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Epilation laser et lumière pulsée
L'épilation laser
L'épilation laser est, avec l'épilation électrique, et l'épilation à la lumière pulsée une méthode d'épilation permanente. Elle a été réalisée à titre expérimental dans les années 1970 environ 20 ans avant les premiers actes commerciaux.
Les méthodes à base de laser ou de lumière sont parfois appelés photo-épilation. En parallèle du laser, certaines machines utilisent une lampe au xénon (dite "lampe flash") qui émet un spectre de lumière intense (intense pulsed light ou IPL). Les traitements à la lampe flash utilisent le même principe que les lasers, mais sont parfois abusivement confondus avec les "lasers".
Le principe de base de l’épilation laser est la “thermolyse sélective”. Le laser cause des dommages localisés en brûlant les zones noires émettrices de poils sans brûler le reste de la peau. La lumière est absorbée par les zones noires nommées chromophores.
L’épilation laser cible principalement la mélanine. Il y a deux types de mélanine: eumélanine (qui donne la peau et les cheveux noirs) et phéomélanine (qui donne les cheveux roux, les couleurs de peaux asiatiques et les tâches de rousseur).
Moins les poils contiennent de mélanine, moins le laser est efficace. C’est pour cette raison que les personnes à cheveux gris, roux ou blonds ne sont pas de bonnes indications pour l’épilation laser.
CYCLE DU POIL
Le cycle pilaire comporte 3 phases :
- Phase de croissance active ou anagène : est la phase où le poil est le plus chargé en mélanine donc là où il est le plus sensible au traitement laser.
- Phase de régression ou catagène :
qui dure à peu près deux semaines, pendant laquelle le poil s’arrête de pousser, mais n’est pas encore détaché du bulbe.
- Phase de repos ou télogène : celle-ci dure 5 à 6 semaines, après quoi, le poil tombe et un nouveau poil se reforme.
Seuls les poils en phase anagène sont éliminés à chaque séance d'épilation. Les follicules pileux ont alors leurs cellules germinatives gorgées de mélanine et sont donc vulnérables au traitement laser.
Une zone donnée comporte des poils avec des phases de croissance différentes d’où la nécessité de plusieurs séances de traitement laser espacées de plusieurs semaines au même endroit pour obtenir une éradication totale des poils.
L'espacement des séances d'épilation laser est fonction de la rapidité de repousse du poil et fonction de la zone traitée. Le visage requiert en général, pour les premières séances, des intervalles de 3 à 5 semaines. Pour les régions du corps, on compte des espacements de 4 à 10 semaines pour les premières séances. C'est le cycle du poil qui commande l'espacement entre les séances. Un traitement laser efficace conduit, séance après séance, à un poil repoussant de plus en plus lentement, de plus en plus fin, de plus en plus clair, de plus en plus rare. Il existe des zones plus facile à traiter que d'autres. Les plus simples : aisselles, maillot, 1/2 jambes où les poils sont assez gros et pigmentés. Les plus complexes : genou, cuisse, visage, sein où les poils sont d'entrée plus fins et peu colorés donc moins réceptifs à l'énergie du laser.
Les dangers, les risques, les effets de l’épilation au laser :
- Même lorsque le laser est bien choisi pour un traitement donné, il existe un risque d’effets temporaires comme une douleur immédiate, le rougissement de la peau, les ecchymoses et l’enflure. Certains lasers sont munis de dispositifs de refroidissement pour réduire le risque.
- D’autres effets secondaires peuvent aussi se manifester comme la formation de cloques, les brûlures et l’infection. Dans certains cas, la peau peut devenir plus pâle ou plus foncée, mais ces complications sont rarement permanentes.
- Si le laser choisi ne convient pas ou que la technique n’est pas bien réalisée, les résultats escomptés pourraient ne pas être obtenus et une cicatrice permanente pourrait se former. Il existe aussi un risque de lésion oculaire si vous ne vous protégez pas les yeux adéquatement durant le traitement au laser.
- Pour l’épilation, le laser cible la mélanine (ou pigment foncé) du follicule pileux (ou racine). Pour la réduction des rides et le traitement des cicatrices causées par l’acné, l’appareil cible et endommage les cellules qui se trouvent près de la surface de la peau. Les résultats sont similaires au resserrement de la peau obtenu avec les techniques classiques de relissage de la peau, comme le peeling chimique et l’abrasion mécanique.
- L’effet secondaire principal est le risque de brulure quand le laser vient chauffer la zone superficielle de la peau riche en mélanine si l’on est bronzé. C’est pourquoi il est contre indiqué de suivre des séances d’épilation laser sans se protéger du soleil. En cas de survenue de brulure, celle-ci est toujours complètement régressive avec un laser médical de classe IV, refroidi avec un système efficace.
Les contre-indications définitives :
Les antécédents de cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes
Les cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes sont des réactions anormales de la peau à des stimulations ou agressions. La peau provoque des cicatrices colorées ou en relief. Les populations les plus exposées sont les peaux très mates et noires. Certaines zones sont plus exposées comme, par exemple, les bords de la mâchoire, l’arrière des oreilles, la poitrine. L’utilisation de laser sur ces peaux reste contre-indiquée dans une grande majorité de cas.
Les antécédents d’allergie et d’urticaire au froid
Comme pratiquement tous les lasers dépilatoires utilisent des dispositifs de réfrigération, il n’est pas possible de les utiliser chez les patients présentant des urticaires au froid.
Les antécédents hémorragiques
Le médecin lasériste doit s’attacher à rechercher votre historique hémorragique s’il y a. En effet, certains patients réagissent par des hématomes (bleus) ou des hémorragies pour de très faibles traumatismes. Le laser doit être utilisé avec beaucoup de prudence dans ces cas de figures. L’hémophilie reste aussi une contre-indication au laser.
Les poils blancs
Le laser n’est pas efficace sur les poils blancs. Sans mélanine, le poil ne présente pas de cible pour le rayon de lumière. Toutes les tentatives pour colorer le poil en brun ne changent pas l’inefficacité du laser car le colorant éventuel n’est pas de la mélanine et il ne pénètre pas en profondeur dans le bulbe. On ne peut donc rien faire avec un laser sur le poil blanc coloré. Il n’y a pas de danger à passer un poil blanc au laser. Certains laséristes travaillent avec des dermatologues ou des médecins esthéticiens pour une prise en charge globale des poils ‘poivre et sel’. La première phase du traitement réalisée au laser visent à éliminer les poils noirs et gris. Une seconde phase de la prise en charge permet par épilation électrique, le plus souvent, de venir à bout des poils blancs. La gestion d’un problème esthétique chez la femme de la quarantaine ou de la cinquantaine est possible dans le cadre d’une combinaison de techniques.
Les séquelles de tatouages par incrustation de poudre d’armes
La recherche de traumatismes ou de brûlures par arme à feu est une étape importante de l’interrogatoire médical du lasériste car ils peuvent présenter une contre-indication majeure. L’incrustation de poudre sous la peau (tatouage traumatique) peut exploser lors de l’impact lumineux.
Les contre-indications temporaires
- Par principe la grossesse contre-indique l’usage d’un laser jusqu’à la naissance. Si vous avez subi une séance laser sans savoir que vous étiez enceinte, il n’y a pas lieu d’être inquiète dans la mesure où aucune malformation n’a jamais été décrite dans la littérature médicale. Il convient simplement de surseoir au traitement jusqu’à l’heureux événement.
- L’alimentation riche en vitamine A ou en carotène. Ces composants ou compléments provoque une photosensibilisation de la peau et donc augmente les risques et effets secondaires su laser. Il convient d’arrêter les compléments alimentaires au moins 2 mois avant tout traitement d’épilation définitive.
- Le traitement par certains anti-acnéïques (Roacctane) : il faut arrêter pendant 6 mois avant les séances laser. Les traitements par rétinoïdes (Roaccutane®) provoquent des modification des capacités de cicatrisation de la peau avec un risque important de production e cicatrices chéloïdes (cicatrices boursouflées)
- Le bronzage naturel ou par UV ou par pilules auto-bronzantes. Attention aux pièges : chez certaines personnes, le bronzage peut être malicieux (travailleurs en plein air, personnels exposés aux UV, personnels des stations de sport d’hivers ou travaillant en haute mer… le soleil passe volontiers à travers les T-Shirts…)
- L’herpes (bouton de fièvre) en poussée (un traitement préventif peut être prescrit par précaution chez les patientes risquant un herpes labial. Il permettra de traiter au laser dans de bonnes conditions de sécurité). Une fois le bouton de fièvre guéri, le médecin proposera certainement une prémédication visant à éviter la récidive juste après la séance. Un herpes bien traité n’est donc pas une contre indication à l’épilation laser.
- L’infection cutanée en évolution : bien que modéré et contrôlé, l’acte laser constitue une agression de l’épiderme et du derme. Il faut s’assurer que ceux-ci ne sont pas le siège d’une infection locale ou inflammatoire pour ne pas rajouter de risque esthétique par un traumatisme d’une lésion en évolution. Le médecin laseriste attendra certainement que la tuméfaction locale ou la réaction cutanée soit guérie.
- Les réactions allergiques sévères en cours d’évolution de type dermatoses bulleuses, urticaires très récent, réaction allergique cutanée récente sont des contre-indications temporaires ça la peau est en pleine phase de réaction ou de régénération. On ne doit pas agresser une peau dans cet état par l’action du laser afin de ne pas compliquer le processus de retour à l’état de repos.
L'épilation à la lumière pulsée
L'échauffement induit des chromophores conduit à leur transformation ou à leur destruction, c'est ce qu'on appelle la photo-thermolyse sélective.
La photo-thermolyse sélective :
Photo = lumière
Thermo = chaleur
Lyse = destruction
Sélective = orientée sur une cible précise
Contrairement au laser monochromatique, la lampe Flash couvre un large spectre (entre 400 et 1200 nanomètres), on parle alors de lumière poly chromatique.qui permet d’atteindre plusieurs cibles ou chromophores, dont les principaux sont :
- La mélanine contenue dans les poils
- L’oxyhémoglobine contenue dans les vaisseaux
- L’eau présente dans les couches superficielles
L’épilation à la lumière pulsée, ou IPL pour Intense Pulsed Light, fonctionne selon un principe similaire à l’épilation au laser. Mais à la différence du laser traditionnel, qui envoie l’énergie en ligne droite, cette technologie plus récente en diffuse un plus large spectre. L’appareil produit une impulsion lumineuse, conduite par le pigment du poil jusqu’au bulbe, qui est alors détruit par la chaleur.
Le poil doit être exposé suffisamment longtemps à la chaleur de manière à avoir une action par diffusion thermique sur le follicule pileux mais aussi sur le bulbe.
Il faut attendre 3 séances avant que les premiers signes d'efficacité soient visibles ! Chaque séance brûle un pourcentage limité des poils et se superposent pour atteindre à la cinquième séance presque 90 % des poils.
Non permanent mais assez durable. Il faut néanmoins rappeler que les technologies évoluent que si les centre avec épilation pulsion pullulent, leur efficacité varie selon le réglage et la qualité de la machine. Contrairement au laser mieux maîtrisé et plus exigeant qui se pratique chez les médecins. Néanmoins en théorie, l'épilation à la lampe flash pratiquée sérieusement avec un matériel de qualité devrait avoir les mêmes résultats que le laser. A savoir quasi définitif sur les aisselles et le maillot et très durablement sur les autre zones.
Fonctionnement d’un appareil de lumière pulsée :
- Le composant central ou condensateur de stockage accumule l’énergie et la transmet à la lampe, afin de provoquer des flashs plus ou moins puissants.
- Le chargeur assure la recharge du condensateur entre les flashs. Plus l’appareil est performant, plus la cadence des flashs sera rapide.
La tête optique est en général constituée des 4 éléments :
- le réflecteur
- le filtre
- la lampe
- le conduit optique
Tous ces composants s’échauffent considérablement avec le cadencement des flashs, il faut alors les refroidir efficacement.
Les techniques de refroidissement :
- à air, la première à voir le jour, elle est d’une efficacité médiocre.
- à eau meilleur efficacité
- à eau réfrigérée, dernière innovation, technique la plus sûre et la plus performante.
La qualité du filtrage est primordiale pour assurer une bonne efficacité des traitements, les meilleurs filtres sont les filtres à absorption. Grâce à la filtration, seul le spectre « intéressant et utile » pour dépiler est autorisé.
Dans le domaine de l’épilation définitive, le laser montre une supériorité en comparaison de la lampe flash (lumière intense pulsée) tant au niveau du résultat, de la sécurité et du confort pour le patient.
Les principales indications à la Lampe flash sont :
- L'épilation
- Le traitement des tâches vasculaires ,
- Le traitement des tâches pigmentaires ,
- La photoréjuvénation.
Précautions / contre-indications :
Avant le traitement, on évite une exposition prolongée au soleil et l’utilisation d’auto-bronzant. À la suite du traitement, on remarque, dans 10 % à 20 % des cas, des boursoufflures (semblables à celles causées par une piqûre de moustique) ou une brûlure bénigne, tel un léger coup de soleil. Pour prévenir le risque d’inflammation, on évite, pour une période de 24 heures, les bains prolongés, l’exposition au soleil, l’application de désodorisant et les efforts physiques afin d’éviter la transpiration.
Les contre-indications sont les mêmes que pour l'épilation au laser, où les peaux mates ou noires sont prescrites. A noter une évolution avec des machines flash, à spectre plus long mais moins chaud, qui seraient adaptées au peaux foncées.
Pour en savoir plus : Epilation à la lumière pulsée : l'épilation durable et indolore - Marie Claire
Enfin l'épilation définitive à la lampe flash est franchement contre-indiquée chez la femme enceinte, les enfants, les personnes diabétiques ou ayant une maladie du sang, ainsi que pour les personnes qui prennent des anticoagulants, des antibiotiques ou autres médicaments photo-sensibilisants.
Contrairement à l’épilation à la cire, il n’est pas nécessaire d’attendre l’apparition d’une longue repousse pour effectuer un traitement. Plus le poil est court, mieux l’énergie atteindra le bulbe pileux. Il faudra toutefois attendre 4 semaines à la suite d’épilations à la cire ou à la crème dépilatoire pour faire un traitement. Grâce au système de refroidissement intégré de l’appareil, il y a moins de risques de brûlures cutanées. De même, ce type de laser cible plus directement le poil. On évite ainsi les effets de surpigmentation ou de dépigmentation des peaux foncées.
-------->Mise en garde :
On peut traiter toutes les zones du corps à l’exception de l’arcade sourcilière pour des raisons de sécurité. L’épilation à la lumière pulsée ne peut éliminer les poils blancs, gris ou très blonds. Les personnes aux poils roux foncé peuvent toutefois espérer une réduction des poils de 30 % à 40 %. De plus, comme il n’existe pas d’ordre professionnel régissant cette pratique, il est important de s’assurer que son esthéticienne possède la formation adéquate
Sources :
http://www.epilation---laser.com
http://www.dermatologie-esthetique.com
http://www.churchill-aesthetic-center.be
http://fr.wikipedia.org
http://www.danger-sante.org
http://www.marieclaire.fr
http://www.cosmopolitan.fr
http://fr.chatelaine.com
http://forum.doctissimo.fr
http://epilations-lumiere-pulsee-massages.blogspot.be
http://www.traitement-laser-medical.com
http://www.trucdenana.com
