Maubray (en wallon Mombré) est une section de la ville belge d'Antoing, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
C'est maintenant une section de la ville d'Antoing.
A une époque encore un peu plus reculée, le pays est entièrement recouvert de forêts, les hommes vivent plutôt au bord de l'Escaut mais sont souvent victimes des incursions barbares, dangereuses et dévastatrices. Des hommes décident alors, pour se protéger, de remonter une petite rivière "Le Rosoir" qui se glisse dans les bois à travers de nombreux marécages. Une première halte est faite sur un premier marais : Vezonchaux est né. En continuant à remonter le Rosoir, ils rencontrent un confluent, certains partent à gauche et arriveront à la source du Rosoir pour créer ce qui deviendra Vezon, d'autres, ceux qui sont partis à gauche, suivront le petit ru qui les mènera le long de vallons prometteurs. Un marais s'étale au fond d'une large cuvette. Le marais de Maubray vient de trouver son destin.
Le Château de Loups, dont il n'y a plus de traces à l'heure actuelle, devait être situé entre le château de Bitremont et le canal de Pommeroeul-Antoing (le vieux canal). Les Comtes qui y habitaient lui donnèrent le nom de "Château du Mombré", car il était bâti sur de la mauvaise terre. Deux frères de cette maison s'illustrèrent aux Croisades. Ils combattirent comme des lions les infidèles. Percés tous deux du même fer, ils furent trouvés dos contre dos aux abords d'un pont qu'ils défendaient.
La famille prit pour armes deux lions adossés sur fond d'or avec cette devise :
"Cul à cul Waudripont"
Y succédèrent, les Cordes de Waudripont, Maigne de Maubray, morte en 1367, Jacqueline de Maubray, deuxième femme de Pierre de Waudripont (Wattripont) morte en 1450.
Ce sont ces deux frères qui donnèrent le nom au village.
L'orthographe s'est modifiée au cours des temps : vers 1186, le village s'appelait MAMBRAY, vers 1294, MOWBRAY pour finalement devenir MAUBRAY.
Son étymologie semble donc simple :
- Mau ==> Mal ==> Mauvais
- Bray ==> Braie ==> Boue
Mauvaise boue, mauvaise terre
Comme on ne retrouve pas le nom latinisé du village, il semble ne pas avoir existé à l'époque romaine, il serait donc plus jeune..
Fief tenu de la baronnie de Leuze mais possession des seigneurs d'Antoing, Maubray comptait 70 feux en 1365 et 49 en 1560.
À la suite des conquêtes de Louis XIV, le village est détaché de la châtellenie d'Ath par le Traité de Chambord du 16 octobre 1669 et uni au Tournaisis mais il retourne à la châtellenie en vertu du Traité de Nimègue (17 septembre 1678); entre-temps, il brûle lors du siège de Condé (1676). Le Traité de Rijswijck (20 septembre 1697) ayant confirmé son appartenance à la France, une nouvelle décision de Louis XIV, du 2 mars 1701, le rattache à nouveau au Tournaisis et à sa juridiction. Après le départ des Français, un décret impérial de 1723 le replace sous la juridiction du Conseil souverain de Hainaut.
En 1756, une fabrique de bas tricotés s'installe à Maubray et donne du travail à 150 personnes en 1763; elle fait venir la laine de Fleurus. La ferme de Morly, propriété de l'abbaye Saint-Amand, est vendue comme bien national sous le régime révolutionnaire français.
La suite de l'histoire du village accuse son caractère agricole: dans les années 30 du XIXème siècle, on y cultive des céréales de toutes sortes, des plantes fourragères (trèfle, luzerne, féveroles), oléagineuses et
légumineuses, à côté de taillis et de futaie qui couvrent 1/5 de la surface de la commune. Dès lors, en 1834, ces bois prennent 196 ha d'une superficie cadastrale de plus de 1.081 ha tandis que les terres de cultures représentent 682 ha et les prairies un peu plus de 64.
La surface boisée va augmenter constamment de 1866 (189 ha) à 1929 (314 ha) puis décroître progressivement jusqu'à 209 ha en 1959. Ce fait explique peut-être que les prairies ne connaîtront pas l'évolution habituelle du Hainaut occidental: elles rétrécissent de 1866 à 1895 (de 78 ha à 69 ha) puis s'étendent de 1929 à 1950 (près de 136 ha puis près de 209).
Les terres de cultures, quant à elles, perdent de la surface de manière continue de 1866 (717 ha) à 1950 (456 ha). Maubray n'a guère connu d'autre activité industrielle que deux sablières qui, en 1937, donnent ensemble de l'emploi à 18 ouvriers.
Le village a été le théâtre d'un événement illustrant parfaitement un mal social qui a sévi dans le Hainaut occidental: la «haine de cense» ou maugré, c'est -à-dire la destruction des biens, voire les attaques envers les personnes, à la suite du changement du locataire de ceux-ci par le propriétaire, contre le gré de l'ancien. En 1849, le moulin de Maubray fut baillé à un nouveau meunier parce que les prétentions du précédent, Frédéric Monnier, paraissaient exorbitantes. Après diverses tentatives d'intimidation, Séraphin Pourcelet, le nouveau tenancier, reçut une décharge de fusil. Le coupable était un braconnier nommé Lacquement qui fut exécuté à Maubray le 19 février 1850; ce fut là la dernière peine capitale pour acte de maugré.
Mais qu'est-ce dont ce Maugré ?
Le « maugré » avait – si l’on peut dire- ses lois. On n’agissait pas traiteusement, sans prévenir ; ces gens ne voulaient pas être de vulgaires bandits. Ils ne faisaient pas le mal par plaisir du mal. En sévissant, ils avaient conscience d’exécuter une sentence que leur dictait la loi millénaire de leurs aïeux, à laquelle ils ne pouvaient moralement pas se soustraire. On punissait la chose ou l’animal par lequel l’infraction avait été commise aux lois du maugré.
Des coutumes agraires analogues au « Mauvais gré » existaient dans d’autres régions d’ Europe :
En Dalmatie (actuel Croatie) le paysan locataire contestait au propriétaire le droit de congédier et s’arrogeait le pouvoir de transmettre ses locations, ou de les partager.
Une coutume appelée Goodwill donnait en Irlande la faculté au fermier sortant de faire payer son consentement .
En Irlande du Nord, Ecosse et Angleterre le Tenant Right permettait au fermier-tenancier de rester en possession tant qu’il s’acquittait de la redevance fixe et de réclamer lors de son départ, au fermier entrant, une indemnité pour toutes les améliorations non encore épuisés. Le Tenant Right avait une existence légale au Sud de Londres (Sussex, Kent) ainsi qu’au Nord dans les comtés de Lincoln et de Nottingham.
En Flandre et en Hollande le Pachter Regt était une obligation imposée au fermier entrant de payer la valeur des améliorations faites par le prédécesseur et dont il allait profiter :fumures, pailles, engrais…
Il semble que le " maugré " ait eu son berceau près de nous, dans la Flandre française, du fait qu’un «placard» de Philippe II de l’an 1585,qui donne un premier exemple de la législation exceptionnelle pour réprimer le mauvais gré, ne fut publié que dans le Nord.
Les Archiducs Albert et Isabelle ont promulgué des peines très sévères, du fouet jusqu'à la mort, contre les coupables d'actes de mauvais gré, et ce par le Placard du 20 décembre 1619.
Malgré les mesures prises par les autorités au 17 et 18ième siècle, il régnait plutôt un désordre, ce qui amena l’Impératrice Marie-Thérèse - Impératrice et Reine, Duchesse de Brabant et de Limbourg, Comtesse de Flandre, de Hainaut et de Namur, Dame de Malines, etc.- de publier une ordonnance du 11 août 1752 relative à la répression du maugré dans le Tournaisis, signée par Prévot et Jurez, mayeur et échevin faisant les Consaux & Etats de la Ville et Cité de Tournay et éditée le 22 Août 1752 pour être « lût, publié & affiché en lieux ordinaires de cette Ville & Banlieues ».
Plus tard, l’Impératrice et Reine ordonne un Edit tenant à faire cesser le Crime de haine de Cense, et signe en «Notre Ville de Bruxelles le 27 août , de l’an de grâce 1778 & de nos Règnes le 38ime.
Etroit paraphé, Ne.vt. Plus bas étroit Par l’’Impératrice Douairière et Reine en son Conseil, Signé, De Reul, & était appendu le grand Scel de Sa Majesté, imprimé en cire rouge à double queue de parchemin. »
Le mois suivant, un rapport du Conseiller Goblis est envoyé à l’Impératrice
« pour satisfaire à l’ordre porté par le Décret Votre Majesté du 27 du mois passé pour rendre individuellement notre avis sur la requête du Magistrat de Tournai du 11 janvier précédant.
Le Mauvais gré s’intensifie d’avantage dans tout le Tournaisis et ce malgré la rigueur des mesures prises, ce qui obligeait à des mesures encore plus draconiennes…Sur ordre exprès de Sa Majesté par lettre du 25 juin 1781, son Conseiller et Avocat Maugis signe à Mons le 28 Juin 1781 une Ordonnance « pour empêcher la fréquence des Lettres de Sommation ou Minatoires en ce Pays de Hainaut » et « Déclarons que ceux qui seront convaincus d’avoir sommé, ainsi que leurs complices & participants, encourront la peine de mort, sans égard à la modicité de la somme exigée ou demandée par les Lettres Minatoires » « Et afin que personne ne puisse prétexter cause d’ ignorance, la présente sera imprimé, publié & affichée aux lieux & en la forme accoutumées »…
Ceci reste de l'histoire ancienne et de nos jours le village est beaucoup plus accueillant !
Le village est vraiment propice à la promenade !
Sources :
http://www.maugre.be/
http://www.maubray.be/
http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
C'est maintenant une section de la ville d'Antoing.
A une époque encore un peu plus reculée, le pays est entièrement recouvert de forêts, les hommes vivent plutôt au bord de l'Escaut mais sont souvent victimes des incursions barbares, dangereuses et dévastatrices. Des hommes décident alors, pour se protéger, de remonter une petite rivière "Le Rosoir" qui se glisse dans les bois à travers de nombreux marécages. Une première halte est faite sur un premier marais : Vezonchaux est né. En continuant à remonter le Rosoir, ils rencontrent un confluent, certains partent à gauche et arriveront à la source du Rosoir pour créer ce qui deviendra Vezon, d'autres, ceux qui sont partis à gauche, suivront le petit ru qui les mènera le long de vallons prometteurs. Un marais s'étale au fond d'une large cuvette. Le marais de Maubray vient de trouver son destin.
Le Château de Loups, dont il n'y a plus de traces à l'heure actuelle, devait être situé entre le château de Bitremont et le canal de Pommeroeul-Antoing (le vieux canal). Les Comtes qui y habitaient lui donnèrent le nom de "Château du Mombré", car il était bâti sur de la mauvaise terre. Deux frères de cette maison s'illustrèrent aux Croisades. Ils combattirent comme des lions les infidèles. Percés tous deux du même fer, ils furent trouvés dos contre dos aux abords d'un pont qu'ils défendaient.
La famille prit pour armes deux lions adossés sur fond d'or avec cette devise :
"Cul à cul Waudripont"
Y succédèrent, les Cordes de Waudripont, Maigne de Maubray, morte en 1367, Jacqueline de Maubray, deuxième femme de Pierre de Waudripont (Wattripont) morte en 1450.
Ce sont ces deux frères qui donnèrent le nom au village.
L'orthographe s'est modifiée au cours des temps : vers 1186, le village s'appelait MAMBRAY, vers 1294, MOWBRAY pour finalement devenir MAUBRAY.
Son étymologie semble donc simple :
- Mau ==> Mal ==> Mauvais
- Bray ==> Braie ==> Boue
Mauvaise boue, mauvaise terre
Comme on ne retrouve pas le nom latinisé du village, il semble ne pas avoir existé à l'époque romaine, il serait donc plus jeune..
Fief tenu de la baronnie de Leuze mais possession des seigneurs d'Antoing, Maubray comptait 70 feux en 1365 et 49 en 1560.
À la suite des conquêtes de Louis XIV, le village est détaché de la châtellenie d'Ath par le Traité de Chambord du 16 octobre 1669 et uni au Tournaisis mais il retourne à la châtellenie en vertu du Traité de Nimègue (17 septembre 1678); entre-temps, il brûle lors du siège de Condé (1676). Le Traité de Rijswijck (20 septembre 1697) ayant confirmé son appartenance à la France, une nouvelle décision de Louis XIV, du 2 mars 1701, le rattache à nouveau au Tournaisis et à sa juridiction. Après le départ des Français, un décret impérial de 1723 le replace sous la juridiction du Conseil souverain de Hainaut.
En 1756, une fabrique de bas tricotés s'installe à Maubray et donne du travail à 150 personnes en 1763; elle fait venir la laine de Fleurus. La ferme de Morly, propriété de l'abbaye Saint-Amand, est vendue comme bien national sous le régime révolutionnaire français.
La suite de l'histoire du village accuse son caractère agricole: dans les années 30 du XIXème siècle, on y cultive des céréales de toutes sortes, des plantes fourragères (trèfle, luzerne, féveroles), oléagineuses et
légumineuses, à côté de taillis et de futaie qui couvrent 1/5 de la surface de la commune. Dès lors, en 1834, ces bois prennent 196 ha d'une superficie cadastrale de plus de 1.081 ha tandis que les terres de cultures représentent 682 ha et les prairies un peu plus de 64.
La surface boisée va augmenter constamment de 1866 (189 ha) à 1929 (314 ha) puis décroître progressivement jusqu'à 209 ha en 1959. Ce fait explique peut-être que les prairies ne connaîtront pas l'évolution habituelle du Hainaut occidental: elles rétrécissent de 1866 à 1895 (de 78 ha à 69 ha) puis s'étendent de 1929 à 1950 (près de 136 ha puis près de 209).
Les terres de cultures, quant à elles, perdent de la surface de manière continue de 1866 (717 ha) à 1950 (456 ha). Maubray n'a guère connu d'autre activité industrielle que deux sablières qui, en 1937, donnent ensemble de l'emploi à 18 ouvriers.
Le village a été le théâtre d'un événement illustrant parfaitement un mal social qui a sévi dans le Hainaut occidental: la «haine de cense» ou maugré, c'est -à-dire la destruction des biens, voire les attaques envers les personnes, à la suite du changement du locataire de ceux-ci par le propriétaire, contre le gré de l'ancien. En 1849, le moulin de Maubray fut baillé à un nouveau meunier parce que les prétentions du précédent, Frédéric Monnier, paraissaient exorbitantes. Après diverses tentatives d'intimidation, Séraphin Pourcelet, le nouveau tenancier, reçut une décharge de fusil. Le coupable était un braconnier nommé Lacquement qui fut exécuté à Maubray le 19 février 1850; ce fut là la dernière peine capitale pour acte de maugré.
Mais qu'est-ce dont ce Maugré ?
Le « maugré » avait – si l’on peut dire- ses lois. On n’agissait pas traiteusement, sans prévenir ; ces gens ne voulaient pas être de vulgaires bandits. Ils ne faisaient pas le mal par plaisir du mal. En sévissant, ils avaient conscience d’exécuter une sentence que leur dictait la loi millénaire de leurs aïeux, à laquelle ils ne pouvaient moralement pas se soustraire. On punissait la chose ou l’animal par lequel l’infraction avait été commise aux lois du maugré.
Des coutumes agraires analogues au « Mauvais gré » existaient dans d’autres régions d’ Europe :
En Dalmatie (actuel Croatie) le paysan locataire contestait au propriétaire le droit de congédier et s’arrogeait le pouvoir de transmettre ses locations, ou de les partager.
Une coutume appelée Goodwill donnait en Irlande la faculté au fermier sortant de faire payer son consentement .
En Irlande du Nord, Ecosse et Angleterre le Tenant Right permettait au fermier-tenancier de rester en possession tant qu’il s’acquittait de la redevance fixe et de réclamer lors de son départ, au fermier entrant, une indemnité pour toutes les améliorations non encore épuisés. Le Tenant Right avait une existence légale au Sud de Londres (Sussex, Kent) ainsi qu’au Nord dans les comtés de Lincoln et de Nottingham.
En Flandre et en Hollande le Pachter Regt était une obligation imposée au fermier entrant de payer la valeur des améliorations faites par le prédécesseur et dont il allait profiter :fumures, pailles, engrais…
Il semble que le " maugré " ait eu son berceau près de nous, dans la Flandre française, du fait qu’un «placard» de Philippe II de l’an 1585,qui donne un premier exemple de la législation exceptionnelle pour réprimer le mauvais gré, ne fut publié que dans le Nord.
Les Archiducs Albert et Isabelle ont promulgué des peines très sévères, du fouet jusqu'à la mort, contre les coupables d'actes de mauvais gré, et ce par le Placard du 20 décembre 1619.
Malgré les mesures prises par les autorités au 17 et 18ième siècle, il régnait plutôt un désordre, ce qui amena l’Impératrice Marie-Thérèse - Impératrice et Reine, Duchesse de Brabant et de Limbourg, Comtesse de Flandre, de Hainaut et de Namur, Dame de Malines, etc.- de publier une ordonnance du 11 août 1752 relative à la répression du maugré dans le Tournaisis, signée par Prévot et Jurez, mayeur et échevin faisant les Consaux & Etats de la Ville et Cité de Tournay et éditée le 22 Août 1752 pour être « lût, publié & affiché en lieux ordinaires de cette Ville & Banlieues ».
Plus tard, l’Impératrice et Reine ordonne un Edit tenant à faire cesser le Crime de haine de Cense, et signe en «Notre Ville de Bruxelles le 27 août , de l’an de grâce 1778 & de nos Règnes le 38ime.
Etroit paraphé, Ne.vt. Plus bas étroit Par l’’Impératrice Douairière et Reine en son Conseil, Signé, De Reul, & était appendu le grand Scel de Sa Majesté, imprimé en cire rouge à double queue de parchemin. »
Le mois suivant, un rapport du Conseiller Goblis est envoyé à l’Impératrice
« pour satisfaire à l’ordre porté par le Décret Votre Majesté du 27 du mois passé pour rendre individuellement notre avis sur la requête du Magistrat de Tournai du 11 janvier précédant.
Le Mauvais gré s’intensifie d’avantage dans tout le Tournaisis et ce malgré la rigueur des mesures prises, ce qui obligeait à des mesures encore plus draconiennes…Sur ordre exprès de Sa Majesté par lettre du 25 juin 1781, son Conseiller et Avocat Maugis signe à Mons le 28 Juin 1781 une Ordonnance « pour empêcher la fréquence des Lettres de Sommation ou Minatoires en ce Pays de Hainaut » et « Déclarons que ceux qui seront convaincus d’avoir sommé, ainsi que leurs complices & participants, encourront la peine de mort, sans égard à la modicité de la somme exigée ou demandée par les Lettres Minatoires » « Et afin que personne ne puisse prétexter cause d’ ignorance, la présente sera imprimé, publié & affichée aux lieux & en la forme accoutumées »…
Ceci reste de l'histoire ancienne et de nos jours le village est beaucoup plus accueillant !
Le village est vraiment propice à la promenade !
Sources :
http://www.maugre.be/
http://www.maubray.be/
http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/