Picidae est un logiciel proxy libre (serveur) visant à contourner la censure de l'internet.
Si vous invoquez un serveur picidae, un formulaire apparait pour vous permettre de saisir l'url d'une page web. Ensuite, le serveur crée une image du site. L'image est cliquable de sorte qu'il est possible de naviguer sur le site.Il a été testé en Chine et s'est avéré efficace pour contourner Le grand pare feu de Chine (voir Censure de l'Internet en République populaire de Chine). Il semble tout de même que le serveur de test proposé sur le site soit maintenant inaccessible depuis la Chine.
« Une requête (au mois d’avril 2007) dans Google via picidae pour le mot « min zhu » qui signifie démocratie en chinois donne 69 900 000 résultats, la même recherche dans google.cn donne 480 000 réponses ».On peut noter que Huang Qi, cyberdissident récompensé par RSF fait partie des utilisateurs.
Le serveur picidae crée des images des pages à consulter en gardant actif les liens.Il n'existe pas un serveur identifiable, puisque picidae est un logiciel libre que n'importe qui peut installer sur son ordinateur.
Pour lutter contre la censure sur le net, le projet libre Picidae est une alternative à suivre de près. Le nom Picidae signifie en latin pivert, il est inspiré du Mauerspechte soit pivert du mur, surnom des premiers démolisseurs du mur de Berlin en 1989.
Une image qui vaut mille mots
Comment fonctionne ce projet ? Plutôt que de tenter vainement la consultation d’un site depuis un pays censeur, l’utilisateur se connecte sur un serveur Picidae installé sur un site, pour y entrer l’URL normalement inaccessible.
Le serveur, qui joue aussi le rôle de proxy, va alors prendre les choses en main et tout simplement réaliser une photo du site web requêté. Bon point : il conservera actifs les liens dans l’image. Il utilise à cette fin un calque (image map) plutôt que les balises HTML classiques. Mieux encore, de la même manière, les formulaires restent actifs et l’on peut donc utiliser le site presque naturellement. Si le contenu de Google.com est filtré en Chine, en passant par un serveur et proxy Pididae, on parvient à déjouer la grande barrière de feu installée par les autorités en place.
Les requêtes seront chiffrées avant envoi (par exemple, la requête http://www.PCINpact.com devient pici.picidae.net/browse.php?f=ea5ec51b388f2c0d9c.... « Les systèmes de censure ne peuvent donc pas savoir ce que recherche une personne » expliquent les auteurs du projet. On pourra tester ce mécanisme
sur cette page.
dents sur cette image : les filtres ne trouveront ni marquage, ni texte, ou mot clef prohibé. Pour éviter que le serveur Picidae placé sur un site quelconque soit lui-même filtré ou placé liste noire, ses auteurs déconseillent d’utiliser l’expression Picidae sur le site web, ou dans le nom des images générées, par exemple.
Précision : ce mécanisme n’est pas centralisé sur un site. Qu’on soit au Mexique, à Paris, Berlin ou Rio, quiconque peut installer un serveur Picidae et participer à ce grand manifeste pour un internet libéré, avec tous les abus que cela peut produire. C’est d’ailleurs la clef de la réussite de Picidae, du moins tant qu’une parade n'aura pas été trouvée chez les détenteurs de paires de ciseaux.
En cadeau le lien du site officiel : http://www.picidae.net/lang-pref/fr/
Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.pcinpact.com
Si vous invoquez un serveur picidae, un formulaire apparait pour vous permettre de saisir l'url d'une page web. Ensuite, le serveur crée une image du site. L'image est cliquable de sorte qu'il est possible de naviguer sur le site.Il a été testé en Chine et s'est avéré efficace pour contourner Le grand pare feu de Chine (voir Censure de l'Internet en République populaire de Chine). Il semble tout de même que le serveur de test proposé sur le site soit maintenant inaccessible depuis la Chine.
« Une requête (au mois d’avril 2007) dans Google via picidae pour le mot « min zhu » qui signifie démocratie en chinois donne 69 900 000 résultats, la même recherche dans google.cn donne 480 000 réponses ».On peut noter que Huang Qi, cyberdissident récompensé par RSF fait partie des utilisateurs.
Le serveur picidae crée des images des pages à consulter en gardant actif les liens.Il n'existe pas un serveur identifiable, puisque picidae est un logiciel libre que n'importe qui peut installer sur son ordinateur.
Pour lutter contre la censure sur le net, le projet libre Picidae est une alternative à suivre de près. Le nom Picidae signifie en latin pivert, il est inspiré du Mauerspechte soit pivert du mur, surnom des premiers démolisseurs du mur de Berlin en 1989.
Une image qui vaut mille mots
Comment fonctionne ce projet ? Plutôt que de tenter vainement la consultation d’un site depuis un pays censeur, l’utilisateur se connecte sur un serveur Picidae installé sur un site, pour y entrer l’URL normalement inaccessible.
Le serveur, qui joue aussi le rôle de proxy, va alors prendre les choses en main et tout simplement réaliser une photo du site web requêté. Bon point : il conservera actifs les liens dans l’image. Il utilise à cette fin un calque (image map) plutôt que les balises HTML classiques. Mieux encore, de la même manière, les formulaires restent actifs et l’on peut donc utiliser le site presque naturellement. Si le contenu de Google.com est filtré en Chine, en passant par un serveur et proxy Pididae, on parvient à déjouer la grande barrière de feu installée par les autorités en place.
Les requêtes seront chiffrées avant envoi (par exemple, la requête http://www.PCINpact.com devient pici.picidae.net/browse.php?f=ea5ec51b388f2c0d9c.... « Les systèmes de censure ne peuvent donc pas savoir ce que recherche une personne » expliquent les auteurs du projet. On pourra tester ce mécanisme
sur cette page.
dents sur cette image : les filtres ne trouveront ni marquage, ni texte, ou mot clef prohibé. Pour éviter que le serveur Picidae placé sur un site quelconque soit lui-même filtré ou placé liste noire, ses auteurs déconseillent d’utiliser l’expression Picidae sur le site web, ou dans le nom des images générées, par exemple.
Précision : ce mécanisme n’est pas centralisé sur un site. Qu’on soit au Mexique, à Paris, Berlin ou Rio, quiconque peut installer un serveur Picidae et participer à ce grand manifeste pour un internet libéré, avec tous les abus que cela peut produire. C’est d’ailleurs la clef de la réussite de Picidae, du moins tant qu’une parade n'aura pas été trouvée chez les détenteurs de paires de ciseaux.
En cadeau le lien du site officiel : http://www.picidae.net/lang-pref/fr/
Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.pcinpact.com