les conditions d’un lever de soleil, et sert de réveille-matin. Plutôt que de vous tirer du sommeil brusquement par une alarme ou la radio, l’appareil vous éveille en douceur en commençant à éclairer progressivement la chambre, à une heure préprogrammée. Par exemple, pour un lever à 7 h, la lumière pourra s’allumer doucement dès 6 h ou 6 h 30, et atteindre son maximum d’intensité à 7 h. La simulation de l’aube n’agit pas de la même façon que la luminothérapie, puisque l’intensité lumineuse n’est pas très élevée.
Chez certaines personnes, elle réduirait les symptômes d’insomnie ou de dépression. Pour les gens souffrant de dépression saisonnière, il semble que le traitement soit efficace, mais les études sont moins nombreuses que dans le cas de la luminothérapie.
Lorsque l’on veut se procurer un simulateur d’aube, il faut s’assurer de pouvoir programmer la durée de la progression de « l’aube ». Certains appareils possèdent leur propre source lumineuse, tandis que d’autres modèles permettent de simplement y brancher sa propre lampe de chevet. La plupart incluent aussi un réveille-matin classique.
Indications thérapeutiques de la luminothérapie
LUMINOTHÉRAPIE, MODE D'EMPLOI
Les appareils de luminothérapie n'étaient initiallement destinés qu'à l'usage de professionnels de la santé tels que les médecins ou les psychiatres, mais se sont "démocratisés" depuis quelques années. Toute personne qui en a besoin peut maintenant utiliser sa propre lampe de luminothérapie. Afin de s'administrer un traitement réellement efficace, quelques règles importantes sont à respecter:
Il convient tout d'abord de s'assurer que la lampe utilisée est bien suffisement puissante et qu'elle ne présente aucun risque pour son utilisateur. Les lampes produisant en grande quantité, rayons ultraviolets et infrarouges (comme les lampes halogènes), sont donc fortement déconseillées en raison des dommages qu'elles pourraient causer aux yeux et à la peau des utilisateurs.
La séance doit de préférence avoir lieu le matin. Quel que soit le type d'appareil, l'utilisateur doit l'orienter en face de lui afin que ses yeux soient dans le champs de la lumière. Eclairer toute autre partie du corps que les yeux ne présente aucun intérêt d'un point de vue thérapeutique.
L'utilisateur doit garder les yeux ouverts mais n'a nullement besoin de regarder fixement la source lumineuse. Tant que ses yeux sont éclairés il peut tout à fait lire ou regarder son écran d'ordinateur.
La durée d'une exposition varie selon l'éclairement. Pour une exposition à 2.500 lx il faut compter 2 heures, et à 10.000 lx, 30 minutes sont suffisantes.
Les bienfaits du traitement se font alors sentir au bout de quatre ou cinq jours d'utilisation.
Symptômes reconnus
La luminothérapie permet de traiter diverses maladies et notamment la dépression saisonnière dont les symptômes les plus caractéristiques sont :
une hypersomnie ;
une fatigue exagérée ;
une tristesse ;
un besoin ou un sentiment d'isolement ;
une perte d'intérêts pour ses activités habituelles ;
des problèmes de concentration.
La lumino-thérapie permet également de lutter contre :
diverses déprimes ;
les troubles du sommeil ;certains problèmes de peau ;le décalage horaire ;
certains troubles alimentaires tels que la boulimie ou l'anorexie.
Elle présente donc de nombreuses indications thérapeutiques dont les résultats ne sont plus à démontrer aujourd'hui.