Un chat est entré dans l'histoire de la médecine en recevant deux pattes bioniques, une première mondiale qui pourrait ouvrir la voie à un traitement similaire pour les humains.
Oscar, un chat de deux ans et demi dont l'extrémité des pattes arrière a été amputée par une moissonneuse, peut désormais marcher, courir et sauter comme avant, grâce à ses implants mécaniques. Ses nouvelles pattes artificelles ont été attachées à ses chevilles grâce à l'hydroxyapatite, une substance qui favorise le développement de l'os et de la peau autour des prothèses, sans aucune trace d'infection.
L'opération, exécutée par le vétérinaire Noel Fitzpatrick, a coûté 4.000 livres. Le vétérinaire, qui a fait l'objet d'un documentaire de la BBC intitulé "The Bionic Vet", estime que cette technique pourrait bouleverser le futur de l'orthopédie. (7sur7)
Le félin avait eu ses pattes arrière arrachées au niveau des chevilles par une moissonneuse.
Le chirurgien spécialiste des prothèses, Noel Fitzpatrick, a créé pour le chat une prothèse présentée comme une première mondiale. Au cours d'une opération de trois heures, l'équipe vétérinaire a inséré une cheville en perçant les os des pattes postérieures.
Les implants attachés aux os ont été recouverts d'hydroxyapatite, une substance qui aide les cellules osseuses à croître et s'attacher au métal. La peau forme ainsi une barrière à l'extrémité de la cheville, qui devrait empêcher des infections potentielles. Traitement possible chez les humains
«Oscar peut à présent gambader et sauter comme tous les autres chats», a souligné le chirurgien. Le félin de deux ans et demi avait été amputé de ses pattes arrières par une moissonneuse alors qu'il faisait une sieste au soleil.
Kate Nolan, la maîtresse du chat a souligné qu'elle et son mari «s'étaient posés beaucoup de questions et que leur principale inquiétude concernant cette opération était de savoir si elle était dans l'intérêt d'Oscar et lui offrirait une meilleure qualité de vie».
«Ce genre de procédure est d'avant-garde et aura aussi une incidence sur la médecine pour les hommes, donc les enseignements tirés de la façon dont on a traité Oscar pourraient permettre des progrès pour des traitements similaires chez des humains», a ajouté Mike Nolan, le maître du chat.
Sources AFP