Une lombalgie est un état douloureux du rachis lombaire. Il s'agit du mal de rein ou, quand l'affection résulte plus exactement d'un mouvement excessif, du tour de rein.
La lombalgie peut être aiguë (on parle alors de lumbago) ou devenir chronique, invalidante.
Les lombalgies affectent une forte majorité de la population. Elles touchent entre 40 et 70% de la population à un moment ou à un autre. Aux États-Unis seulement, les lombalgies entraînant une incapacité de retourner au travail représentent des coûts directs et indirects évalués entre 40 et 50 milliards de dollars US. Uniquement au Québec, les maux de dos représentaient 30 % de l'ensemble des lésions indemnisées ; pour l'année 2003 seulement, ces lésions entraînaient des débours de plus de 500 millions de dollars canadiens. Chez certains patients lombalgiques, la douleur perdure et s'aggrave au point de limiter considérablement leurs activités quotidiennes, incluant le travail. Des études ont démontré que la fréquence et la gravité des accidents au dos sont trois fois plus élevées chez les travailleurs de la construction que chez ceux des autres secteurs d'activités économiques. Les maux de dos constituent la principale cause d'incapacité à travailler chez les moins de 45 ans et la troisième chez les 45 ans et plus. Il s'agit d'un problème de santé plus coûteux que le sida, le cancer ou les maladies du coeur. En fait, les lombalgies constituent un problème tellement important que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait des années 2000 à 2010 «la décennie des os et des articulations».
Symptômes
* Douleur de la région lombaire, souvent en barre.
* Survenue brutalement lors d'un effort.
* Irradiation possible vers les fesses, les cuisses, les genoux.
* Majoration des douleurs lors des mouvements et des efforts.
* Diminution des douleurs lors du ménagement ou du repos.
* Accompagnée de radiculalgies (Douleur liée à l'irritation d'une racine nerveuse. La sciatique et la cruralgie sont les radiculalgies les plus courantes)ou sciatique.
* La durée des symptômes est variable, souvent quelques jours (lombalgie aiguë), parfois plusieurs années (lombalgie chronique).
Théoriquement toute lésion du segment mobile intervertébral (ou unité fonctionnelle vertébrale), que l'origine soit discale, articulaire postérieure, ligamentaire, musculaire, osseuse (ostéoporose, ostéomalacie)... En réalité l'atteinte du disque intervertébral semble le dénominateur commun et le primum movens de la plus grande part de la pathologie mécanique lombaire, qu'elle soit favorisée par une anomalie structurelle (spondylolisthésis, anomalie transitionnelle lombo-sacrée, maladie de Scheuermann, scoliose), posturale (inégalité de longueur des membres inférieurs, faible angle d'incidence lombo-pelvienne responsable de lordose insuffisante) ou par des contraintes excessives (professionnelles ou sportives) responsables de lésions dégénératives précoces.
Pour un patient souffrant de lombalgies, il existe de nombreuses possibilités thérapeutiques. En fait, les lombalgies sont un problème qui est typiquement du ressort des généralistes ; il s'agit avant tout de proposer au patient l'accompagnement adéquat et de lui expliquer que les lombalgies aiguës disparaissent la plupart du temps spontanément.
Les lombalgies sont des plaintes multifactorielles qui motivent un nombre appréciable de consultations neurologiques en pratique quotidienne. Le neurologue doit intervenir dès que le généraliste soupçonne une irritation ou une atteinte radiculaire, la plupart du temps provoquée par une hernie discale au niveau lombo-sacré.
Même lorsqu'il n'y a aucun signe d'atteinte ou d'irritation neurologique, on fait trop souvent appel à l'imagerie médicale qui met en évidence des protrusions discales, n'ayant, en l'absence de signes cliniques objectivables d'irritation ou d'atteinte radiculaire, aucune signification pathologique. On peut donc s'interroger sur la politique à suivre. Il n'est pas rare que dans ces cas, on finisse par adresser le patient au neurochirurgien, ce qui n'est pas toujours souhaitable parce que lorsque le neurochirurgien n'est pas sûr et qu'il décide d'intervenir (avec des résultats décevants) on en revient à se poser les mêmes questions.
Lorsque le neurologue ne met en évidence aucun signe d'irritation, il prescrira parfois le repos au lit, comme dans des cas de hernie discale. Cela ne donne de résultat que lorsque la position antalgique permet de mettre un terme à l'hypertonie musculaire spasmodique. La plupart du temps, cependant, le repos au lit aggrave le problème.
Les lombalgies ont exclusivement une fonction de signal nocicepteur. Les autres spécialistes doivent rester conscients des indications.. Des traitements inutiles ou invasifs n'aboutissent en effet qu'à médicaliser le patient encore davantage.
Pour le traitement d'un dysfonctionnement persistant, le consensus conseille d'adresser le patient à un spécialiste de la revalidation, un ergothérapeute ou un centre de la douleur. On dispose cependant de peu d'éléments permettant d'évaluer le rendement réel de ces interventions spécialisées particulièrement coûteuses pour la société.
Personnes à risque
* Les personnes dont le travail demande de passer de longues heures en position assise ou debout.
* Les travailleurs appelés à soulever ou à tirer de lourdes charges.
* Les travailleurs qui doivent fréquemment se pencher vers l’avant ou effectuer des torsions latérales du torse.
Les femmes enceintes, qui supportent un poids supplémentaire de 9 kg à 12 kg au ventre et dont les hormones commandent un relâchement des tissus musculaires (principalement à la région pelvienne pour faciliter l’accouchement, mais aussi près de la colonne vertébrale).
* Les personnes dont un parent a souffert de dégénérescence discale, d’arthrose ou d’ostéoporose.
Facteurs de risque
* Le manque d’entraînement physique ou le surentraînement.
* L’embonpoint.
* Les mauvaises postures.
* Le port de chaussures à talons hauts.
* Le tabagisme, car il contribue à l’ostéoporose.
* Le stress prolongé. Des émotions refoulées ou une situation de travail insatisfaisante contribuent aux douleurs lombaires. Le stress augmente les tensions musculaires dans le dos.
Prévention de la lombalgie
Un mode de vie sain
* Maintenir un poids santé ou perdre du poids si l’on fait de l’embonpoint. Faites notre test pour connaître votre indice de masse corporelle (IMC).
* Faire régulièrement de l’exercice et s’échauffer avant d’entreprendre une activité physique. Il s’agit du meilleur moyen de conserver la force et la souplesse du dos. Porter une attention particulière à la musculature de l’abdomen et du dos, qui constitue un corset naturel de la colonne vertébrale tout en la protégeant des chocs. Il importe d’apprendre les exercices sous la supervision d’un instructeur qualifié. Mal exécutés, les exercices peuvent déclencher ou aggraver une lombalgie.
* Se réserver des moments de détente.
Une bonne posture
* Rester conscient de sa posture en tout temps. Le dos est bien droit, le regard vers l’avant, les épaules vers l’arrière.
* Pour soulever un objet lourd, s’accroupir en fléchissant les genoux tout en maintenant le dos bien droit, et se relever en dépliant les jambes tout en tenant l'objet près du corps. Éviter les mouvements de torsion.
* Pour pelleter la neige, garder le dos le plus droit possible. Pour ce faire, placer la main le plus bas possible sur le manche, plier les genoux pour ramasser la neige, se servir du genou comme levier lorsque la charge est lourde, et éviter les mouvements de torsion du dos lorsqu’on rejette la neige.
Au travail
* Si l'on doit rester longtemps en position debout, se servir d'un tabouret bas sur lequel on posera les pieds à tour de rôle, en alternant toutes les cinq à dix minutes.
* Si l'on doit rester assis durant de longues heures au bureau ou au volant d'un véhicule, faire des arrêts pour se dégourdir et s’étirer.
* Utiliser des chaises à dossier droit qui soutiennent bien le bas du dos.
* Utiliser une chaise pivotante afin de minimiser les mouvements de torsion.
* Ajuster la hauteur de la chaise ou poser les pieds sur un petit tabouret de telle sorte que les genoux soient un peu plus élevés que les hanches.
* Pour le travail à l’ordinateur, régler la hauteur de l’écran de manière à ce que les yeux soient fixés droit devant et la tête, relativement droite.
Pensez-y
* Privilégier les sacs à dos aux sacs à main, et utiliser les deux épaules pour porter le sac à dos.
* Pousser les objets lourds plutôt que les tirer.
* Éviter de porter des chaussures à talons hauts (plus de 5 cm). Porter plutôt des chaussures bien ajustées, qui offrent un bon soutien.
Sources :
http://www.passeportsante.net/
http://www.mediserver.com/
http://fr.mimi.hu
http://fr.medipedia.be
http://fr.wikipedia.org
La lombalgie peut être aiguë (on parle alors de lumbago) ou devenir chronique, invalidante.
Les lombalgies affectent une forte majorité de la population. Elles touchent entre 40 et 70% de la population à un moment ou à un autre. Aux États-Unis seulement, les lombalgies entraînant une incapacité de retourner au travail représentent des coûts directs et indirects évalués entre 40 et 50 milliards de dollars US. Uniquement au Québec, les maux de dos représentaient 30 % de l'ensemble des lésions indemnisées ; pour l'année 2003 seulement, ces lésions entraînaient des débours de plus de 500 millions de dollars canadiens. Chez certains patients lombalgiques, la douleur perdure et s'aggrave au point de limiter considérablement leurs activités quotidiennes, incluant le travail. Des études ont démontré que la fréquence et la gravité des accidents au dos sont trois fois plus élevées chez les travailleurs de la construction que chez ceux des autres secteurs d'activités économiques. Les maux de dos constituent la principale cause d'incapacité à travailler chez les moins de 45 ans et la troisième chez les 45 ans et plus. Il s'agit d'un problème de santé plus coûteux que le sida, le cancer ou les maladies du coeur. En fait, les lombalgies constituent un problème tellement important que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait des années 2000 à 2010 «la décennie des os et des articulations».
Symptômes
* Douleur de la région lombaire, souvent en barre.
* Survenue brutalement lors d'un effort.
* Irradiation possible vers les fesses, les cuisses, les genoux.
* Majoration des douleurs lors des mouvements et des efforts.
* Diminution des douleurs lors du ménagement ou du repos.
* Accompagnée de radiculalgies (Douleur liée à l'irritation d'une racine nerveuse. La sciatique et la cruralgie sont les radiculalgies les plus courantes)ou sciatique.
* La durée des symptômes est variable, souvent quelques jours (lombalgie aiguë), parfois plusieurs années (lombalgie chronique).
Théoriquement toute lésion du segment mobile intervertébral (ou unité fonctionnelle vertébrale), que l'origine soit discale, articulaire postérieure, ligamentaire, musculaire, osseuse (ostéoporose, ostéomalacie)... En réalité l'atteinte du disque intervertébral semble le dénominateur commun et le primum movens de la plus grande part de la pathologie mécanique lombaire, qu'elle soit favorisée par une anomalie structurelle (spondylolisthésis, anomalie transitionnelle lombo-sacrée, maladie de Scheuermann, scoliose), posturale (inégalité de longueur des membres inférieurs, faible angle d'incidence lombo-pelvienne responsable de lordose insuffisante) ou par des contraintes excessives (professionnelles ou sportives) responsables de lésions dégénératives précoces.
Pour un patient souffrant de lombalgies, il existe de nombreuses possibilités thérapeutiques. En fait, les lombalgies sont un problème qui est typiquement du ressort des généralistes ; il s'agit avant tout de proposer au patient l'accompagnement adéquat et de lui expliquer que les lombalgies aiguës disparaissent la plupart du temps spontanément.
Les lombalgies sont des plaintes multifactorielles qui motivent un nombre appréciable de consultations neurologiques en pratique quotidienne. Le neurologue doit intervenir dès que le généraliste soupçonne une irritation ou une atteinte radiculaire, la plupart du temps provoquée par une hernie discale au niveau lombo-sacré.
Même lorsqu'il n'y a aucun signe d'atteinte ou d'irritation neurologique, on fait trop souvent appel à l'imagerie médicale qui met en évidence des protrusions discales, n'ayant, en l'absence de signes cliniques objectivables d'irritation ou d'atteinte radiculaire, aucune signification pathologique. On peut donc s'interroger sur la politique à suivre. Il n'est pas rare que dans ces cas, on finisse par adresser le patient au neurochirurgien, ce qui n'est pas toujours souhaitable parce que lorsque le neurochirurgien n'est pas sûr et qu'il décide d'intervenir (avec des résultats décevants) on en revient à se poser les mêmes questions.
Lorsque le neurologue ne met en évidence aucun signe d'irritation, il prescrira parfois le repos au lit, comme dans des cas de hernie discale. Cela ne donne de résultat que lorsque la position antalgique permet de mettre un terme à l'hypertonie musculaire spasmodique. La plupart du temps, cependant, le repos au lit aggrave le problème.
Les lombalgies ont exclusivement une fonction de signal nocicepteur. Les autres spécialistes doivent rester conscients des indications.. Des traitements inutiles ou invasifs n'aboutissent en effet qu'à médicaliser le patient encore davantage.
Pour le traitement d'un dysfonctionnement persistant, le consensus conseille d'adresser le patient à un spécialiste de la revalidation, un ergothérapeute ou un centre de la douleur. On dispose cependant de peu d'éléments permettant d'évaluer le rendement réel de ces interventions spécialisées particulièrement coûteuses pour la société.
Personnes à risque
* Les personnes dont le travail demande de passer de longues heures en position assise ou debout.
* Les travailleurs appelés à soulever ou à tirer de lourdes charges.
* Les travailleurs qui doivent fréquemment se pencher vers l’avant ou effectuer des torsions latérales du torse.
Les femmes enceintes, qui supportent un poids supplémentaire de 9 kg à 12 kg au ventre et dont les hormones commandent un relâchement des tissus musculaires (principalement à la région pelvienne pour faciliter l’accouchement, mais aussi près de la colonne vertébrale).
* Les personnes dont un parent a souffert de dégénérescence discale, d’arthrose ou d’ostéoporose.
Facteurs de risque
* Le manque d’entraînement physique ou le surentraînement.
* L’embonpoint.
* Les mauvaises postures.
* Le port de chaussures à talons hauts.
* Le tabagisme, car il contribue à l’ostéoporose.
* Le stress prolongé. Des émotions refoulées ou une situation de travail insatisfaisante contribuent aux douleurs lombaires. Le stress augmente les tensions musculaires dans le dos.
Prévention de la lombalgie
Un mode de vie sain
* Maintenir un poids santé ou perdre du poids si l’on fait de l’embonpoint. Faites notre test pour connaître votre indice de masse corporelle (IMC).
* Faire régulièrement de l’exercice et s’échauffer avant d’entreprendre une activité physique. Il s’agit du meilleur moyen de conserver la force et la souplesse du dos. Porter une attention particulière à la musculature de l’abdomen et du dos, qui constitue un corset naturel de la colonne vertébrale tout en la protégeant des chocs. Il importe d’apprendre les exercices sous la supervision d’un instructeur qualifié. Mal exécutés, les exercices peuvent déclencher ou aggraver une lombalgie.
* Se réserver des moments de détente.
Une bonne posture
* Rester conscient de sa posture en tout temps. Le dos est bien droit, le regard vers l’avant, les épaules vers l’arrière.
* Pour soulever un objet lourd, s’accroupir en fléchissant les genoux tout en maintenant le dos bien droit, et se relever en dépliant les jambes tout en tenant l'objet près du corps. Éviter les mouvements de torsion.
* Pour pelleter la neige, garder le dos le plus droit possible. Pour ce faire, placer la main le plus bas possible sur le manche, plier les genoux pour ramasser la neige, se servir du genou comme levier lorsque la charge est lourde, et éviter les mouvements de torsion du dos lorsqu’on rejette la neige.
Au travail
* Si l'on doit rester longtemps en position debout, se servir d'un tabouret bas sur lequel on posera les pieds à tour de rôle, en alternant toutes les cinq à dix minutes.
* Si l'on doit rester assis durant de longues heures au bureau ou au volant d'un véhicule, faire des arrêts pour se dégourdir et s’étirer.
* Utiliser des chaises à dossier droit qui soutiennent bien le bas du dos.
* Utiliser une chaise pivotante afin de minimiser les mouvements de torsion.
* Ajuster la hauteur de la chaise ou poser les pieds sur un petit tabouret de telle sorte que les genoux soient un peu plus élevés que les hanches.
* Pour le travail à l’ordinateur, régler la hauteur de l’écran de manière à ce que les yeux soient fixés droit devant et la tête, relativement droite.
Pensez-y
* Privilégier les sacs à dos aux sacs à main, et utiliser les deux épaules pour porter le sac à dos.
* Pousser les objets lourds plutôt que les tirer.
* Éviter de porter des chaussures à talons hauts (plus de 5 cm). Porter plutôt des chaussures bien ajustées, qui offrent un bon soutien.
Sources :
http://www.passeportsante.net/
http://www.mediserver.com/
http://fr.mimi.hu
http://fr.medipedia.be
http://fr.wikipedia.org