Ils sont plus de 6000 en France ! Les coupeurs de feu sont répartis dans toute la France (surtout dans les campagnes) et dans beaucoup d’autres pays (notamment la Suisse et la Belgique où ils sont réputés).
J'ai les pieds sur terre, mais en regardant un reportage à la télévision sur la RTBf, je suis resté sur le cul !
Initié par un proche ou un ancêtre le « coupeur de feu » possède ce don jusqu’à ce qu’il se sente trop faible pour l’exercer. Dans ce cas il lui faudra alors à son tour choisir un successeur en lui livrant « le secret » !
Jusque là on se croirai dans un film fantastique, mais non......
Quelques lignes que j'ai trouvé pour en savoir un peu plus !
Barreurs et Panseurs de secret en médecine rurale (de Bernard Peter) résumé par Nicole C.
Renaissance Traditionnelle N°21/22 - Juillet/Octobre 1975.
p 82 – Tome VI
Définition :
Tout d'abord ce qu'on appelle le Panseur de secret ou, selon les régions, le Charmeur, le Leveur de sorts ou encore le Barreur.
Devant la maladie et la mort s'est toujours posé le problème métaphysique du mal. L'esprit du mal c'était Satan. Aussi pour l'imagination populaire, encore imprégnée de la mentalité des primitifs, la maladie était une puissance mauvaise, extérieure à l'individu et qui assaillait comme le vampire le fait du dormeur...
Aussi la fonction essentielle du panseur de secret rejoint-elle celle du leveur de sorts. Considérés sous l'aspect particulier des guérisseurs, les barreurs s'opposent aux divers individus qui déclarent guérir les maladies en se réclamant de disciplines étrangères à l'usage du DON-SECRET traditionnel (magnétiseurs, radiesthésistes etc...)
Les panseurs se situent en effet sur le plan religieux commun et expriment les convictions courantes du milieu où les malades et eux-mêmes vivent journellement.
L'instruction et la culture générale des panseurs est incontestablement inférieure à celle de la plupart des autre guérisseurs dont l'activité se consacre uniquement à traiter une clientèle nombreuse venue de loin.
Les panseurs de secret sont souvent cultivateurs, forgerons ou bucherons menant une existence souvent misérable. En échange ils reçoivent en gratification, un morceau de lard lorsque l'on tue le cochon, prêt d'outils, ou aide aux labours, alors que les guérisseurs professionnels reçoivent de l'argent plus ou moins déguisé, en gratifications spontanées pour éviter l'illégalité.
Transmission du pouvoir :
Traditionnellement les pouvoirs héréditaires font partis du patrimoine familial : Ils se transmettent de pères en fils et à l'aîné des enfants : en l'absence de cette condition, c'est à l'aîné des filles que peut passer l'héritage (Berry et région nantaise par ex. garçon de la même mère)
Dans certaine famille (en Bretagne) les héritiers du secret doivent appartenir à tour de rôle au sexe féminin ou masculin.
Transmission par élection :
Il s'agit là d'une manifestation surnaturelle, conséquence même du caractère miraculeux attribué aux leveurs et aux jeteurs de sorts.
En maintes contrées (Poitou et Berry notamment) le 7°garçon de la même mère (sans qu'il y ait eu de filles entre les naissances) possède le pouvoir ; c'est le marcou, qui portait paraît-il sur le corps une marque caractéristique (croix, triangle...)
En Normandie le marcou est la 7° fille. En Dordogne le don est attribué au 7° enfant ou au 3° d'une famille de 7, ou encore à l'enfant né le troisième jour du 7° mois.
Aussi retrouvons-nous une valeur symbolique à ces chiffres.
Souvent l'élection favorise l'enfant posthume : c'est le cas de l'enfant qui n'a pas encore l'âge de raison (7 ans) lorsque son père est mort. Dans ce cas c'est la souffrance qui justifie l'élection.
Les pouvoirs et les traditions des Saints :
A cette idée de souffrance, se rattachent les pouvoirs des Saints guérisseurs presque toujours invoqués ; le nombre des Saints devint rapidement imposants de même que celui des maladies qu'ils étaient censés guérir.
On peut en extraire : 18 Saints contre les coliques, 10 contre les convulsions, 20 contre les maux de dents, 37 contre l'épilepsie, 123 contre les fièvres, etc...
Les pouvoirs de ces Saints leurs étaient attribués par les souffrances qu'ils avaient subies.
Donc aussi on donnait leur nom à la maladie. Ex :La maladie de St Fiacre correspondait aux hémorroïdes
Celle de St Antoine à la gangrène, celle de st Jean à la l'épilepsie etc...
Erasme guérit les maux de ventre parce que martyrisé aux entrailles, St Eustache les brûlures parce qu'il fut enfermé dans un bœuf d'airain incandescent. D'autres en rapport avec des légendes
Il existe enfin des fonctions magiques liées aux consonances de leur patronyme : St Langouet guérit des langueurs, St Clair les maladies d'yeux, St Aignant la teigne, St Genoux les rhumatismes...
Don des pouvoirs par recherche volontaire :
En l'absence d'héritage ou d'élection, la tradition autorisait l'emploi de divers procédés permettant de se procurer les pouvoirs médicaux-magiques.
Par ex : pour avoir le droit de toucher, on fait une croix le 1° jour de mai dans l'écorce d'un pommier qui n'a jamais porté de fruit, on passe le pouce et l'index dans la croix en disant : arbre donne-moi le pouvoir de guérir tout panari, la fièvre et tout mal que je toucherai. Une fois devait suffire.
Parfois le malade exerce lui-même une action magique lorsqu'il guérit après que le Panseur lui ait indiqué les gestes ou les formules à effectuer. Et avec, récitez un Pater et un Ave.
Enfin dans l'apprentissage professionnel il n'était pas rare d'inclure dans l'apprentissage quelques actes médico-magiques utiles au travail :
On apprenait aux bergères les formules permettant aux moutons de dégonfler.
Spécialisation des pouvoirs et disciplines imposées dans leur exercice :
Le médecin et le vétérinaire ne sont appelés que lorsque la maladie ne concerne pas la magie.
Nous l'avons vus les pouvoirs ne peuvent être légués à n'importe qui.
Les formules étaient murmurées, ou bien le texte indéchiffrable par retournement ou d'un mauvais Latin représentant une langue secrète.
Le mystère ainsi entretenu, trouve écho dans la clientèle qui accorde sa confiance à des techniques paranormales qui lui demeurent inaccessible
Conditions et techniques à l'exercice :
La première est l'union du malade et du guérisseur par un véritable acte de foi : Avant tout il faut croire et avoir la dévotion. Le malade ne doit parler à personne lorsqu'il se rend chez le Panseur qui s'entoure de recueillement et récitent tous deux un Pater et un Ave qui est l'origine du nom du Barreur et qui dessine de la main sur le mal, 3 signes de croix après avoir cerclé 3 fois du doigt.
La dernière séance correspondra à un vendredi, ou bien la démarche coïncidera avec la fête patronale. Par ex : celle de la st Jean pour conjurer le mauvais sort, la veille dans le Berry, on cueille le Frêne et l'Aulne avec la formule au lever ou après le coucher du soleil.
Efficacité en lune dure (pleine lune) ou lune tendre (1° quartier)
Pour en revenir aux Barreurs, qui furent nombreux en Puysaye (région située entre la Nièvre et l'Yonne, avec des initiés redoutables qui détenaient des pouvoirs et des secrets mystérieux sur les maléfices inconnus des simples mortels. Et c'est pour cela qu'ils étaient considérés comme des demi-Dieux.
Voici quelques échantillons des formules qu'ils se transmettaient de génération en génération assorties de gestes rituels à la vertu magique.
Pour arrêter le sang : dites consummatum + resurexi + betu + barroch
Pour guérir les brûlures dites 3 fois : feu de Dieu perds de ta valeur, Esoenareth et appliquez dessus de la confiture aux groseilles.
Pour l'Amour : prenez du trèfle à quatre feuilles, mettez-le dans de l'eau bénite, faites-le sentir à la personne dont vous voulez être aimé, faites une prière dessus et dites 3 Pater et un Ave.
Mettre un doigt sur l'endroit de la maladie et dire je t'arrête au nom du Père du fils et du St esprit plus 3 Pater et 3 Ave.
Causes de telle survivance en Puysaye :
L'étymologie du nom « Puysaye » est déjà révélateur : la 1ère syllabe viendrait de poiser, verbe celtique voulant dire enfoncer dans la boue.une dérive, le nom de poel signifiant lac, marais, étang.
Géologiquement, les zones sont constituées de couches humides et imperméables, zones marécageuses, nombreux étangs, quadrillage extrême du paysage morcelé par une infinité de haies, de chemins creux et de sous-bois désordonnés. D'où la difficulté de circulation qui y a régné depuis longtemps.
On conçoit que dans un tel habitat aient pu se développer maintes superstitions et y survivre de nombreuses légendes.
On relève en effet sur les statistiques sanitaires de la fin du siècle dernier que dans ces régions, la vie moyenne des habitants y était la plus faible (entre 29 et 37 ans)
Ainsi, difficulté de circulation, maladie, unions consanguines, débilité, dispersions de l'habitat, tous éléments liés au terroir, expliquent que des pratiques médicales aussi surprenantes aient pu survivre tardivement.
Conclusion :
Si l'on considère les autres régions de France où de telles traditions ont pu se maintenir, il s'agit du Berry, du Poitou, de la Normandie, de la Mayenne, et de la Vendée etc... Ainsi toutes régions où l'on rencontre sous-sols et habitats semblables.
Aussi constate-t-on l'importance des liens qui unissent l'homme et ses traditions au sol qu'il habite et donc l'extrême dépendance qui existe entre lui et la terre nourricière dont-il est issu.
Naturellement, l'assainissement des terres, leur remembrement et leur nivellement (hélas souvent regrettable en Puysaye), l'amélioration des voies de communication, la scolarisation et le développement sanitaire, font que ces traditions ancestrales sont de plus en plus rares et ne constituent que des faits isolés, rejoindront bientôt ce que l'on peut appeler l'archéosociologie
Là question que je me pose maintenant c'est de savoir où en trouver un !
Sur beaucoup de forum, on a des témoignages assez poignant de personnes qui ont eu droit à une guérison complète après une brûlure, mais je ne trouve aucune adresse, mail, téléphone ......
Si quelqu'un a de l'info , là dessus çà m'intéresse !
J'ai les pieds sur terre, mais en regardant un reportage à la télévision sur la RTBf, je suis resté sur le cul !
Initié par un proche ou un ancêtre le « coupeur de feu » possède ce don jusqu’à ce qu’il se sente trop faible pour l’exercer. Dans ce cas il lui faudra alors à son tour choisir un successeur en lui livrant « le secret » !
Jusque là on se croirai dans un film fantastique, mais non......
Quelques lignes que j'ai trouvé pour en savoir un peu plus !
Barreurs et Panseurs de secret en médecine rurale (de Bernard Peter) résumé par Nicole C.
Renaissance Traditionnelle N°21/22 - Juillet/Octobre 1975.
p 82 – Tome VI
Définition :
Tout d'abord ce qu'on appelle le Panseur de secret ou, selon les régions, le Charmeur, le Leveur de sorts ou encore le Barreur.
Devant la maladie et la mort s'est toujours posé le problème métaphysique du mal. L'esprit du mal c'était Satan. Aussi pour l'imagination populaire, encore imprégnée de la mentalité des primitifs, la maladie était une puissance mauvaise, extérieure à l'individu et qui assaillait comme le vampire le fait du dormeur...
Aussi la fonction essentielle du panseur de secret rejoint-elle celle du leveur de sorts. Considérés sous l'aspect particulier des guérisseurs, les barreurs s'opposent aux divers individus qui déclarent guérir les maladies en se réclamant de disciplines étrangères à l'usage du DON-SECRET traditionnel (magnétiseurs, radiesthésistes etc...)
Les panseurs se situent en effet sur le plan religieux commun et expriment les convictions courantes du milieu où les malades et eux-mêmes vivent journellement.
L'instruction et la culture générale des panseurs est incontestablement inférieure à celle de la plupart des autre guérisseurs dont l'activité se consacre uniquement à traiter une clientèle nombreuse venue de loin.
Les panseurs de secret sont souvent cultivateurs, forgerons ou bucherons menant une existence souvent misérable. En échange ils reçoivent en gratification, un morceau de lard lorsque l'on tue le cochon, prêt d'outils, ou aide aux labours, alors que les guérisseurs professionnels reçoivent de l'argent plus ou moins déguisé, en gratifications spontanées pour éviter l'illégalité.
Transmission du pouvoir :
Traditionnellement les pouvoirs héréditaires font partis du patrimoine familial : Ils se transmettent de pères en fils et à l'aîné des enfants : en l'absence de cette condition, c'est à l'aîné des filles que peut passer l'héritage (Berry et région nantaise par ex. garçon de la même mère)
Dans certaine famille (en Bretagne) les héritiers du secret doivent appartenir à tour de rôle au sexe féminin ou masculin.
Transmission par élection :
Il s'agit là d'une manifestation surnaturelle, conséquence même du caractère miraculeux attribué aux leveurs et aux jeteurs de sorts.
En maintes contrées (Poitou et Berry notamment) le 7°garçon de la même mère (sans qu'il y ait eu de filles entre les naissances) possède le pouvoir ; c'est le marcou, qui portait paraît-il sur le corps une marque caractéristique (croix, triangle...)
En Normandie le marcou est la 7° fille. En Dordogne le don est attribué au 7° enfant ou au 3° d'une famille de 7, ou encore à l'enfant né le troisième jour du 7° mois.
Aussi retrouvons-nous une valeur symbolique à ces chiffres.
Souvent l'élection favorise l'enfant posthume : c'est le cas de l'enfant qui n'a pas encore l'âge de raison (7 ans) lorsque son père est mort. Dans ce cas c'est la souffrance qui justifie l'élection.
Les pouvoirs et les traditions des Saints :
A cette idée de souffrance, se rattachent les pouvoirs des Saints guérisseurs presque toujours invoqués ; le nombre des Saints devint rapidement imposants de même que celui des maladies qu'ils étaient censés guérir.
On peut en extraire : 18 Saints contre les coliques, 10 contre les convulsions, 20 contre les maux de dents, 37 contre l'épilepsie, 123 contre les fièvres, etc...
Les pouvoirs de ces Saints leurs étaient attribués par les souffrances qu'ils avaient subies.
Donc aussi on donnait leur nom à la maladie. Ex :La maladie de St Fiacre correspondait aux hémorroïdes
Celle de St Antoine à la gangrène, celle de st Jean à la l'épilepsie etc...
Erasme guérit les maux de ventre parce que martyrisé aux entrailles, St Eustache les brûlures parce qu'il fut enfermé dans un bœuf d'airain incandescent. D'autres en rapport avec des légendes
Il existe enfin des fonctions magiques liées aux consonances de leur patronyme : St Langouet guérit des langueurs, St Clair les maladies d'yeux, St Aignant la teigne, St Genoux les rhumatismes...
Don des pouvoirs par recherche volontaire :
En l'absence d'héritage ou d'élection, la tradition autorisait l'emploi de divers procédés permettant de se procurer les pouvoirs médicaux-magiques.
Par ex : pour avoir le droit de toucher, on fait une croix le 1° jour de mai dans l'écorce d'un pommier qui n'a jamais porté de fruit, on passe le pouce et l'index dans la croix en disant : arbre donne-moi le pouvoir de guérir tout panari, la fièvre et tout mal que je toucherai. Une fois devait suffire.
Parfois le malade exerce lui-même une action magique lorsqu'il guérit après que le Panseur lui ait indiqué les gestes ou les formules à effectuer. Et avec, récitez un Pater et un Ave.
Enfin dans l'apprentissage professionnel il n'était pas rare d'inclure dans l'apprentissage quelques actes médico-magiques utiles au travail :
On apprenait aux bergères les formules permettant aux moutons de dégonfler.
Spécialisation des pouvoirs et disciplines imposées dans leur exercice :
Le médecin et le vétérinaire ne sont appelés que lorsque la maladie ne concerne pas la magie.
Nous l'avons vus les pouvoirs ne peuvent être légués à n'importe qui.
Les formules étaient murmurées, ou bien le texte indéchiffrable par retournement ou d'un mauvais Latin représentant une langue secrète.
Le mystère ainsi entretenu, trouve écho dans la clientèle qui accorde sa confiance à des techniques paranormales qui lui demeurent inaccessible
Conditions et techniques à l'exercice :
La première est l'union du malade et du guérisseur par un véritable acte de foi : Avant tout il faut croire et avoir la dévotion. Le malade ne doit parler à personne lorsqu'il se rend chez le Panseur qui s'entoure de recueillement et récitent tous deux un Pater et un Ave qui est l'origine du nom du Barreur et qui dessine de la main sur le mal, 3 signes de croix après avoir cerclé 3 fois du doigt.
La dernière séance correspondra à un vendredi, ou bien la démarche coïncidera avec la fête patronale. Par ex : celle de la st Jean pour conjurer le mauvais sort, la veille dans le Berry, on cueille le Frêne et l'Aulne avec la formule au lever ou après le coucher du soleil.
Efficacité en lune dure (pleine lune) ou lune tendre (1° quartier)
Pour en revenir aux Barreurs, qui furent nombreux en Puysaye (région située entre la Nièvre et l'Yonne, avec des initiés redoutables qui détenaient des pouvoirs et des secrets mystérieux sur les maléfices inconnus des simples mortels. Et c'est pour cela qu'ils étaient considérés comme des demi-Dieux.
Voici quelques échantillons des formules qu'ils se transmettaient de génération en génération assorties de gestes rituels à la vertu magique.
Pour arrêter le sang : dites consummatum + resurexi + betu + barroch
Pour guérir les brûlures dites 3 fois : feu de Dieu perds de ta valeur, Esoenareth et appliquez dessus de la confiture aux groseilles.
Pour l'Amour : prenez du trèfle à quatre feuilles, mettez-le dans de l'eau bénite, faites-le sentir à la personne dont vous voulez être aimé, faites une prière dessus et dites 3 Pater et un Ave.
Mettre un doigt sur l'endroit de la maladie et dire je t'arrête au nom du Père du fils et du St esprit plus 3 Pater et 3 Ave.
Causes de telle survivance en Puysaye :
L'étymologie du nom « Puysaye » est déjà révélateur : la 1ère syllabe viendrait de poiser, verbe celtique voulant dire enfoncer dans la boue.une dérive, le nom de poel signifiant lac, marais, étang.
Géologiquement, les zones sont constituées de couches humides et imperméables, zones marécageuses, nombreux étangs, quadrillage extrême du paysage morcelé par une infinité de haies, de chemins creux et de sous-bois désordonnés. D'où la difficulté de circulation qui y a régné depuis longtemps.
On conçoit que dans un tel habitat aient pu se développer maintes superstitions et y survivre de nombreuses légendes.
On relève en effet sur les statistiques sanitaires de la fin du siècle dernier que dans ces régions, la vie moyenne des habitants y était la plus faible (entre 29 et 37 ans)
Ainsi, difficulté de circulation, maladie, unions consanguines, débilité, dispersions de l'habitat, tous éléments liés au terroir, expliquent que des pratiques médicales aussi surprenantes aient pu survivre tardivement.
Conclusion :
Si l'on considère les autres régions de France où de telles traditions ont pu se maintenir, il s'agit du Berry, du Poitou, de la Normandie, de la Mayenne, et de la Vendée etc... Ainsi toutes régions où l'on rencontre sous-sols et habitats semblables.
Aussi constate-t-on l'importance des liens qui unissent l'homme et ses traditions au sol qu'il habite et donc l'extrême dépendance qui existe entre lui et la terre nourricière dont-il est issu.
Naturellement, l'assainissement des terres, leur remembrement et leur nivellement (hélas souvent regrettable en Puysaye), l'amélioration des voies de communication, la scolarisation et le développement sanitaire, font que ces traditions ancestrales sont de plus en plus rares et ne constituent que des faits isolés, rejoindront bientôt ce que l'on peut appeler l'archéosociologie
Là question que je me pose maintenant c'est de savoir où en trouver un !
Sur beaucoup de forum, on a des témoignages assez poignant de personnes qui ont eu droit à une guérison complète après une brûlure, mais je ne trouve aucune adresse, mail, téléphone ......
Si quelqu'un a de l'info , là dessus çà m'intéresse !
Dernière édition par Speedou le Ven 27 Avr - 19:39, édité 1 fois