Premièrement, il faudrait savoir ce qu'est ce fameux cannabis !
Du latin Cannabis sativa L ou chanvre,est une espèce de plante annuelle, de la famille des Cannabaceae.
Le chanvre fut très largement utilisé par le passé, et il côtoie l'être humain depuis le Néolithique. Il a toutefois peu à peu été interdit ou fortement réglementé au cours du XXe siècle en raison de ses propriétés psychotropes.
Le chanvre est largement utilisé pour ses propriétés psychotropes, c'est le cas essentiellement de trois des quatre sous-espèces qui peuvent être consommées directement après la récolte, :
* cannabis sativa
* cannabis indica
* cannabis afghanica
Cannabis ruderalis n'est utilisé que pour effectuer des croisements en vue d'obtenir une meilleure résistance et une floraison plus précoce, cette sous-espèce ayant trop peu d'effets psychotropes.
Actuellement, presque tous les cultivars utilisés pour l'auto-consommation, sont des hybrides de ces quatre espèces. Pour la production d'hybrides on utilise essentiellement cannabis indica et cannabis sativa.
Le cannabis peut se présenter sous plusieurs formes :
Exemple de « tête » de cannabis.
- des fleurs séchées femelles (qui forment les « têtes » ou « cocottes »), appelées marijuana, ou des feuilles séchées (habituellement, les feuilles de la couronne fleurie des plantes femelles, appelées feuilles de manucure) ;
- de la résine de cannabis (le haschisch), qui est un dérivé de la plante séchée, aggloméré en blocs après fabrication ;
- de l'huile de cannabis qui est un concentré issu d'une extraction à l'aide de solvants (alcool, gaz pour briquets principalement) séparation dans de l'eau où l'huile surnage puis évaporation du solvant ;
- de pollen, appelé ainsi par analogie avec le pollen des botanistes mais qui n'a en réalité rien à voir. Il s'agit de la poudre obtenue en récupérant les glandes productrices de résines qui tombent de la plante par frottement. On parle alors de trichomes. Le vrai pollen de la plante, poussière jaune produite par les pieds mâles au moment de leur reproduction, ne contient pas de substance active ;
- de skuff qui n'est autre que tout type de feuille manucure rapé a l'aide de tisus
Il est généralement consommé avec du tabac dans des cigarettes artisanales appelées joints ou pétards. D'autres modes de consommation existent : gâteaux (« space cakes »), infusions, vaporisation qui ne présentent pas les dangers liés aux produits de combustion cancérigènes : goudrons, oxyde de carbone, etc.
En 1998, Bernard Roques, un professeur français membre de l'Académie des sciences, présente une approche globale considérant à la fois les propriétés pharmacologiques des produits psychotropes et les problèmes et risques sanitaires et sociaux liés à la consommation de ces produits.
En a parte, cetain vous dirons qu'ils n'ont aucune dépendance face à ce produit, moi personnellement je crois que s'ils n'en dépendaient pas ...qu'ils n'en fumeraient certainement pas !
Soit,
Ce produit est un psychotropes et donc par là on entend une substance qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux, sans préjuger de sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, ni de son éventuelle toxicité. En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience (états modifiés de conscience) ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.
Voilà pour ce mot un peu galvaudé !
La consommation répétée et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique, moyenne à forte selon les personnes. Les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime. Toutefois, la consommation régulière, qui souvent révèle des problèmes sous-jacents, est préoccupante, particulièrement chez les ados.
- le cannabis augmente les troubles du sommeil : un jeune peut en arriver à ne plus pouvoir dormir sans avoir pris un ou plusieurs joints ;
- le frein motivationnel va entraîner une difficulté à arrêter le cannabis, par incapacité à se motiver pour arrêter tout simplement !
Quels sont les effets néfastes du cannabis ?
- Le cannabis multiplie par 4 le risque de développer des symptômes dépressifs et fumer du cannabis peut aggraver une dépression déjà existante. Dans ce cas, il s'agit en fait de dépressions sous-jacentes relativement bien supportées jusque-là et qui se trouvent subitement fortement intensifiées. La consommation de cannabis entraîne un trouble important de la motivation. Cet élément peut sembler moins grave, mais il est très fréquemment présent chez tous les fumeurs. De quoi s'agit-il ?
D'une négligence de soi (pas envie de s'habiller, de se laver…), une distractibilité et une léthargie (pouvoir regarder par la fenêtre pendant des heures…), un appauvrissement intellectuel (troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire…). Ce manque de motivation peut ressembler à une dépression, mais il ne peut être amélioré par un traitement antidépresseur.
Les conséquences peuvent être dramatiques sur les projets professionnels : un adolescent, jusque-là intéressé par une voie professionnelle, peut s'en désintéresser totalement, et laisser passer des chances de préparer un avenir qui lui aurait convenu parfaitement.
- De fortes doses entraînent rapidement des difficultés, perturbent la perception du temps, la perception visuelle, la mémoire immédiate et provoquent une léthargie, ce qui peut être particulièrement dangereux au volant ou en cas d'utilisation de certaines machines.
-En cas de consommation régulière, le cannabis peut entraîner des difficultés de concentration, des difficultés scolaires accompagnés de risques sociaux (isolement, contacts marginaux…), et peut même chez certaines personnes déclencher des hallucinations, un sentiment de persécution…, ces effets pouvant se traduire par une forte anxiété.
-Il a été démontré que le cannabis peut déclencher une grave maladie mentale, la schizophrénie, si la consommation débute avant l'âge de 15 ans. Une étude a d'ailleurs démontré une augmentation de 30% du risque de schizophrénie à l'âge adulte.
Chez les schizophrènes, l'usage de cannabis peut entraîner des délires importants, intensifiant la pathologie.
-L'usage de cannabis augmente le nombre de comportements à risques potentiellement très graves, voire mortels : conduite dangereuse, abus sexuels, non usage de préservatifs, défonce…
-Selon la personne, la quantité consommée et la composition du produit, le cannabis peut entraîner des effets physiques : palpitations, diminution de la salivation (bouche sèche), gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges) et parfois sensation de nausée.
- Lorsqu'on fume un joint, le volume de fumée inhalée est jusqu'à quatre fois plus important qu'avec une cigarette classique de tabac. Avec des bouffées plus profondes et un blocage plus long de la respiration, les quantités de monoxyde de carbone et de goudron entrant dans les poumons sont considérablement plus élevées. De plus, le goudron contenu dans le cannabis renferme 50% de plus de carcinogènes, agents susceptibles de provoquer le cancer.
Ainsi, fumer trois joints de cannabis pur est aussi nocif pour les poumons que fumer 20 cigarettes. Si le joint mélange cannabis et tabac, les risques se multiplient.
Le cannabis et les drogues dites « dures » soit les hallucinogènes, l'XTC- qui a un effet stimulant et hallucinogène- ou encore la cocaïne, touchent de plus en plus les jeunes.
Le centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs (CRIOC), va jusqu'à constater que « la consommation de drogues dures par des jeunes de 12 à 17 ans a doublé en deux ans. » En 2009, 5,8% des jeunes ont consommé ces substances, tandis que le pourcentage était encore de 2,8% en 2007.
Malgré le fait que les 12-17 soient bien conscients (78 %) de l'effet accoutumant de cette drogue, près d'un quart d'entre eux se reconnaissent dépendants du cannabis et seuls 9 % essaient d'arrêter ou on déjà passé le stade d'une autre consommation !
Désolé, j'aime bien de rire, mais là grince des dents
Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.belgium.be
http://users.skynet.be/toxicomanie/cannabis.htm
http://www.futura-sciences.com/
http://www.opladis.be/
http://levif.rnews.be/
Du latin Cannabis sativa L ou chanvre,est une espèce de plante annuelle, de la famille des Cannabaceae.
Le chanvre fut très largement utilisé par le passé, et il côtoie l'être humain depuis le Néolithique. Il a toutefois peu à peu été interdit ou fortement réglementé au cours du XXe siècle en raison de ses propriétés psychotropes.
Le chanvre est largement utilisé pour ses propriétés psychotropes, c'est le cas essentiellement de trois des quatre sous-espèces qui peuvent être consommées directement après la récolte, :
* cannabis sativa
* cannabis indica
* cannabis afghanica
Cannabis ruderalis n'est utilisé que pour effectuer des croisements en vue d'obtenir une meilleure résistance et une floraison plus précoce, cette sous-espèce ayant trop peu d'effets psychotropes.
Actuellement, presque tous les cultivars utilisés pour l'auto-consommation, sont des hybrides de ces quatre espèces. Pour la production d'hybrides on utilise essentiellement cannabis indica et cannabis sativa.
Le cannabis peut se présenter sous plusieurs formes :
Exemple de « tête » de cannabis.
- des fleurs séchées femelles (qui forment les « têtes » ou « cocottes »), appelées marijuana, ou des feuilles séchées (habituellement, les feuilles de la couronne fleurie des plantes femelles, appelées feuilles de manucure) ;
- de la résine de cannabis (le haschisch), qui est un dérivé de la plante séchée, aggloméré en blocs après fabrication ;
- de l'huile de cannabis qui est un concentré issu d'une extraction à l'aide de solvants (alcool, gaz pour briquets principalement) séparation dans de l'eau où l'huile surnage puis évaporation du solvant ;
- de pollen, appelé ainsi par analogie avec le pollen des botanistes mais qui n'a en réalité rien à voir. Il s'agit de la poudre obtenue en récupérant les glandes productrices de résines qui tombent de la plante par frottement. On parle alors de trichomes. Le vrai pollen de la plante, poussière jaune produite par les pieds mâles au moment de leur reproduction, ne contient pas de substance active ;
- de skuff qui n'est autre que tout type de feuille manucure rapé a l'aide de tisus
Il est généralement consommé avec du tabac dans des cigarettes artisanales appelées joints ou pétards. D'autres modes de consommation existent : gâteaux (« space cakes »), infusions, vaporisation qui ne présentent pas les dangers liés aux produits de combustion cancérigènes : goudrons, oxyde de carbone, etc.
En 1998, Bernard Roques, un professeur français membre de l'Académie des sciences, présente une approche globale considérant à la fois les propriétés pharmacologiques des produits psychotropes et les problèmes et risques sanitaires et sociaux liés à la consommation de ces produits.
En a parte, cetain vous dirons qu'ils n'ont aucune dépendance face à ce produit, moi personnellement je crois que s'ils n'en dépendaient pas ...qu'ils n'en fumeraient certainement pas !
Soit,
Ce produit est un psychotropes et donc par là on entend une substance qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux, sans préjuger de sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, ni de son éventuelle toxicité. En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience (états modifiés de conscience) ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.
Voilà pour ce mot un peu galvaudé !
La consommation répétée et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique, moyenne à forte selon les personnes. Les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime. Toutefois, la consommation régulière, qui souvent révèle des problèmes sous-jacents, est préoccupante, particulièrement chez les ados.
- le cannabis augmente les troubles du sommeil : un jeune peut en arriver à ne plus pouvoir dormir sans avoir pris un ou plusieurs joints ;
- le frein motivationnel va entraîner une difficulté à arrêter le cannabis, par incapacité à se motiver pour arrêter tout simplement !
Quels sont les effets néfastes du cannabis ?
- Le cannabis multiplie par 4 le risque de développer des symptômes dépressifs et fumer du cannabis peut aggraver une dépression déjà existante. Dans ce cas, il s'agit en fait de dépressions sous-jacentes relativement bien supportées jusque-là et qui se trouvent subitement fortement intensifiées. La consommation de cannabis entraîne un trouble important de la motivation. Cet élément peut sembler moins grave, mais il est très fréquemment présent chez tous les fumeurs. De quoi s'agit-il ?
D'une négligence de soi (pas envie de s'habiller, de se laver…), une distractibilité et une léthargie (pouvoir regarder par la fenêtre pendant des heures…), un appauvrissement intellectuel (troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire…). Ce manque de motivation peut ressembler à une dépression, mais il ne peut être amélioré par un traitement antidépresseur.
Les conséquences peuvent être dramatiques sur les projets professionnels : un adolescent, jusque-là intéressé par une voie professionnelle, peut s'en désintéresser totalement, et laisser passer des chances de préparer un avenir qui lui aurait convenu parfaitement.
- De fortes doses entraînent rapidement des difficultés, perturbent la perception du temps, la perception visuelle, la mémoire immédiate et provoquent une léthargie, ce qui peut être particulièrement dangereux au volant ou en cas d'utilisation de certaines machines.
-En cas de consommation régulière, le cannabis peut entraîner des difficultés de concentration, des difficultés scolaires accompagnés de risques sociaux (isolement, contacts marginaux…), et peut même chez certaines personnes déclencher des hallucinations, un sentiment de persécution…, ces effets pouvant se traduire par une forte anxiété.
-Il a été démontré que le cannabis peut déclencher une grave maladie mentale, la schizophrénie, si la consommation débute avant l'âge de 15 ans. Une étude a d'ailleurs démontré une augmentation de 30% du risque de schizophrénie à l'âge adulte.
Chez les schizophrènes, l'usage de cannabis peut entraîner des délires importants, intensifiant la pathologie.
-L'usage de cannabis augmente le nombre de comportements à risques potentiellement très graves, voire mortels : conduite dangereuse, abus sexuels, non usage de préservatifs, défonce…
-Selon la personne, la quantité consommée et la composition du produit, le cannabis peut entraîner des effets physiques : palpitations, diminution de la salivation (bouche sèche), gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges) et parfois sensation de nausée.
- Lorsqu'on fume un joint, le volume de fumée inhalée est jusqu'à quatre fois plus important qu'avec une cigarette classique de tabac. Avec des bouffées plus profondes et un blocage plus long de la respiration, les quantités de monoxyde de carbone et de goudron entrant dans les poumons sont considérablement plus élevées. De plus, le goudron contenu dans le cannabis renferme 50% de plus de carcinogènes, agents susceptibles de provoquer le cancer.
Ainsi, fumer trois joints de cannabis pur est aussi nocif pour les poumons que fumer 20 cigarettes. Si le joint mélange cannabis et tabac, les risques se multiplient.
Le cannabis et les drogues dites « dures » soit les hallucinogènes, l'XTC- qui a un effet stimulant et hallucinogène- ou encore la cocaïne, touchent de plus en plus les jeunes.
Le centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs (CRIOC), va jusqu'à constater que « la consommation de drogues dures par des jeunes de 12 à 17 ans a doublé en deux ans. » En 2009, 5,8% des jeunes ont consommé ces substances, tandis que le pourcentage était encore de 2,8% en 2007.
Malgré le fait que les 12-17 soient bien conscients (78 %) de l'effet accoutumant de cette drogue, près d'un quart d'entre eux se reconnaissent dépendants du cannabis et seuls 9 % essaient d'arrêter ou on déjà passé le stade d'une autre consommation !
Désolé, j'aime bien de rire, mais là grince des dents
Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.belgium.be
http://users.skynet.be/toxicomanie/cannabis.htm
http://www.futura-sciences.com/
http://www.opladis.be/
http://levif.rnews.be/