Bonjour,
Hé oui çà fait 100 jours que dure la préformation du gouvernement de nos guignols de ministre.
Y-a-t-il encore des gens raisonné et raisonnable dans ce pays ?
Voilà un récapitulatif du jeux de pipi-caca de nos responsables politiques. :
100 jours après le scrutin législatif, la Belgique attend toujours son nouveau gouvernement fédéral. Retour sur plus de trois mois de crise politique.
13 juin : la N-VA et le PS cartonnent aux élections. Les nationalistes flamands deviennent le premier parti dans leur région et raflent 27 sièges à la Chambre des représentants. Les socialistes confortent leur leadership en Communauté française et obtiennent avec 26 sièges.
17 juin : le Roi consulte les présidents des partis démocratiques représentés au Parlement. Il nomme pour la première fois un séparatiste républicain, Bart De Wever (N-VA), en tant qu’informateur.
8 juillet : Le Roi décharge De Wever de sa mission. Le désormais ex-informateur explique que des convergences existent sur les dossiers institutionnels et socio-économiques, mais qu’il est trop tôt pour passer à la phase de formation du gouvernement. Message reçu cinq sur cinq par Albert II. Il nomme Elio Di Rupo (PS) en tant que préformateur. Sa mission consiste à approfondir les convergences.
20 juillet : Di Rupo dresse un rapport intermédiaire au Roi.
25 juillet : première réunion sur l’institutionnel. Sept partis sont autour de la table : N-VA, PS, CD&V, SP.A, CDH, Ecolo et Groen !. Exit donc les libéraux. Les verts du Nord et du Sud du pays ne devraient toutefois pas négocier le socio-économique.
30 juillet : les négociations communautaires s’enlisent. Di Rupo dresse un 2e rapport intermédiaire au Souverain. Ce dernier lui demande de poursuivre sa mission de préformation. Le président du PS qualifie l’ampleur de sa tâche par une phrase lourde de sens : “Concilier l’inconciliable.”
29 août : les négociateurs bloquent sur BHV et le refinancement de Bruxelles. Di Rupo se rend chez le Roi et lui remet sa démission, qui la refuse.
Nuit du 2 au 3 septembre : Di Rupo fait une ultime proposition aux sept partenaires sur BHV, sur le refinancement de Bruxelles et sur la révision de la loi de financement. Refus de la N-VA et du CD&V. Le préformateur demande au Roi d’être déchargé de sa mission.
4 septembre : le Roi accepte la démission d’Elio Di Rupo. Il nomme deux médiateurs, André Flahaut (PS, président de la Chambre) et Danny Pieters (N-VA, président de la N-VA), chargés de relancer la mécanique des négociations avec les sept partenaires.
15 septembre : les médiateurs proposent à Di Rupo et De Wever une nouvelle méthodologie de travail. Les négociations vont-elles reprendre ? Réponse ce lundi 20 septembre…
20 septembre : les médiateurs et les deux hommes forts de l’après 13 juin se mettent d’accord sur la reprise des négociations dès ce mardi. Avec quel espoir de réussite ?
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100 jours de crise en Belgique unie : aujourd’hui, un supplément gratuit 24 pages dans votre DH
A. C.
© La Dernière Heure 2010
Le résumé en image sur la une de la Dernière Heure d'aujourd'hui :
On arrive au premier jours de l'automne et peut-être que comme les feuilles, les masques tomberont aussi; d'un autre côté ont peut facilement constater que le pays arrie à tourner sans eux !
Ne laissons planer aucun doute là-dessus : le rabibochage de Bart De Wever et Elio Di Rupo est une bonne nouvelle. La rupture entre les deux vainqueurs des élections aurait aggravé la crise politique, plongé le pays dans le chaos.
Le pire est donc évité… Mais pour combien de temps ? Car, soyons clairs, le principal mérite de l’« accord » d’hier est d’acheter du temps. Une semaine, dix jours, pendant lesquels les sept partenaires vont mesurer leur envie de poursuivre l’aventure. Rien de plus. Alors que voilà cent jours, tout juste, que l’on a voté. Cent jours que les citoyens flamands ont plébiscité Bart De Wever parce qu’il promettait non pas l’éclatement de la Belgique mais des solutions pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il végète depuis trois longues années. Cent jours que les citoyens francophones ont plébiscité Elio Di Rupo parce qu’il promettait de stabiliser le pays et de s’intéresser aux vrais problèmes des vraies gens. Cent jours plus tard, qu’a engrangé l’improbable tandem ? Les chapitres de la réforme de l’Etat sont connus, c’est un acquis indéniable, même si tout reste à écrire. Les principes de la nouvelle loi de financement sont définis, à ce point généraux que tous les partis y souscrivent… et que les négociations s’annoncent âpres. On s’arrête là. Car les dossiers BHV et Bruxelles n’ont jamais fait l’objet d’un accord ; la discussion socio-économique n’a pas commencé. Depuis le 24 août, les sept partis à la table n’ont pas engrangé le moindre accord. Quatre semaines au cours desquelles ils ont reculé, certains acquis étant remis en question. Pire, la confiance
entre partenaires s’est effritée pour friser le zéro absolu, entre le PS et la N-VA, ces derniers jours.
Et pourtant, Elio Di Rupo a décidé de continuer. Irresponsable ? Peut-être pas tant que ça. D’abord, le président du PS sait qu’il est condamné à s’entendre avec le patron de la N-VA : il semble pour l’heure inimaginable de négocier la réforme de l’Etat sans les deux partis dominants. Et puis il n’aura pas échappé à Elio Di Rupo que la pression grandit, en Flandre, sur la N-VA, désignée comme principale responsable de l’impasse actuelle. Le temps joue contre Bart De Wever. Peut-être qu’à cet égard, acheter une semaine a du bon.
Dans le pire des cas faisons confiance au pragmatisme des habitants du pays et posons leurs la question de savoir ce qu'ils veulent eux pour le pays et non pas se fier à un vote qui ne représente que 30% de la population flamande
Sources :
Dh.be
Lesoir.be
Hé oui çà fait 100 jours que dure la préformation du gouvernement de nos guignols de ministre.
Y-a-t-il encore des gens raisonné et raisonnable dans ce pays ?
Voilà un récapitulatif du jeux de pipi-caca de nos responsables politiques. :
100 jours après le scrutin législatif, la Belgique attend toujours son nouveau gouvernement fédéral. Retour sur plus de trois mois de crise politique.
13 juin : la N-VA et le PS cartonnent aux élections. Les nationalistes flamands deviennent le premier parti dans leur région et raflent 27 sièges à la Chambre des représentants. Les socialistes confortent leur leadership en Communauté française et obtiennent avec 26 sièges.
17 juin : le Roi consulte les présidents des partis démocratiques représentés au Parlement. Il nomme pour la première fois un séparatiste républicain, Bart De Wever (N-VA), en tant qu’informateur.
8 juillet : Le Roi décharge De Wever de sa mission. Le désormais ex-informateur explique que des convergences existent sur les dossiers institutionnels et socio-économiques, mais qu’il est trop tôt pour passer à la phase de formation du gouvernement. Message reçu cinq sur cinq par Albert II. Il nomme Elio Di Rupo (PS) en tant que préformateur. Sa mission consiste à approfondir les convergences.
20 juillet : Di Rupo dresse un rapport intermédiaire au Roi.
25 juillet : première réunion sur l’institutionnel. Sept partis sont autour de la table : N-VA, PS, CD&V, SP.A, CDH, Ecolo et Groen !. Exit donc les libéraux. Les verts du Nord et du Sud du pays ne devraient toutefois pas négocier le socio-économique.
30 juillet : les négociations communautaires s’enlisent. Di Rupo dresse un 2e rapport intermédiaire au Souverain. Ce dernier lui demande de poursuivre sa mission de préformation. Le président du PS qualifie l’ampleur de sa tâche par une phrase lourde de sens : “Concilier l’inconciliable.”
29 août : les négociateurs bloquent sur BHV et le refinancement de Bruxelles. Di Rupo se rend chez le Roi et lui remet sa démission, qui la refuse.
Nuit du 2 au 3 septembre : Di Rupo fait une ultime proposition aux sept partenaires sur BHV, sur le refinancement de Bruxelles et sur la révision de la loi de financement. Refus de la N-VA et du CD&V. Le préformateur demande au Roi d’être déchargé de sa mission.
4 septembre : le Roi accepte la démission d’Elio Di Rupo. Il nomme deux médiateurs, André Flahaut (PS, président de la Chambre) et Danny Pieters (N-VA, président de la N-VA), chargés de relancer la mécanique des négociations avec les sept partenaires.
15 septembre : les médiateurs proposent à Di Rupo et De Wever une nouvelle méthodologie de travail. Les négociations vont-elles reprendre ? Réponse ce lundi 20 septembre…
20 septembre : les médiateurs et les deux hommes forts de l’après 13 juin se mettent d’accord sur la reprise des négociations dès ce mardi. Avec quel espoir de réussite ?
En savoir plus
100 jours de crise en Belgique unie : aujourd’hui, un supplément gratuit 24 pages dans votre DH
A. C.
© La Dernière Heure 2010
Le résumé en image sur la une de la Dernière Heure d'aujourd'hui :
On arrive au premier jours de l'automne et peut-être que comme les feuilles, les masques tomberont aussi; d'un autre côté ont peut facilement constater que le pays arrie à tourner sans eux !
Ne laissons planer aucun doute là-dessus : le rabibochage de Bart De Wever et Elio Di Rupo est une bonne nouvelle. La rupture entre les deux vainqueurs des élections aurait aggravé la crise politique, plongé le pays dans le chaos.
Le pire est donc évité… Mais pour combien de temps ? Car, soyons clairs, le principal mérite de l’« accord » d’hier est d’acheter du temps. Une semaine, dix jours, pendant lesquels les sept partenaires vont mesurer leur envie de poursuivre l’aventure. Rien de plus. Alors que voilà cent jours, tout juste, que l’on a voté. Cent jours que les citoyens flamands ont plébiscité Bart De Wever parce qu’il promettait non pas l’éclatement de la Belgique mais des solutions pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il végète depuis trois longues années. Cent jours que les citoyens francophones ont plébiscité Elio Di Rupo parce qu’il promettait de stabiliser le pays et de s’intéresser aux vrais problèmes des vraies gens. Cent jours plus tard, qu’a engrangé l’improbable tandem ? Les chapitres de la réforme de l’Etat sont connus, c’est un acquis indéniable, même si tout reste à écrire. Les principes de la nouvelle loi de financement sont définis, à ce point généraux que tous les partis y souscrivent… et que les négociations s’annoncent âpres. On s’arrête là. Car les dossiers BHV et Bruxelles n’ont jamais fait l’objet d’un accord ; la discussion socio-économique n’a pas commencé. Depuis le 24 août, les sept partis à la table n’ont pas engrangé le moindre accord. Quatre semaines au cours desquelles ils ont reculé, certains acquis étant remis en question. Pire, la confiance
entre partenaires s’est effritée pour friser le zéro absolu, entre le PS et la N-VA, ces derniers jours.
Et pourtant, Elio Di Rupo a décidé de continuer. Irresponsable ? Peut-être pas tant que ça. D’abord, le président du PS sait qu’il est condamné à s’entendre avec le patron de la N-VA : il semble pour l’heure inimaginable de négocier la réforme de l’Etat sans les deux partis dominants. Et puis il n’aura pas échappé à Elio Di Rupo que la pression grandit, en Flandre, sur la N-VA, désignée comme principale responsable de l’impasse actuelle. Le temps joue contre Bart De Wever. Peut-être qu’à cet égard, acheter une semaine a du bon.
Dans le pire des cas faisons confiance au pragmatisme des habitants du pays et posons leurs la question de savoir ce qu'ils veulent eux pour le pays et non pas se fier à un vote qui ne représente que 30% de la population flamande
Sources :
Dh.be
Lesoir.be
Dernière édition par Speedou le Mar 21 Sep - 8:53, édité 1 fois