Tout d'abord parlons du Flamenco :
Le flamenco (cante flamenco) est un genre musical et une danse créé par le peuple gitan et andalou , sur la base d'un folklore populaire issu des diverses cultures qui s'épanouirent au long des siècles en Espagne.
Le flamenco étant une musique traditionnelle de transmission orale, elle ne fait l'objet d'une notation musicale systématique que depuis peu de temps. La complexité de la guitare, et le caractère particulier des rythmes tout à fait différents de ceux de la musique occidentale rendent par ailleurs cette notation difficile et celle-ci ne paraît pas encore complètement fixée. Il convient donc d'être très prudent quant aux origines supposées du flamenco qui pourraient être plus anciennes que ce que les documents dont nous disposons permettent de connaître de façon certaine.
On peut supposer qu'à l'origine, le flamenco consistait en un simple chant (cante) a cappella dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Puis, sont apparus les claquements des mains (palmas), la danse (el baile) et la guitare flamenca (toque). La danse et la guitare s'expriment désormais souvent seules, bien que le chant soit toujours considéré comme le cœur de la tradition. Plus récemment, des instruments comme le cajón (un instrument de percussion provenant du Pérou), les palillos (castagnettes), et la guitare basse, ont été introduits dans le milieu.
Définir quelle est la provenance exacte du terme « flamenco » n'est pas chose aisée. Il existe de nombreuses théories concernant la genèse de ce vocable.
Blas Infante dans son livre Origines du flamenco défendait l'hypothèse que le mot « flamenco » dérivait des termes arabes felah-enkum, qui associés signifient « paysan errant ». Il reprenait une terminologie déjà proposée à partir du mot fallah, et déclinée aussi en felahikum ou felagmenku. Cependant les flamencologues ont rejeté cette thèse, remarquant que le mot flamenco n'est apparu qu'au XIXe siècle à une époque où l'influence arabe sur la langue espagnole avait disparu.
De nombreux adeptes connaissent également la curieuse théorie affirmant que le flamenco était le nom d’un couteau ou d’un poignard. C’est la raison pour laquelle, dans la saynète El Soldado Fanfarrón, écrite par González del Castillo au XVIIIe siècle, on peut lire: El melitar, que sacó para mi esposo, un flamenco («Le militaire, qui sortit pour mon époux, un flamenco»). Dans une autre copla (chanson) reprise par Rodríguez Marín, il dit : Si me s’ajuma er pescao (« Si le poisson brûle) / y desenvaino er flamenco (« et si je sors mon flamenco) / con cuarenta puñalás (« avec 40 coups de poignard) / se iba a rematar el cuento (« allait se terminer l’histoire »). Cependant, cette hypothèse ne s’est jamais faite une place, de même que l’hypothèse selon laquelle le nom avait été donné au genre pour l’oiseau appelé flamenco (Flamant). L’autorité de ce précepte est également due à Rodríguez Marín. Il justifia sa position en argumentant que les chanteurs interprétaient le chant avec une veste courte, qu’ils étaient grands et brisés à la taille. C’était la raison majeure pour laquelle ils ressemblaient à l’échassier du même nom.
De même que les précédentes, la théorie dirigée par des experts tels que Hipólito Rossy ou Carlos Almendro dans laquelle on affirme que nous devons le mot flamenco à la musique polyphonique de l’Espagne au XVIe siècle qui s’est accentuée avec les Pays-Bas, c’est-à-dire, avec les anciennes Flandres, n’a toujours pas été vérifiée. Cette théorie fut également défendue, bien que nuancée, par le voyageur romantique George Borrow et par Hugo Schuchard, entre autres. Selon ces écrivains-là, on croyait dans le passé, que les Gitans étaient d’origine germanique. Cela explique ce pourquoi ils auraient pu être appelés Flamencos.
Enfin, il existe deux hypothèses moins engagées, mais assez intéressantes. Antonio Machado et Álvarez, Demófilo, disent que "les Gitans appellent les Andalous gachós et que ceux-ci appellent les Gitans flamencos, sans que nous sachions la cause de cette dénomination". Et Manuel García Matos affirme : « Flamenco provient de l’argot employé à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle pour cataloguer tout ce qui signifie ostentatoire, prétentieux ou fanfaron ou, comme nous pourrions le déterminer d’une façon très andalouse, echao p’alante ("débrouillard") ». Pour ce même auteur, ce serait un mot germanique qui signifierait « flamboyant », « ardent ».
Le flamenco, selon certains auteurs, trouverait son origine dans trois cultures : musulmane, juive et andalouse chrétienne. L'origine arabo-musulmane n'est cependant pas démontrée, et peut être contestée. Les conquérants arabes almohades préconisaient en effet l'orthodoxie religieuse sans complaisance lyrique, ils n'ont pas emporté avec eux l'art du flamenco. La véritable origine de cette musique doit être recherchée dans l'ethnologie du peuple qui l'a conservée et transmise, c'est à dire le peuple Gitan. Les Gitans, originaires de l'Inde, ont conservé de larges franges de leur culture d'origine, à savoir la langue (le Calé et la musique). Une étude comparative de la danse indienne (Bharata natyam, Mudras et surtout Kathak) et la danse flamenca (par exemple Carmen Amaya) permet de dégager des similitudes exactes. Exégètes, musicologues, chercheurs, s'accordent à penser aujourd'hui que Triana (quartier de Séville), est le berceau du flamenco. C'est en effet dans cette ville que poètes et musiciens trouvèrent refuge vers le XVIe siècle. D'autres sources, telle la bibliothèque de Séville, fait remonter la venue de troubadours « réfugiés » en raison de persécutions au XIIIe siècle.
Il est souvent dit que le flamenco est né des Gitans. Ce qui, comme le souligne Michel Dieuzaide n'est pas tout à fait exact, et de nuancer : « Le flamenco ne se confond pas avec les Gitans, il s'en faut ; les payos (ou gadgés pour les Roms), y jouent un rôle important, mais les Gitans lui donnent son style ». Certains historiens considèrent que les Gitans par nomadisme, ont fortement contribué à la diffusion du flamenco en arrivant en Espagne, au début du XVe siècle. Ils ne furent pas seulement les diffuseurs de cet art, mais les importateurs de la sémantique flamenca, dont la source est indienne, aussi bien pour la danse que la musique.
Selon certains musicologues, les Gitans intégrèrent les diverses sonorités musulmanes, telles que nous pouvons encore les entendre de nos jours, avec el Hadj Abdelkrim Raïs 1, tout en en modifiant le rythme. Mais il se pourrait que le mimétisme ait opéré en sens contraire, et que le flamenco devenu populaire en Espagne, ait ete influencé par la culture arabe qui en a reproduit les intonations. Il est en effet connu (Ibn Khaldun) que le monde arabe a exercé une vive influence en Espagne, à la fois par ses auteurs, penseurs et musiciens. Les meilleurs locuteurs arabophones au XVIeme siècle étaient, du moins l'affirme l'historien Ibn' Khaldun, les andalous. Ainsi, c'est en Espagne que le monde musulman ait eu ses meilleurs philosophes et penseurs. La musique flamenca, produit typique de la terre d'Espagne, exerça son influence en terre d'Islam lors des exils (décret d'Alhambra en 1610). Il convient donc légitiment de s'interroger : qui influence qui dans l'éléboration d'un art et ne point passer sous silence l'influence indienne directe qui conditionne la culture Gitane. Les Gitans s'inspirent également des cantiques liturgiques chrétiens mozarabes, ou « rites mozarabes », dont la présence est attestée dès le début du IXe siècle. Ces liturgies seront remplacées (pour ne pas dire interdites) vers le début du XIe siècle par les papes qui se succéderont, ainsi que par les rois de Castille et d'Aragon. Elles seront de nouveau autorisées au XVIe siècle par l'évêque Cisneros de la cathédrale de Tolède, qui voit là une bonne façon de ramener au bercail les « Infidèles ». Le Mozarabe apparaît pleinement dans la poésie des troubadours appelée « muwachchaha », terme que l'on retrouve déformé dans la langue Rom sous la forme « muvaachaha ».
Enfin, la profonde sensibilité musicale des Gitans, puise également dans la douceur, l'exil et la tristesse des berceuses des mères juives.
Les Guitariste de flamenco :
Vicente Amigo
Vicente Amigo compositeur et guitariste espagnol né en 1967 à Guadalcanal (Andalousie) est considéré comme l'un des plus grands virtuoses de la guitare flamenco contemporaine.
Il vit son enfance à Cordoue (ville d'Andalousie) où il fait ses débuts de guitariste vers l'âge de 8 ans. Très vite repéré par ses enseignants, il intègre le groupe du maître Manolo Sanlúcar auprès duquel il restera cinq ans premier guitariste et où il développera sa virtuosité hors du commun.
En deux ans, il remporte trois des principaux concours de guitare flamenco :
* 1988. 1er prix du concours international de guitare flamenca de Badajoz.
* 1988. 1er prix du concours national del cante de las minas de la Union
* 1989. prix Ramón Montoya pour concert de guitare au XII concours national de Arte flamenco de Córdoba
Puis il accompagne le chanteur El Pélé, pour ensuite se concentrer sur sa carrière solo.
Interprète et compositeur, ses albums sont des chefs-d'œuvre de virtuosité et de technicité. Son originalité tient dans son style très aérien et ses thèmes accessibles à l'oreille profane, dans l'esprit des romantiques du 19ème (Chopin). Néanmoins, il reste flamenco dans le son et ses rythmes -utilisation des compas traditionnels-.
Son album Poeta (avec en hommage au poète Rafael Alberti (1997) renferme un concerto pour guitare flamenco accompagné par l'orchestre symphonique de Córdoba .
Il a joué avec El Pélé, José Mercé, Camarón de la Isla, Rosario, Carmen Linares, Khaled, et d'autres artistes...
Discographie
* 1990. De mi Corazón al Aire
* 1995. Vivencias Imaginadas
* 1998. Poeta
* 2000. Ciudad de las Ideas
* 2003. Canto (Con El Pele)
* 2005. Un Momento en el Sonido
* 2009. Paseo de Gracia
Site officiel :
http://www.vicente-amigo.com/
Chico Bouchikhi
Chico Bouchikhi (de son vrai nom est Jahloul Bouchikhi), né en 1954 à Arles, est un guitariste franco-marocain, co-fondateur des Gipsy Kings.
Né d'un père marocain et d'une mère algérienne, Djelloul "Chico" Bouchiki est le fondateur des Gipsy Kings qui fit une percée internationale en 1988. Producteur, directeur artistique, musicien, et co-auteur des titres qui ont assuré la gloire des Gipsy Kings, il fonde en 1991 son propre groupe, Chico and the Gypsies.
Son frère, Ahmed Bouchiki fut assassiné en juin 1973 à Lillehammer par le Mossad, qui l'avait à tort confondu avec Ali Hassan Salameh, suspecté d'être l'un des responsables du massacre de Munich.
Chico est également envoyé spécial pour la paix de l'UNESCO. Il a aussi joué en Israël avec son groupe devant Shimon Peres et Yasser Arafat durant les négociations de paix d'Oslo.
Chico Bouchikhi, père de trois enfants, est marié à Marthe Reyes, la fille de José Reyes, le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings.Il vit actuellement a Saint-Rémy de Provence.
Site officiel :
http://www.chico.fr/
Jean-Philippe Bruttmann
Jean-Philippe Bruttmann est un guitariste et compositeur flamenco né à Grenoble.
Citoyen du monde, Jean-Philippe Bruttmann est atypique et incontournable, la référence flamenca hors d'Espagne.
Il n'est pas né en Andalousie - il est de Grenoble, dans l'Isère -, mais il revendique pleinement un flamenco d'ailleurs, un "flamenco de diaspora" made in France, qu'il assume avec fraîcheur et maturité sur son quatrième album "Macadam Paseo" (Cristal/ Abeille).
"Je compose un Flamenco original, fruit de l'influence de mélopées orientales et de sonorités modernes.. Un parcours épicé de tant de fraternités de caravanes..." (Jean-Philippe Bruttmann)?
Virtuose de la Guitare Flamenca et, à 34 ans, compositeur reconnu, Jean-Philippe Bruttmann est atypique. Autodidacte, enfant prodige né dans les Alpes et dédié dès l’âge de 7 ans au flamenco, il joue, écrit et construit une carrière toute faite de passions et d’exigences.
De grands maîtres, tels Ivry Gitlis qui le découvre réellement en le conviant à ses fameux « Festivals de Jeunes Interprètes » 1979 et 80, Baden Powel, Alexandre Lagoya ou Manitas de Plata, l’invitent à jouer sur scène ; ce dernier le surnomme simplement « maestro » et sa famille (Baliardo) « adoptent » musicalement Jean-Philippe qui n’a que huit ans, et lui transmettent l’âme du folklore gitan et la passion pour la scène.
Authentiquement habité par le Flamenco et définitivement tourné, depuis l’adolescence, vers sa source andalouse et son plus célèbre représentant, Paco de Lucia , Jean-Philippe compose, constitue dès 1992 un Quintet avec percussions, contrebasse, violon, flûte et sax, et sort un premier album « Arte Flamenco » en 1996, aux confins du jazz et du Flamenco, puis « Recuerdo », hommage à ses débuts gitans avec Hippolyte Baliardo, frère de Manitas, en 1997. En 1998, avec « Flamencos », Jean-Philippe crée le premier spectacle flamenco théâtralisé (scénographie, texte) à Grenoble (3000 spectateurs), puis à Paris au Café de la Danse et pendant deux mois au théâtre Le Ranelagh.
Dès lors, Jean-Philippe travaille entre Paris où il retrouve ses acolytes Sharon Sultan (danse) et Alberto Garcia (chant) et sa compagnie Alegria, à Grenoble et crée ou participe à de nombreux projets, notamment « La Vie imprévisible de Lola Montès » de Madona Bouglione et Pierre Laplace au Théâtre Le Ranelagh (plus de 130 représentations). Nouvel envol en 2001 avec « La Venta Quemada », création flamenca contemporaine inspirée du « Manuscrit trouvé à Saragosse », mise en scène par Gil Galliot .
« La Venta » (2002), album riche et profond, a donné lieu à une série de concerts, notamment à l’Européen, un mois en 2003, 92 dates de juin à décembre 2004 au Théâtre Le Ranelagh, puis ce fut, en 2005, « Timeo » créé en résidence à Grenoble (Théâtre Municipal/ MC2-Scène Nationale) et « Sincero » avec une tournée jusqu’en Asie Centrale (Ouzbékistan, Turkménistan) et un succès au dernier Avignon Public Off.
Éclectique, il invite d’éminents musiciens jazz (Pierre Bertrand, Nicolas Folmer, David Venitucci ), iraniens (soufi : Abbas Bakhtiari ), constantinois, de rock espagnol, de folk irlandais. Il collabore avec le Paris Jazz Big Band (Café de la Danse, Phoenix de Valenciennes et récemment à La Cigale autour de, Enrico Macias , Chimène Badi…) et vient de fonder « Ma guitare s’appelle Revient » avec Yvan Le Bolloc'h.
Josemi Carmona
Josemi Carmona "Machuka", de son vrai nom José Miguel Carmona est né à Madrid en 1971. C'est le fils du grand guitariste de flamenco Pepe Habichuela et de la danseuse Amparo Bengala. Il a été baigné dans cette atmosphère "flamenca" depuis sa plus tendre enfance. Il joue de la guitare depuis qu'il a quatre ans. Il a formé le groupe de flamenco-pop "La Barberia del sur" avec Pepe Luis Carmona (de sa famille), Juan José Suarez "Paquete" et Enrique Heredia "Negri". Mais Josemi est connu surtout pour sa place dans le groupe des années 80 : Ketama. Josemi a sorti plusieurs disques en collaboration pour des chanteurs ou autres, notamment Niña Pastori, Guadiana, Carles Benavent...
Discographie :
- Sumando (Josemi Carmona et Carles Benavent) 2005
Juan Carmona
Juan Carmona est un guitariste français né à Lyon en 1963.
Il a tout juste 10 ans lorsque son père lui offre sa première guitare. Sa virtuosité est vite repérée par les professionnels et il ne tarde pas à collectionner les prix internationaux.
Descendant d'une longue dynastie de guitaristes espagnols mais natif de Lyon, Juan Carmona a joué avec les plus grands noms du flamenco. Il se distingue par son style créatif, entre traditions et modernité.
Lors de son séjour à Jerez de la Frontera, il a accompagné de grands chanteurs comme Agujetas, Duquende, Terremoto fils, Capuyo de Jerez, Rubichi, Antonio et Manuel Malenas, Jesus Monje (frère de Camaron de la Isla), José Mendez… ; d'autres artistes comme les danseurs Joaquin Grilo, Maria del Mar Moreno, Ana Parilla, Angelita y Joselito Vargas, Joselito Fernandez, et enregistre avec Chano Dominguez, Rubem Dantas, Manolito Soler, Tino di Geraldo, Moraito…
Depuis 2003, il enseigne le flamenco au Conservatoire régional de La Garde près de Toulon.
Discographie :
- Sevillanas Cosa De Dos -Juan Carlos Carmona- 9 titres
ZBR - mar 1999
- Borboreo - Juan Carlos Carmona- 8 titres
IOD - mai 2006
- Orillas - Juan Carlos Carmona- 9 titres
IOD - fév 2007
- Sinfonia Flamenca - Juan Carlos Carmona- 10 titres
IOD - juil 2007
- Caminos Nuevos - Juan Carlos Carmona- 9 titres
IOD - fév 2009
Site officiel :
http://www.juancarmona.com/
Jesse Cook
Jesse Cook est un guitariste de nouveau flamenco né en 1964 à Paris de parents canadiens. Il a rejoint Toronto à l'âge de trois ans.
A 10 ans, il est admis à l'académie Eli Kassner de Toronto. Il poursuit sa formation musicale au Royal Conservatory puis à l'Université York de Toronto et enfin au Berklee college of music de Boston.
Il commence à composer sur commande. Il écrit une pièce fusionnant rumba et flamenco pour un chaîne de télévision de Toronto. Le public lui réserve une véritable ovation qui va l'amener à produire son premier album. D'après ses propres aveux, il s'est orienté vers les rythmes flamenco en découvrant la musique des Gipsy Kings.
Comme d'autres guitaristes de son style, il mélange dans ses compositions du jazz, de la musique latine et de la world music. Jesse Cook est également connu pour l'énergie qu'il dégage lors de ses concerts. Il habite à Toronto.
Discographie :
* Tempest (1995)
* Gravity (1996)
* Vertigo (1998)
* Free Fall (2000)
* Nomad (2003)
* Montreal (2004)
* Ultimate Jesse Cook (2005)
* Frontiers (2007)
* The Rumba Foundation (2009)
Site officiel :
http://www.jessecook.com/
Mario Escudero
Mario Escudero, né à Alicante en 1928 et mort à Miami en Floride le 19 novembre 2004, est un guitariste de flamenco espagnol.
Encore enfant, il part pour Madrid pour étudier la guitare et se fait appeler Niño de Alicante durant ses premières représentations. Il donne son premier concert en 1937 alors qu’il n’a que neuf ans à Bordeaux dans la salle de cinéma Galia où le spectacle est présenté par Maurice Chevalier.
Il fait ses débuts à Madrid en 1944 au Teatro Español avec Vicente Escudero, Ramón Montoya, et Jacinto Almadén. Dès lors, il entame une tournée dans toute l'Espagne accompagné de Tomás Pavón, Niña de los Peines, José Cepero, Antonio Mairena, Mojama Juanito, El Sevillano, Canalejas de Puerto Real, Pepe de la Matrona, Pericón de Cádiz et bien d'autres grands chanteurs de cet époque. Il voyage ensuite en Europe et aux États-Unis dans la troupe de Carmen Amaya, Vicente Escudero, et Antonio et Rosario. Au cours de l'une de ses tournées avec Vicente Escudero il décide de s’installer aux États-Unis.
Il acquiert alors une renommée en tant que guitariste soliste, surtout après sa première performance en 1955 au Carnegie Hall de New York, mais aussi grâce ses nombreux enregistrements. Il se lie d’amitié avec Sabicas et ils enregistrent ensemble de nombreux titres, un peu plus tard ils rencontrent Paco de Lucia et l’encouragent à développer ses compositions personnelles.
Paco de Lucia enregistrera Impetu, l’un des titres composés par Mario Escudero sur l’album La fabulosa guitarra de Paco de Lucia. Ses compositions illustrent de nombreux films Café Cantante, A Toast to Manolete, et Jalisco canta en Sevilla.
Sa renommée se propage à travers le monde, il est aussi considéré comme l'un des premiers guitaristes flamenco de concert. En 1984, il retourne en Espagne et donne un concert à la Troisième Biennale de Flamenco Arte Ciudad de Seville, et se produit en 1985 à Madrid, lors de la troisième Cumbre Flamenca.
Il ouvre une école de guitare à Séville dans le quartier traditionnel de Triana.
Souffrant de la maladie de Parkinson. Mario Escudero décède le 19 novembre 2004 à Miami, en Floride, ses cendres sont dispersées à Madrid.
Discographie :
* Estrellita Castro, Mario sur 2 titres, EMI 256 122 1844
* El Pili, avec Mario Escudero et Alberto Velez, (réédition de l’original français c. l952) Esoteric Records ES-543
* Flamenco, Mario Escudero, Folkways FW-6920 (55 tours)
* Nino de Alicante, plays spanish dances, Mario Escudero sous le pseudonyme de Niño de Alicante, Folkways FW-8829
* Fiesta flamenca, Mario Escudero et le "bailete" from the Vicente Escudero company, MGM E3214
* Vicente Escudero, chante accompagné par Mario Escudero, Columbia CL 982
* Guitar variations, Mario Escudero en solo et accompagne Domingo Alvarado, Montilla FM 83
* Mario Escudero and his flamenco guitar, Montilla FM 57
* Temas de espana, Luisa Triana et Mario Escudero et Chinin de Triana, Montilla FM 82
* Flamenco carnival, Mario Escudero avec Enrique Montoya et Anita Ramos, Period PL l927
* Danzas y canciones de Andalucia, Mario Escudero, Carlos Ramos, Niño de Almaden; Esoteric ES-544
* Flamenco, Aamco ALP-322 (same as previous record)
* Ole Flamenco, Counterpoint CPT 1504
* Fiesta Flamenca, plusieurs artistes avec M. Escudero sur 3 titres avec Enrique Montoya, Montilla FM 110
* Federico Garcia Lorca, Poemas del Cante Jondo, Mario Escudero accompagne Enrique Montoya, Spanish Music Center SMC-1037
* Juega gitana, Mario Escudero accompagne Enrique Montoya, Spanish Music Center SMC-103
* Mario Escudero y su Ballet Flamenco, Montilla FM-1003
* Flamenco, Mario Valero group with Jose Alvarez, Treasure TLP812 (identique à Montilla FM-1003)
* Flamenco Festival in Hi Fi, Nino de Alicante, Design DCF-1046
* Viva Flamenco, Mario Escudero flamenco company, Decca DL-78736
* Flamenco, Niño de Alicante et Enrique Montoya, Whitehall WG-20021
* Ritmos flamencos, Nino de Alicante, Atco 33-106 et Musical Heritage Society MHS-842
* The fantastic guitars of Sabicas and Escudero, Decca DL-78957
* The Romantic guitars of Sabicas and Escudero, Decca DL-8897
* Sabicas y Escudero, Montilla FMS-105
* Mario Escudero, ABC Paramount ABC 396
* Mario Escudero, Fiesta Flamenca, ABC-428
* Escudero at el Poche, Mario accompagne Pepe Segundo and Anita Ramos, ABC-4492
* Mario Escudero plays classical Flamenco music, Musical Heritage Society MHS 994/995 (2 enregistrements)
* Classical Flamenco guitar, (réedition de Esoteric albums) Everest 3131
* Flamenco fire, El Pili avec Araceli Vargas, Escudero de l’album Flamenco Carnival album, Tradition Everest 2087
* Mario Escudero in concert at the "Y", chanteur Luis Vargas; Guitar Review
Oscar Herrero
Oscar Herrero est un compositeur et un guitariste virtuose.
Parmi tant d'autres, deux prix prestigieux de la guitare de flamenco récompensèrent son talent : les Premier Prix national de Guitare de Flamenco de Jerez de la Frontera, Cádiz et Premier prix Bordon Minero au Festival des Mines.
Pionier dans le domaine de la pédagogie de la guitare flamenca, il accomplit un travail considérable qui se concrétise dans une méthode d'enseignement du flamenco très complète et rigoureuse. Son vaste répertoire de compositeur inclut diverses oeuvres d'étude et de concert (La Guitare flamenca pas à pas, Traité de la guitare flamenca, en collaboration avec Claude Worms). Il est également le créateur et directeur de la revue de flamenco Acordes Concert.
Il a eu l'honneur d'avoir été le tout premier professeur de guitare flamenca au prestigieux Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, à l'Académie de Varsovie et à l'université de Panama.
Lors de la présidence espagnole à l'Union européenne, il fut invité dans les plus grandes villes d'Europe.
Sa guitare a conduit Oscar Herrero sur les plus grandes scènes du monde (le Métropolitain de New York, la Galerie nationale d'Ottawa, l'opéra du Caire, l'opéra royal de Madrid, le théâtre de l'Hermitage de Saint-Pétersbourg, ainsi que les salles de concert de Sidney, Beyrouth, Buenos Aires, Istanbul, Boston, Helsinki...
La vision unique que porte Oscar Herrero sur la musique de flamenca est caractérisée par une attention minutieuse à chaque note et sonorité, par l'expression subtile et habile de cette musique sublimée par sa guitare.
Pepe Habichuela
Pepe Habichuela, né à Grenade en 1944, est un guitariste espagnol faisant partie de la grande dynastie flamenca des Habichuelas.
Il a été le premier artiste flamenco à enregistrer un disque sous le label indépendant Nuovos Medios.
Ses débuts professionnels se sont déroulés à Grenade dans les grottes de Sacromonte, connues pour les concerts flamenco qui s’y déroulent. Puis il déménage à Madrid pour jouer dans des « Tablaos », où il accompagne Marchena et Juanito Valderrama.
Mais le grand tournant de sa carrière sera sa collaboration avec le chanteur Enrique Morente dans les années 1970.
Son fils José Miguel Carmona, avec lequel il a enregistré son deuxième album, est l’un des fondateurs du célèbre groupe Ketama.
Musicien espagnol, Pepe Habichuela est l'un des meilleurs guitaristes de la tradition flamenco.
Principaux albums :
* Homenaje a D. Antonio Chacón (A tribute to D. Antonio Chacón) / Enrique Morente & Pepe Habichuela - 1 CD 1976
* A Mandeli / Pepe Habichuela - 1 CD 1983
* Habichuela en rama / Pepe Habichuela - 1 CD 1997
* Yerbagüena /Pepe Habichuela & The Bollywood Strings -1 CD 2001
* Nuevos Medios Colección / Pepe Habichuela - 1 CD 2003
* Hands / Pepe Habichuela & Dave Holland - 1 CD 2010
Jacco Müller
Jacco Müller a commencé ses études de guitare classique, jazz et pop à l’âge de 11 ans aux Pays-Bas, son pays natal. En 1995, il termine ses études au Conservatoire de Rotterdam où il s’est spécialisé dans le domaine de la guitare flamenco sous la direction de Paco Peña.
En 1998, Jacco produit son premier album solo « Imagenes de la Luz ». En tant que compositeur de guitare flamenco, de violoncelle, de violon et de piano, il produit encore deux albums d’œuvres originales (et la notation musicale) : »Laberinto » (2000), « Silueta » (Centaur Records, 2002).
La scène, l’enseignement et l’accompagnement de la danse flamenco l’ont mené en France, en Belgique, en Allemagne, au Venezuela, en Afrique du Sud, à Curaçao et aux États-Unis.
Deux de ses compositions, « Shadow of a dancer » et « Mirage », composées pour l’orchestre symphonique et pour l’ensemble de musique de chambre ont reçu le Prix Masterworks et sont incluses dans le CD un et quatre de ERM Media’s séries compact disque « Masterworks of the New Era » - enregistrées par l’Orchestre National de Bulgarie (2003) et le Philharmonique de Kiev (2004), sous la direction de Robert Ian Winstin.
L’orchestre Philharmonique Tchèque et le Philharmonique de Kiev ont enregistré huit compositions orchestrales de Jacco qui sont sorties en janvier 2009 sous le label d’ ERM Media. En septembre 2007, Jacco a été récompensé par le prix Mention Honorable pour sa composition « Sagrada Familia » lors du Concours Composition de JoAnn Falleta (Buffalo, New York) pour guitare classique en 2007.
Durant l’été de 2009, Jacco a composé et enregistré huit nouvelles œuvres rassemblant le monde espagnol de la guitare flamenco et l’ancien moyen orient (réalisé par Victor Ghannam), résultant dans la sortie d’un compact disque, Viento del Desierto.
Discographie et Compositions :
Voir le site officiel :
http://www.jaccomuller.com/
Lole y Manuel
Lole y Manuel est un groupe espagnol de flamenco, formé au milieu des années 1970, et composé de la chanteuse et danseuse Dolores Montoya Rodríguez (Séville, 1954) et du guitariste Manuel Molina Jiménez (Ceuta, 1948). Ce groupe est notamment l'un des précurseurs du mouvement du nouveau flamenco.
Lole Montoya est née en 1954 à Triana (Seville). Fille de Juan Montoya, danseur et Antonia Rodriguez “La Negra”, chanteuse et danseuse née à Oran (Algérie). Grace à sa famille d’ethnie gitane, elle baigne dans le flamenco dès sa naissance et déjà petite elle travaille dans les plus grands tablaos “Los Gallos” à Séville et “Las Brujas” à Madrid. Adolescente, elle partage la scène avec des artistes de la taille de la Perla de Triana ou Camaron de la Isla. Lole et Manuel, ami intime de ce dernier leur dédient en 1994 une chanson intitulée 'Arriba el Cielo'. La discographie du couple Lole et Manuel commence en 1975 avec 'Nuevo Día' (Movieplay). C’est un véritable et surprenant succès populaire. Succès qui continuera les 8 années suivantes, avec des albums comme 'Pasaje del Agua' (CBS), 'Romero Verde' (CBS), 'Al Alba con Alegría' (CBS) y 'Casta' (CBS). Raimundo Amador (de Pata Negra), El Niño Jero, Alvaro (de Dulce Venganza) y Manolo Marinelli (de Alameda) sont quelques un des membres qui constitueront les nombreux collaborateurs avec qui le couple travaillera durant ces 8 ans. A la fin des années 1968, après la publication de 'Casta' ils décident de se séparer. Puis Lole Montoya revient à la scène avec un répertoire arabe avec 'Ni el oro ni la Plata'. Depuis son enfance et de la main de sa mère, elle a été en contact avec le monde et la musique arabe. Contact déterminant tout au long de sa carrière. En 1991, Lole et Manuel reviennent au devant de la scène. En 1992, ils étrennent un nouveau travail réinterprétant des fragments de L’Amour Brujo de Falla ('Lole y Manuel cantan a Manuel de Falla'). Puis, c’est en 1994 quant Lole et Manuel reviennent de nouveau avec 'Alba Molina' en honneur à leur fille de 15 ans. “Metafora” est le troisième disque en solitaire de Lole Montoya. Dans ce nouveau travail, Lole revient pour démontrer son « duende » racial, sincère et sa personnalité flamenca si marquée. “Metáfora” nous amène vers de nouvelles brises, inspirations, sons et rythmes tout en gardant sa couleur si caractéristique. Lole revient avec un disque où collaborent des artistes comme Vicente Amigo, Felipe Campuzano, Alba Molina et la famille Montoya (Angelita, Andina y Lucía Montoya). Mais également de grands musiciens comme Pepe Rivero, José Acedo, Manuel Jesús Moreno “Morao”, Paco Iglesias, Francisco Santos “Currito”, Luis Amador, Juan José Amador, Ricardo Moreno, Ramón David “Caracolillo”, José Israel “Caracolillo”. De nouvelles chansons et de belles versions comme 'Ojalá que te vaya bonito' pour rondeñas ou 'La maza' de Silvio Rodríguez accompagnées au piano.
Ce groupe a également fait des apparitions dans le film Flamenco de Carlos Saura. Le titre Tu Mirá apparaît dans la bande originale du film Kill Bill (volume 2).
Discographie :
(Album)
Nuevo día (1975)
Lole y Manuel (1977)
Al alba con alegría (1980)
Grandes Exitos (1988)
Pasaje del agua (1992)
Alba Molina (1994)
Una voz y una guitarra (1995)
Paco de Lucía
Un sujet lui est consacré dans cette partie du forum :
https://planete-speedou.1fr1.net/les-musiciens-f116/paco-de-lucia-t690.htm#5509
Manitas de Plata
Manitas de Plata (littéralement petites mains d'argent mais en fait correspond à l'expression en français « doigts de fée ») est un célèbre guitariste gitan.
De son vrai nom Ricardo Baliardo, Manitas de Plata est né le 7 août 1921 à Sète, dans une caravane.
Il est très vite reconnu par les siens comme Manitas de Plata, l'homme aux « doigts de fée ». Il se distingue chaque année, en jouant de la guitare, lors du pèlerinage gitan des Saintes-Maries-de-la-Mer. Du vivant de Django Reinhardt, il n’ose même pas penser à détrôner celui que l’on considère alors comme le roi de la musique gitane. Dix ans après la mort de Django, il accepte de jouer en public, et le miracle se produit.
À New York, lors d’une exposition de photographies de son ami Lucien Clergue, un admirateur le reconnaît sur un des clichés et le persuade d’enregistrer. Il réalise son premier album dans la chapelle d'Arles. Un manager américain le fait jouer sur la scène du prestigieux Carnegie Hall de New York en décembre 1965.
Le gitan illettré, qui ne sait pas lire une note de musique, conquiert le monde. En mars 1964, un soir de corrida à Arles, Picasso, après l’avoir entendu jouer, s’écrie : « Il vaut plus cher que moi ! ». Il était un ami de Salvador Dalí.
Depuis 1967, Manitas de Plata ne cesse de sortir des disques, parcourt le monde entouré de sa tribu et toujours de son fils aîné, Manéro, l'un des derniers grands chanteurs de Camargue, ou en formation plus réduite, sa famille autour de lui. Il joue ainsi aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, en Nouvelle-Zélande, à Singapour, en Angleterre, en Algérie, etc.
Manitas a vendu plus de 93 millions d'albums de sa musique, plus de 83 disques différents (source: manitasdeplata.fr). Il vit aujourd'hui très modestement à la Grande Motte. Manitas a perdu Hippolyte Balliardo, âgé de 84 ans, le 27 mai 2009, son frère cadet, qui l'accompagna durant les débuts de sa carrière sur les plus grandes scènes du monde, lui aussi ami des plus grands.
Le 8 août 2009, il se produit encore aux arènes "El Cordobes" à Palavas-les-Flots (France), à l'occasion de la soirée hommage dédiée à son frère Hippolyte mais également aussi à l'occasion de son anniversaire (7 août 2009) ; le public lui fait alors une standing ovation émouvante, lui ce gitan illettré, qui a fait connaître El Flamenco au monde entier, ayant réduit plus tard cette musique à ses formes les plus pures. Manitas de Plata est aujourd'hui considéré comme le plus grand guitariste Flamenco au monde bien que controversé par les puristes traditionalistes de l'école académique espagnole, du fait de son analphabétisme et de son non-académisme. Manitas reste pourtant l'artiste du monde flamenco, toutes tendances réunies, qui aura le plus vendu d'albums dans le monde, artiste toujours respecté et aimé justement de par son art extraordinaire. Salvador Dali, qui ressemblait au père de Manitas, dira de lui, "À chaque fois que Manitas joue, les pompiers prennent feu".
Manitas a rencontré les personnes les plus influentes du monde artistique, économique, littéraire et politique, toutes subjuguées par l'art, la personnalité de l'artiste à la fois modeste, quelque peu narcissique, mais toujours si attachant, émouvant et authentique.
Il existe à l'ONU une permanence internationale du monde gitan représentant ses populations diverses et variées. C'est grâce à Manitas de Plata qui, lors d'un séjour aux USA et sa rencontre avec le secrétaire général de l'ONU de l'époque, U Thant, aura permis l'ouverture de cette représentation diplomatique. Manitas de Plata est et reste l'un des plus grands artistes du XX siècle.
Discographie :
2009 Manitas De Plata Live Compilation The Orchard -
2009 La Guitarra Flamenca The Orchard -
2001 Le meilleur de Manitas de Plata Sony BMG -
1999 Flores de Mi Corazon Troubadour -
1997 Libres Como El Viento -
1996 Feria Gitane Sony BMG -
1977 La Camargue de Manitas -
1975 Manitas de Plata Y Los Plateros : Hommage à Sabicas -
1972 La Guitare d'Or de Mani
Site sur Manitas de Plata : http://www.manitasdeplata.fr/
Niño Miguel
El Niño Miguel, de nom complet Miguel Vega de la Cruz, est un guitariste de flamenco. Né en 1952 à Huelva, il est le fils du guitariste Miguel El Tomate originaire d'Almeria de la communauté gitane du quartier de La Chanca-Pescadería.
Son père Miguel El Tomate quitta sa femme et ses enfants et fuia le quartier, avec sa maîtresse. C'est à Huelva que Niño Miguel est né de cette union.
Ayant appris à jouer de la guitare aux côtés de son père. Niño Miguel s'est développé en autodidacte. À douze ans il accompagne des chanteurs de première catégorie dans les années 1970, son style de jeu fait sensation. Ce talent rapidement décelé lui apporte le succès et est suivi logiquement, en 1973 par le prix du Premio de Honor del Concurso Nacional de Guitarra flamenca, l'une des deux plus grandes compétitions pour les guitaristes à l'époque.
Sa renommée se répand rapidement auprès du monde de la guitare flamenca . Paco de Lucía, conseilla à sa maison de disque Philips de faire enregistrer Niño Miguel. Et en 1975, il publia son premier album solo sous le nom de La Guitarra suivi un an après d'un deuxième album, Diferente. Les deux albums ont été réédités par Universal en CD.
Deux des traits caractéristiques de Niño Miguel sont le rythme le « compa » et l'originalité de ses mélodies et falsetas. Pour son premier album solo, il enregistra avec une simple guitare bon marché en provenance de Valence. Ce qui peut expliquer la faiblesse technique du son de la guitare. Le deuxième album est enregistré avec une guitare de marque Ramírez. Avec le temps Miguel s'écarte de son jeu gitan.
La réputation de Niño Miguel est établie par deux enregistrements exceptionnels. La télévision espagnole lui consacre un programme spécial « raices » . Son neveu Tomatito et Enrique Morente comptaient sur lui pour enregistrer l'album "Sacromonte" (1982), mais le projet est perturbé à la suite du déséquilibre mental du guitariste. Ses troubles psychiatriques mettent un terme prématuré à sa carrière.
En 2011 sortira L'ombre des cordes (La sombra de las cuerdas) (de A.Ameline, B.Bodlet et C.Garcia-Berlanga), un documentaire en forme d'hommage qui retrace son parcours artistique et a remporté le prix du meilleur documentaire à la Mostra de Valencia 2010.
Le 7 novembre 2009 au Palacio de Deportes de Huelva a eu lieu un concert hommage donné par plusieurs artistes du flamenco dont son neveu Tomatito.
Compositions:
La Guitarra de El niño Miguel 1975 (Phillips)
1. Vals Flamenco
2. A mi padre (Farruca)
3. Vinos y caballos (Bulerias)
4. Recuerdo de la virgen del rocio (Sevillanas)
5. Pot Purri
6. Brisas de huelva (Fandangos de huelva)
7. Entre mazagon y sanlucar (Alegrias)
8. En el puente nicoba (Soléa)
9. Mi sentimiento (Rumba)
Diferente 1976 (Phillips)
1. Diferente (Rumba)
2. Desde el condado (Bulerias)
3. Recuerdos (Bulerias por rondeña)
4. Sueños de la alhambra (Granaina)
5. Minas de riotinto (Taranto)
6. Lamento (Vals)
7. En el tablao (Zapateado)
8. Embrujo y magia (Zambra)
9. Los pescadores (Farruca)
10. Cuevas de la joyas (Rumba)
Il est difficile d’ évoquer la figure de Miguel Vega Cruz « Niño Miguel » sans tomber dans des récits légendaires plus ou moins vérifiables : une carrière météorique, ponctuée par deux disques mythiques, et écourtée prématurément par une instabilité psychologique maladive…
Art brut sans doute, mais pas art naïf : le raffinement harmonique de certaines compositions contraste fortement avec la rage de l’ interprétation. On s’ en convaincra en observant la rigueur du plan tonal / modal des quatre Sevillanas de notre transcription : la première est en tonalité de Mi mineur, la deuxième dans la tonalité proche de Ré Majeur ; les deux suivantes sont dans leurs modes flamencos relatifs respectifs – « por Granaína » et « por Taranta » ; enfin, la dernière se conclut sur une modulation vers la tonalité mineure relative du mode « por Taranta » (mode flamenco de Fa#), Si mineur, avec une séquence harmonique qui revient, par des cadences intermédiaires V – I, sur les accords de tonique des deux premières Sevillanas (B7 – Em, puis A7 – D, avant F#7 – Bm). Ajoutons que l’ harmonie reste toujours sous-jacente, suggérée par un jeu monodique traditionnel « a cuerda pelá » (un peu à la manière de Niño Ricardo et Manolo de Huelva…) : rarement les si charmantes et folkloriques Sevillanas auront sonné aussi « flamencas ».
Carlos Montoya
Carlos Montoya est un guitariste de Flamenco et le fondateur du Flamenco moderne, né le 13 décembre 1903 et décédé le 3 mars 1993. Il est le neveu de Ramón Montoya (1879-1948), un guitariste également reconnu.
Carlos Montoya a été parmi les premiers guitaristes de flamenco à libérer son instrument de son rôle d''accompagnement de la danse et de chant.
Suivant les traces de son oncle, mais les tournées et l'enregistrement bien plus largement, M. Montoya a commencé à donner des récitals en solo dans les années 1940.
Discographie :
* 1950 : Spanish Guitar Solos
* 1957 : Flamenco Guitar
* 1961 : Malaguena
* 1967 : The Artistry Of
* 1996 : Flamenco!
* 2004 : Guitar & Flamenco
Diego del Morao
Diego Moreno Jiménez, plus connu sous le nom de Diego del Morao est un guitariste flamenco né à Jerez de la Frontera (Andalucía) le 20 Septembre 1978[1].
Il est le fils du guitariste Moraito Chico[1], lui-même un des plus grands guitaristes de flamenco. Il a notamment débuté la guitare avec lui, avant de parfaire sa technique avec el Carbonero.
Diego del Morao a commencé sa carrière professionnelle en accompagnant d'abord la Macanita. Il est maintenant un des guitaristes les plus sollicités pour l'accompagnement des disques de chanteurs. Il a déjà accompagné de "grands cantaores" ou de "grandes cantaoras" comme la Tana, la Montse Cortes, Diego el Cigala, Potito, ou encore el Torta...
Il est reconnu pour son "soniquete", son "swing" et son "aire", le parfait mélange entre flamenco traditionnel.
En parallèle, son père l'inscrit très tôt à l'académie d'El Carbonero, où il apprend les bases de la technique de la guitare flamenca. Après de brèves études d'adjoint administratif, il décide de se dédier au flamenco, malgré l'avis de son père qui n'était pas très favorable à cette idée, car il trouvait que c'était un monde difficile.
Diego fait ses premiers pas professionels avec la Macanita, et devient, très rapidement, l'un des guitaristes les plus sollicités pour l'accompagnement du chant. Il participe à plusieurs projets discographiques avec non seulement des cantaores de Jerez mais aussi des chanteurs comme El Piculabe, Diego el Cigala, Potito, Montse Cortés, Niña Pastori entre autres.En 2003, il participe à l'enregistrement du disque collectif "Fragua futura", où il enregistre une buleria en solo qui depuis est devenue un classique. Paco de Lucia lui même, après l'avoir écouté, décide de l'engager pour assurer l'accompagnement dans le disque qu'il produit "Tu ven a mi" de La Tana.
Il a hérité du style de jerez bien caractéristique de sa famille les Morao, mais avec un soniquete personnel, et avec des touches modernes, de nouvelles harmonies. Il se différencie par son feeling et son swing tout en suivant la tradition.
Depuis quelques années, Diego del Morao travaille à l'enregistrement de son premier disque solo, "Reserva del 78", dans lequel participent notamment Paco de Lucia, Moraito, El Cigala, Niña Pastori, Diego Carrasco...ce disque, très attendu, devrait sortir prochainement.
Manuel Moreno Jiménez
Manuel Moreno Jiménez, dit aussi Manuel Morao, est un guitariste espagnol de flamenco né en 1929 à Cadix.
Il est reconnu pour son accompagnement au chant et à la danse flamenca. Il a joué pour Antonio, Carmen Amaya, Manolo Caracol, La Niña de los Peines, Terremoto de Jerez, Melchor de Mairena... Il crée en 1966 les mythiques Jueves Flamencos qui vont participer à diffuser le flamenco dans le monde. En 1987, il fonde la compagnie Gitanos de Jerez avec laquelle il va parcourir l'Espagne et le monde pour présenter des spectacles de flamenco pur, tant dans la danse que dans le chant. La compagnie dispose à ce jour de son producteur, de son éditeur audiovisuel, de son centre de formation et de son éditorial.
Eric Pénicaud
Eric Pénicaud est un compositeur français, guitariste et improvisateur, né en 1952.
Eric Pénicaud reçoit dès l’âge de 7 ans, une formation musicale « sur mesure », hors institutions – chance inouïe pour cet enfant un peu rebelle - d’abord avec son père ( bon guitariste amateur qui avait appris de la mère d’Eric, qui elle même avait appris de son père etc., il faudrait remonter dans l’histoire familiale, à Ricardo Viñes, Pablo Casals, ainsi qu’à Ravel, Fauré, et même au vieux Brahms), puis avec des amis de sa famille mélomane, professeurs et concertistes (par exemple entre 11 et 13 ans, c’est Narciso Yepes qui lui prodigue ses précieux conseils).Il étudie dans le même temps tous les compás du flamenco.
Il s’initie également au jazz et à l’improvisation à partir de 13 ans… Eric donne d’abord de nombreuses représentations classiques - et flamencas- en cercle privé, mais il va à présent jouer en public, dans d’autres genres musicaux (par ex. aux côtés de Laurent Petitgirard à l’orgue, ou Dadi, au Centre Américain de Paris…). Ou avec son frère Philippe au piano ; et également à la guitare électrique (groupe de Pop Music)… Mais dès l’âge de 19 ans, décision de quitter la capitale (pourtant incontournable à l’époque !). Vie un peu sauvage dans un premier temps, au cœur de la Provence (très intense travail de perfectionnement cependant – instrument et écriture -, également enseignement) qui deviendra plus contemplative par la suite. Il se perfectionne avec René Bartoli (qui le prépare pour le C.A., estimant que son étudiant est prêt : c’est alors qu’Eric part en voilier en Grèce !...), puis avec Leo Brouwer (ce sera le début de nombreuses rencontres amicales, discussions et échanges qui se prolongent jusqu’à aujourd’hui encore), Abel Carlevaro, Javier Hinojosa (ainsi que Paco Peña, Manolo Sanlucar pour le flamenco). Concerts classiques (seul, et concertos pour guitare), ou flamencos organisés - parfois improvisés- par Robert J.Vidal, à Arles, Castres. Plus tard ce seront d’autres festivals en Provence, par ex. avec Juan Carmona, les fils Chemirani (percussions orientales)…
Il improvisera beaucoup aussi - parfois sur sa propre musique- avec des jazzmen, Larry Coryell Raphaël Faÿs, Jaco Pastorius, Barre Phillips… ; des personnalités comme Richard Wright des Pink Floyd (bord à bord avec son voilier, dans l’île de Rhodes, en Grèce) ; des compositeurs de musique expérimentale (Patrick Portella, clarinettiste par ailleurs), et tant d’autres… Cet éclectisme acquis dès l’enfance, qui lui permet de se fondre dans chaque genre, va paradoxalement l’amener à un recentrage, celui de la composition, pour laquelle il est guidé à ses débuts par son oncle Stéphane Caplain-Saint-André. Il se laisse aussi guider par la mer, le vent, les étoiles comme le préconisaient Debussy et Ohana : il parcourt la Méditerranée en voilier durant des années (plus tard ce seront tous les océans en cargo). Il collecte au passage de nombreuses musiques « ethniques » ; et surtout, durant tout ce temps, il approfondit encore et encore l’écriture des maîtres anciens et des modernes (depuis Machaut…jusqu’à Stravinsky, Bartók, Messiaen, Ohana…). Son itinéraire musical est indissociable de l’art de vivre qu’il a choisi, loin des mondanités urbaines, près de la nature, du grand large. La relation intense qui s’est tissée alors avec le monde marin en particulier, a été riche d’enseignements musicaux –oui, musicaux, comme si le contraire était étonnant, comme si la musique n’avait rien à voir avec les autres merveilles de la Création !
Et malgré cet éloignement, son œuvre perce de plus en plus : elle obtiendra 8 Prix internationaux de Composition, de 1984 à 2002 : Carrefour Mondial de la Guitare (Martinique), Tokyo, Italie… Une œuvre d’une homogénéité partout reconnue et saluée, par de nombreux compositeurs (Brouwer, Campo, Dusapin, Escaich, Fénelon, Hersant, Ohana…), divers grands interprètes hors guitare (le flûtiste P.-Y. Artaud, le percussionniste J.-P. Drouet, l’altiste G. Knox – ancien membre du Quatuor Arditti et de l’Ensemble Intercontemporain -, le chef d’orchestre D. Oren…), des guitaristes et pédagogues (J.Bream, A.Carlevaro, A.Ponce, N Yepes…), d’éminents ambassadeurs d’autres musiques qu’il a aussi longuement pratiquées (J. Pastorius, L. Coryell, J. Carmona…), et également…des poètes (C. Bobin…), des écrivains (E. Orsenna…), ou encore des peintres-marins (T. Lamazou), des scientifiques-penseurs (B. Cyrulnik, H. Reeves)… L’œuvre d’E. Pénicaud est jouée par des guitaristes tels que – parmi les plus représentatifs – Roberto Aussel, Tania Chagnot, Arnaud Dumond, Roland Dyens, François Laurent, Olivier Pelmoine (en duo également, avec Sara Chenal), Gaëlle Solal, Sébastien Vachez, des duos comme le Guitar Duo Transatlantique (Benjamin Beirs, USA / Maud laforest, France), plusieurs quatuors de guitares (Quaternaglia brazilian Guitar Quartet… des quatuors italiens aussi), octuors de guitares…(de Paris, Harmonique XII de Betho Davezac…), ou encore par Fabio Zanon (Brésil), Ishiro Suzuki (Japon), Marco Tamayo (Cuba), Giulio Tampalini, Alberto Vingiano (Italie)… Elle est étudiée dans les Conservatoires, les Concours, en master-classes et stages, en conférences, dans plusieurs pays… Elle est diffusée sur les grandes radios françaises et internationales… Ses œuvres sont éditées en France (Billaudot, Combre, Durand, Lemoine, Martin, Max Eschig, Transatlantiques), au Canada (d’Oz), en Italie (Berben)… E.Pénicaud a également écrit pour au moins une trentaine d’instruments, piano, percussions, cordes, flûtes diverses, voix, harpe, clarinette, quatuor à cordes, etc. Pour divers ensembles aussi, et de nombreux instruments en formation jazz (claviers, guitare basse, saxophones divers, etc.)… Discographie : quatre - cinq bientôt- CDs (Label Quantum Classics), préfacés par Leo Brouwer, Larry Coryell, Arnaud Dumond et Alberto Ponce. La critique française (Diapason, Le Monde de la Musique, Répertoire, Les Cahiers de la Guitare…) et internationale (Classical Guitar, U.K. / Gendai Guitar, Japon / Guitar Review, USA / Seicorde, Italie…) a réservé à ces disques un accueil élogieux. Il est invité dans les jurys de Concours Internationaux (par ex. René Bartoli, Carpentras, Alessandria - aux côtés de Leo Brouwer entre autres- lors du concours de Composition, juin 2008, et d’Interprétation, septembre 2008)…
Sa musique est jouée dans de nombreux festivals de guitare -et hors guitare- en France et à l’étranger (Allemagne, Amérique du Nord, Argentine, Belgique, Brésil, Espagne, Hongrie, Italie…) : donnons juste ici une illustration amusante et typique de la démarche publique d’Eric Pénicaud : durant une « Semaine de Paris autour de la Guitare » (début des années 90), avec la très sérieuse « Société Française de Musique Contemporaine », Eric a fait intervenir un ami cantaor gitan sur une de ses œuvres, au milieu d’œuvres de C.Chaynes, Y.Xénakis !…). Mais dans l’ensemble, il s’est tenu éloigné des différentes chapelles, pour mieux se consacrer à la composition…
Il est resté en Provence, en pleine nature, dans sa vieille maison encastrée dans des grottes (dont l’une donnant sur sa salle de musique), les 25 premières années d’écriture, la quittant uniquement pour les déplacements musicaux, et pour de longs convoyages en voilier, ou de grands périples en cargo, ou encore des séjours dans les lointains (toutes conditions si propices à la composition non-stop!). Il vit actuellement au bord de la Méditerranée (partagée plusieurs années avec un coin perdu du Nord Martinique, où vécut quelque temps Gauguin également…).
Discographie:
* Guitare, 1990, Quantum classic
* Compositions Improvisations, 1995, Quantum classic
* Guitare-Puzzle, 1997, Quantum classic
* Musique de Chambre avec Guitare, 2006, Quantum classic
* Guitare du XXIeme siècle, à paraître en 2010 (interprété par Roberto Aussel, Tania Chagnot, Arnaud Dumond, Roland Dyens, Gaëlle Solal, Fabio Zanon, etc.), Quantum classic
Ses œuvres sont éditées en France (Gérard Billaudot, Editions Combre, Editions Durand-Salabert-Eschig, Henry Lemoine, Martin, Editions Musicales Transatlantiques), au Canada (Productions d’Oz), en Italie (Berben), etc. Publications dans plusieurs magazines français (l’Education Musicale, Guitare Classique, Les Cahiers de la Guitare, Sicorde, etc.) et internationaux (El Encordado, Gendai Guitar – Japon -, Editions biélorusses, etc.).
Perico el del Lunar
Perico el del Lunar est le nom de scène du guitariste andalou Pedro del Valle Pichardo, né à Xérès en 1894, décédé à Madrid en 1964. Il a joué sur les plus grandes scènes en Espagne et à l'étranger, et a dirigé la première anthologie discographique du flamenco.
Il fut non seulement un immense artiste mais un personnage clé lors de la revalorisation du cante dans les années 50 au siècle dernier.
Il a commencé à jouer à Jerez mais a déménagé à Madrid en 1920 où il a travaillé en tant que guitariste principal du colmao Villa Rosa.
Cette même année, il commence à travailler dans le tablao Zambra Madrid en tant que guitariste principal, qui occupe ce poste jusqu'à sa mort. Il a accompagné presque tous les grands chanteurs du 20e siècle et est connu pour son style original et sensible de jouer et de son accompagnement compétent.
Il a enregistré avec Chacón, Antonio Chaqueta, Rafael Romero, Pericón et bien d'autres.
Sources :
http://fr.wikipedia.org
http://www.musiquealhambra.com/
http://juan_carmona.mondomix.com/
http://www.greatsong.net/
http://www.mag4u.be/flamenco/flamenco-guitariste-Oscar-Herrero.html
http://www.musiquealhambra.com/
http://www.musicme.com/
http://www.flamencoweb.fr/
http://www.savarez.fr/
http://www.flamencoweb.fr/
http://www.jazzhalo.com/
Le flamenco (cante flamenco) est un genre musical et une danse créé par le peuple gitan et andalou , sur la base d'un folklore populaire issu des diverses cultures qui s'épanouirent au long des siècles en Espagne.
Le flamenco étant une musique traditionnelle de transmission orale, elle ne fait l'objet d'une notation musicale systématique que depuis peu de temps. La complexité de la guitare, et le caractère particulier des rythmes tout à fait différents de ceux de la musique occidentale rendent par ailleurs cette notation difficile et celle-ci ne paraît pas encore complètement fixée. Il convient donc d'être très prudent quant aux origines supposées du flamenco qui pourraient être plus anciennes que ce que les documents dont nous disposons permettent de connaître de façon certaine.
On peut supposer qu'à l'origine, le flamenco consistait en un simple chant (cante) a cappella dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Puis, sont apparus les claquements des mains (palmas), la danse (el baile) et la guitare flamenca (toque). La danse et la guitare s'expriment désormais souvent seules, bien que le chant soit toujours considéré comme le cœur de la tradition. Plus récemment, des instruments comme le cajón (un instrument de percussion provenant du Pérou), les palillos (castagnettes), et la guitare basse, ont été introduits dans le milieu.
Définir quelle est la provenance exacte du terme « flamenco » n'est pas chose aisée. Il existe de nombreuses théories concernant la genèse de ce vocable.
Blas Infante dans son livre Origines du flamenco défendait l'hypothèse que le mot « flamenco » dérivait des termes arabes felah-enkum, qui associés signifient « paysan errant ». Il reprenait une terminologie déjà proposée à partir du mot fallah, et déclinée aussi en felahikum ou felagmenku. Cependant les flamencologues ont rejeté cette thèse, remarquant que le mot flamenco n'est apparu qu'au XIXe siècle à une époque où l'influence arabe sur la langue espagnole avait disparu.
De nombreux adeptes connaissent également la curieuse théorie affirmant que le flamenco était le nom d’un couteau ou d’un poignard. C’est la raison pour laquelle, dans la saynète El Soldado Fanfarrón, écrite par González del Castillo au XVIIIe siècle, on peut lire: El melitar, que sacó para mi esposo, un flamenco («Le militaire, qui sortit pour mon époux, un flamenco»). Dans une autre copla (chanson) reprise par Rodríguez Marín, il dit : Si me s’ajuma er pescao (« Si le poisson brûle) / y desenvaino er flamenco (« et si je sors mon flamenco) / con cuarenta puñalás (« avec 40 coups de poignard) / se iba a rematar el cuento (« allait se terminer l’histoire »). Cependant, cette hypothèse ne s’est jamais faite une place, de même que l’hypothèse selon laquelle le nom avait été donné au genre pour l’oiseau appelé flamenco (Flamant). L’autorité de ce précepte est également due à Rodríguez Marín. Il justifia sa position en argumentant que les chanteurs interprétaient le chant avec une veste courte, qu’ils étaient grands et brisés à la taille. C’était la raison majeure pour laquelle ils ressemblaient à l’échassier du même nom.
De même que les précédentes, la théorie dirigée par des experts tels que Hipólito Rossy ou Carlos Almendro dans laquelle on affirme que nous devons le mot flamenco à la musique polyphonique de l’Espagne au XVIe siècle qui s’est accentuée avec les Pays-Bas, c’est-à-dire, avec les anciennes Flandres, n’a toujours pas été vérifiée. Cette théorie fut également défendue, bien que nuancée, par le voyageur romantique George Borrow et par Hugo Schuchard, entre autres. Selon ces écrivains-là, on croyait dans le passé, que les Gitans étaient d’origine germanique. Cela explique ce pourquoi ils auraient pu être appelés Flamencos.
Enfin, il existe deux hypothèses moins engagées, mais assez intéressantes. Antonio Machado et Álvarez, Demófilo, disent que "les Gitans appellent les Andalous gachós et que ceux-ci appellent les Gitans flamencos, sans que nous sachions la cause de cette dénomination". Et Manuel García Matos affirme : « Flamenco provient de l’argot employé à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle pour cataloguer tout ce qui signifie ostentatoire, prétentieux ou fanfaron ou, comme nous pourrions le déterminer d’une façon très andalouse, echao p’alante ("débrouillard") ». Pour ce même auteur, ce serait un mot germanique qui signifierait « flamboyant », « ardent ».
Le flamenco, selon certains auteurs, trouverait son origine dans trois cultures : musulmane, juive et andalouse chrétienne. L'origine arabo-musulmane n'est cependant pas démontrée, et peut être contestée. Les conquérants arabes almohades préconisaient en effet l'orthodoxie religieuse sans complaisance lyrique, ils n'ont pas emporté avec eux l'art du flamenco. La véritable origine de cette musique doit être recherchée dans l'ethnologie du peuple qui l'a conservée et transmise, c'est à dire le peuple Gitan. Les Gitans, originaires de l'Inde, ont conservé de larges franges de leur culture d'origine, à savoir la langue (le Calé et la musique). Une étude comparative de la danse indienne (Bharata natyam, Mudras et surtout Kathak) et la danse flamenca (par exemple Carmen Amaya) permet de dégager des similitudes exactes. Exégètes, musicologues, chercheurs, s'accordent à penser aujourd'hui que Triana (quartier de Séville), est le berceau du flamenco. C'est en effet dans cette ville que poètes et musiciens trouvèrent refuge vers le XVIe siècle. D'autres sources, telle la bibliothèque de Séville, fait remonter la venue de troubadours « réfugiés » en raison de persécutions au XIIIe siècle.
Il est souvent dit que le flamenco est né des Gitans. Ce qui, comme le souligne Michel Dieuzaide n'est pas tout à fait exact, et de nuancer : « Le flamenco ne se confond pas avec les Gitans, il s'en faut ; les payos (ou gadgés pour les Roms), y jouent un rôle important, mais les Gitans lui donnent son style ». Certains historiens considèrent que les Gitans par nomadisme, ont fortement contribué à la diffusion du flamenco en arrivant en Espagne, au début du XVe siècle. Ils ne furent pas seulement les diffuseurs de cet art, mais les importateurs de la sémantique flamenca, dont la source est indienne, aussi bien pour la danse que la musique.
Selon certains musicologues, les Gitans intégrèrent les diverses sonorités musulmanes, telles que nous pouvons encore les entendre de nos jours, avec el Hadj Abdelkrim Raïs 1, tout en en modifiant le rythme. Mais il se pourrait que le mimétisme ait opéré en sens contraire, et que le flamenco devenu populaire en Espagne, ait ete influencé par la culture arabe qui en a reproduit les intonations. Il est en effet connu (Ibn Khaldun) que le monde arabe a exercé une vive influence en Espagne, à la fois par ses auteurs, penseurs et musiciens. Les meilleurs locuteurs arabophones au XVIeme siècle étaient, du moins l'affirme l'historien Ibn' Khaldun, les andalous. Ainsi, c'est en Espagne que le monde musulman ait eu ses meilleurs philosophes et penseurs. La musique flamenca, produit typique de la terre d'Espagne, exerça son influence en terre d'Islam lors des exils (décret d'Alhambra en 1610). Il convient donc légitiment de s'interroger : qui influence qui dans l'éléboration d'un art et ne point passer sous silence l'influence indienne directe qui conditionne la culture Gitane. Les Gitans s'inspirent également des cantiques liturgiques chrétiens mozarabes, ou « rites mozarabes », dont la présence est attestée dès le début du IXe siècle. Ces liturgies seront remplacées (pour ne pas dire interdites) vers le début du XIe siècle par les papes qui se succéderont, ainsi que par les rois de Castille et d'Aragon. Elles seront de nouveau autorisées au XVIe siècle par l'évêque Cisneros de la cathédrale de Tolède, qui voit là une bonne façon de ramener au bercail les « Infidèles ». Le Mozarabe apparaît pleinement dans la poésie des troubadours appelée « muwachchaha », terme que l'on retrouve déformé dans la langue Rom sous la forme « muvaachaha ».
Enfin, la profonde sensibilité musicale des Gitans, puise également dans la douceur, l'exil et la tristesse des berceuses des mères juives.
Les Guitariste de flamenco :
Vicente Amigo
Vicente Amigo compositeur et guitariste espagnol né en 1967 à Guadalcanal (Andalousie) est considéré comme l'un des plus grands virtuoses de la guitare flamenco contemporaine.
Il vit son enfance à Cordoue (ville d'Andalousie) où il fait ses débuts de guitariste vers l'âge de 8 ans. Très vite repéré par ses enseignants, il intègre le groupe du maître Manolo Sanlúcar auprès duquel il restera cinq ans premier guitariste et où il développera sa virtuosité hors du commun.
En deux ans, il remporte trois des principaux concours de guitare flamenco :
* 1988. 1er prix du concours international de guitare flamenca de Badajoz.
* 1988. 1er prix du concours national del cante de las minas de la Union
* 1989. prix Ramón Montoya pour concert de guitare au XII concours national de Arte flamenco de Córdoba
Puis il accompagne le chanteur El Pélé, pour ensuite se concentrer sur sa carrière solo.
Interprète et compositeur, ses albums sont des chefs-d'œuvre de virtuosité et de technicité. Son originalité tient dans son style très aérien et ses thèmes accessibles à l'oreille profane, dans l'esprit des romantiques du 19ème (Chopin). Néanmoins, il reste flamenco dans le son et ses rythmes -utilisation des compas traditionnels-.
Son album Poeta (avec en hommage au poète Rafael Alberti (1997) renferme un concerto pour guitare flamenco accompagné par l'orchestre symphonique de Córdoba .
Il a joué avec El Pélé, José Mercé, Camarón de la Isla, Rosario, Carmen Linares, Khaled, et d'autres artistes...
Discographie
* 1990. De mi Corazón al Aire
* 1995. Vivencias Imaginadas
* 1998. Poeta
* 2000. Ciudad de las Ideas
* 2003. Canto (Con El Pele)
* 2005. Un Momento en el Sonido
* 2009. Paseo de Gracia
Site officiel :
http://www.vicente-amigo.com/
Chico Bouchikhi
Chico Bouchikhi (de son vrai nom est Jahloul Bouchikhi), né en 1954 à Arles, est un guitariste franco-marocain, co-fondateur des Gipsy Kings.
Né d'un père marocain et d'une mère algérienne, Djelloul "Chico" Bouchiki est le fondateur des Gipsy Kings qui fit une percée internationale en 1988. Producteur, directeur artistique, musicien, et co-auteur des titres qui ont assuré la gloire des Gipsy Kings, il fonde en 1991 son propre groupe, Chico and the Gypsies.
Son frère, Ahmed Bouchiki fut assassiné en juin 1973 à Lillehammer par le Mossad, qui l'avait à tort confondu avec Ali Hassan Salameh, suspecté d'être l'un des responsables du massacre de Munich.
Chico est également envoyé spécial pour la paix de l'UNESCO. Il a aussi joué en Israël avec son groupe devant Shimon Peres et Yasser Arafat durant les négociations de paix d'Oslo.
Chico Bouchikhi, père de trois enfants, est marié à Marthe Reyes, la fille de José Reyes, le père des fils Reyes, membres du groupe Gipsy Kings.Il vit actuellement a Saint-Rémy de Provence.
Site officiel :
http://www.chico.fr/
Jean-Philippe Bruttmann
Jean-Philippe Bruttmann est un guitariste et compositeur flamenco né à Grenoble.
Citoyen du monde, Jean-Philippe Bruttmann est atypique et incontournable, la référence flamenca hors d'Espagne.
Il n'est pas né en Andalousie - il est de Grenoble, dans l'Isère -, mais il revendique pleinement un flamenco d'ailleurs, un "flamenco de diaspora" made in France, qu'il assume avec fraîcheur et maturité sur son quatrième album "Macadam Paseo" (Cristal/ Abeille).
"Je compose un Flamenco original, fruit de l'influence de mélopées orientales et de sonorités modernes.. Un parcours épicé de tant de fraternités de caravanes..." (Jean-Philippe Bruttmann)?
Virtuose de la Guitare Flamenca et, à 34 ans, compositeur reconnu, Jean-Philippe Bruttmann est atypique. Autodidacte, enfant prodige né dans les Alpes et dédié dès l’âge de 7 ans au flamenco, il joue, écrit et construit une carrière toute faite de passions et d’exigences.
De grands maîtres, tels Ivry Gitlis qui le découvre réellement en le conviant à ses fameux « Festivals de Jeunes Interprètes » 1979 et 80, Baden Powel, Alexandre Lagoya ou Manitas de Plata, l’invitent à jouer sur scène ; ce dernier le surnomme simplement « maestro » et sa famille (Baliardo) « adoptent » musicalement Jean-Philippe qui n’a que huit ans, et lui transmettent l’âme du folklore gitan et la passion pour la scène.
Authentiquement habité par le Flamenco et définitivement tourné, depuis l’adolescence, vers sa source andalouse et son plus célèbre représentant, Paco de Lucia , Jean-Philippe compose, constitue dès 1992 un Quintet avec percussions, contrebasse, violon, flûte et sax, et sort un premier album « Arte Flamenco » en 1996, aux confins du jazz et du Flamenco, puis « Recuerdo », hommage à ses débuts gitans avec Hippolyte Baliardo, frère de Manitas, en 1997. En 1998, avec « Flamencos », Jean-Philippe crée le premier spectacle flamenco théâtralisé (scénographie, texte) à Grenoble (3000 spectateurs), puis à Paris au Café de la Danse et pendant deux mois au théâtre Le Ranelagh.
Dès lors, Jean-Philippe travaille entre Paris où il retrouve ses acolytes Sharon Sultan (danse) et Alberto Garcia (chant) et sa compagnie Alegria, à Grenoble et crée ou participe à de nombreux projets, notamment « La Vie imprévisible de Lola Montès » de Madona Bouglione et Pierre Laplace au Théâtre Le Ranelagh (plus de 130 représentations). Nouvel envol en 2001 avec « La Venta Quemada », création flamenca contemporaine inspirée du « Manuscrit trouvé à Saragosse », mise en scène par Gil Galliot .
« La Venta » (2002), album riche et profond, a donné lieu à une série de concerts, notamment à l’Européen, un mois en 2003, 92 dates de juin à décembre 2004 au Théâtre Le Ranelagh, puis ce fut, en 2005, « Timeo » créé en résidence à Grenoble (Théâtre Municipal/ MC2-Scène Nationale) et « Sincero » avec une tournée jusqu’en Asie Centrale (Ouzbékistan, Turkménistan) et un succès au dernier Avignon Public Off.
Éclectique, il invite d’éminents musiciens jazz (Pierre Bertrand, Nicolas Folmer, David Venitucci ), iraniens (soufi : Abbas Bakhtiari ), constantinois, de rock espagnol, de folk irlandais. Il collabore avec le Paris Jazz Big Band (Café de la Danse, Phoenix de Valenciennes et récemment à La Cigale autour de, Enrico Macias , Chimène Badi…) et vient de fonder « Ma guitare s’appelle Revient » avec Yvan Le Bolloc'h.
Josemi Carmona
Josemi Carmona "Machuka", de son vrai nom José Miguel Carmona est né à Madrid en 1971. C'est le fils du grand guitariste de flamenco Pepe Habichuela et de la danseuse Amparo Bengala. Il a été baigné dans cette atmosphère "flamenca" depuis sa plus tendre enfance. Il joue de la guitare depuis qu'il a quatre ans. Il a formé le groupe de flamenco-pop "La Barberia del sur" avec Pepe Luis Carmona (de sa famille), Juan José Suarez "Paquete" et Enrique Heredia "Negri". Mais Josemi est connu surtout pour sa place dans le groupe des années 80 : Ketama. Josemi a sorti plusieurs disques en collaboration pour des chanteurs ou autres, notamment Niña Pastori, Guadiana, Carles Benavent...
Discographie :
- Sumando (Josemi Carmona et Carles Benavent) 2005
Juan Carmona
Juan Carmona est un guitariste français né à Lyon en 1963.
Il a tout juste 10 ans lorsque son père lui offre sa première guitare. Sa virtuosité est vite repérée par les professionnels et il ne tarde pas à collectionner les prix internationaux.
Descendant d'une longue dynastie de guitaristes espagnols mais natif de Lyon, Juan Carmona a joué avec les plus grands noms du flamenco. Il se distingue par son style créatif, entre traditions et modernité.
Lors de son séjour à Jerez de la Frontera, il a accompagné de grands chanteurs comme Agujetas, Duquende, Terremoto fils, Capuyo de Jerez, Rubichi, Antonio et Manuel Malenas, Jesus Monje (frère de Camaron de la Isla), José Mendez… ; d'autres artistes comme les danseurs Joaquin Grilo, Maria del Mar Moreno, Ana Parilla, Angelita y Joselito Vargas, Joselito Fernandez, et enregistre avec Chano Dominguez, Rubem Dantas, Manolito Soler, Tino di Geraldo, Moraito…
Depuis 2003, il enseigne le flamenco au Conservatoire régional de La Garde près de Toulon.
Discographie :
- Sevillanas Cosa De Dos -Juan Carlos Carmona- 9 titres
ZBR - mar 1999
- Borboreo - Juan Carlos Carmona- 8 titres
IOD - mai 2006
- Orillas - Juan Carlos Carmona- 9 titres
IOD - fév 2007
- Sinfonia Flamenca - Juan Carlos Carmona- 10 titres
IOD - juil 2007
- Caminos Nuevos - Juan Carlos Carmona- 9 titres
IOD - fév 2009
Site officiel :
http://www.juancarmona.com/
Jesse Cook
Jesse Cook est un guitariste de nouveau flamenco né en 1964 à Paris de parents canadiens. Il a rejoint Toronto à l'âge de trois ans.
A 10 ans, il est admis à l'académie Eli Kassner de Toronto. Il poursuit sa formation musicale au Royal Conservatory puis à l'Université York de Toronto et enfin au Berklee college of music de Boston.
Il commence à composer sur commande. Il écrit une pièce fusionnant rumba et flamenco pour un chaîne de télévision de Toronto. Le public lui réserve une véritable ovation qui va l'amener à produire son premier album. D'après ses propres aveux, il s'est orienté vers les rythmes flamenco en découvrant la musique des Gipsy Kings.
Comme d'autres guitaristes de son style, il mélange dans ses compositions du jazz, de la musique latine et de la world music. Jesse Cook est également connu pour l'énergie qu'il dégage lors de ses concerts. Il habite à Toronto.
Discographie :
* Tempest (1995)
* Gravity (1996)
* Vertigo (1998)
* Free Fall (2000)
* Nomad (2003)
* Montreal (2004)
* Ultimate Jesse Cook (2005)
* Frontiers (2007)
* The Rumba Foundation (2009)
Site officiel :
http://www.jessecook.com/
Mario Escudero
Mario Escudero, né à Alicante en 1928 et mort à Miami en Floride le 19 novembre 2004, est un guitariste de flamenco espagnol.
Encore enfant, il part pour Madrid pour étudier la guitare et se fait appeler Niño de Alicante durant ses premières représentations. Il donne son premier concert en 1937 alors qu’il n’a que neuf ans à Bordeaux dans la salle de cinéma Galia où le spectacle est présenté par Maurice Chevalier.
Il fait ses débuts à Madrid en 1944 au Teatro Español avec Vicente Escudero, Ramón Montoya, et Jacinto Almadén. Dès lors, il entame une tournée dans toute l'Espagne accompagné de Tomás Pavón, Niña de los Peines, José Cepero, Antonio Mairena, Mojama Juanito, El Sevillano, Canalejas de Puerto Real, Pepe de la Matrona, Pericón de Cádiz et bien d'autres grands chanteurs de cet époque. Il voyage ensuite en Europe et aux États-Unis dans la troupe de Carmen Amaya, Vicente Escudero, et Antonio et Rosario. Au cours de l'une de ses tournées avec Vicente Escudero il décide de s’installer aux États-Unis.
Il acquiert alors une renommée en tant que guitariste soliste, surtout après sa première performance en 1955 au Carnegie Hall de New York, mais aussi grâce ses nombreux enregistrements. Il se lie d’amitié avec Sabicas et ils enregistrent ensemble de nombreux titres, un peu plus tard ils rencontrent Paco de Lucia et l’encouragent à développer ses compositions personnelles.
Paco de Lucia enregistrera Impetu, l’un des titres composés par Mario Escudero sur l’album La fabulosa guitarra de Paco de Lucia. Ses compositions illustrent de nombreux films Café Cantante, A Toast to Manolete, et Jalisco canta en Sevilla.
Sa renommée se propage à travers le monde, il est aussi considéré comme l'un des premiers guitaristes flamenco de concert. En 1984, il retourne en Espagne et donne un concert à la Troisième Biennale de Flamenco Arte Ciudad de Seville, et se produit en 1985 à Madrid, lors de la troisième Cumbre Flamenca.
Il ouvre une école de guitare à Séville dans le quartier traditionnel de Triana.
Souffrant de la maladie de Parkinson. Mario Escudero décède le 19 novembre 2004 à Miami, en Floride, ses cendres sont dispersées à Madrid.
Discographie :
* Estrellita Castro, Mario sur 2 titres, EMI 256 122 1844
* El Pili, avec Mario Escudero et Alberto Velez, (réédition de l’original français c. l952) Esoteric Records ES-543
* Flamenco, Mario Escudero, Folkways FW-6920 (55 tours)
* Nino de Alicante, plays spanish dances, Mario Escudero sous le pseudonyme de Niño de Alicante, Folkways FW-8829
* Fiesta flamenca, Mario Escudero et le "bailete" from the Vicente Escudero company, MGM E3214
* Vicente Escudero, chante accompagné par Mario Escudero, Columbia CL 982
* Guitar variations, Mario Escudero en solo et accompagne Domingo Alvarado, Montilla FM 83
* Mario Escudero and his flamenco guitar, Montilla FM 57
* Temas de espana, Luisa Triana et Mario Escudero et Chinin de Triana, Montilla FM 82
* Flamenco carnival, Mario Escudero avec Enrique Montoya et Anita Ramos, Period PL l927
* Danzas y canciones de Andalucia, Mario Escudero, Carlos Ramos, Niño de Almaden; Esoteric ES-544
* Flamenco, Aamco ALP-322 (same as previous record)
* Ole Flamenco, Counterpoint CPT 1504
* Fiesta Flamenca, plusieurs artistes avec M. Escudero sur 3 titres avec Enrique Montoya, Montilla FM 110
* Federico Garcia Lorca, Poemas del Cante Jondo, Mario Escudero accompagne Enrique Montoya, Spanish Music Center SMC-1037
* Juega gitana, Mario Escudero accompagne Enrique Montoya, Spanish Music Center SMC-103
* Mario Escudero y su Ballet Flamenco, Montilla FM-1003
* Flamenco, Mario Valero group with Jose Alvarez, Treasure TLP812 (identique à Montilla FM-1003)
* Flamenco Festival in Hi Fi, Nino de Alicante, Design DCF-1046
* Viva Flamenco, Mario Escudero flamenco company, Decca DL-78736
* Flamenco, Niño de Alicante et Enrique Montoya, Whitehall WG-20021
* Ritmos flamencos, Nino de Alicante, Atco 33-106 et Musical Heritage Society MHS-842
* The fantastic guitars of Sabicas and Escudero, Decca DL-78957
* The Romantic guitars of Sabicas and Escudero, Decca DL-8897
* Sabicas y Escudero, Montilla FMS-105
* Mario Escudero, ABC Paramount ABC 396
* Mario Escudero, Fiesta Flamenca, ABC-428
* Escudero at el Poche, Mario accompagne Pepe Segundo and Anita Ramos, ABC-4492
* Mario Escudero plays classical Flamenco music, Musical Heritage Society MHS 994/995 (2 enregistrements)
* Classical Flamenco guitar, (réedition de Esoteric albums) Everest 3131
* Flamenco fire, El Pili avec Araceli Vargas, Escudero de l’album Flamenco Carnival album, Tradition Everest 2087
* Mario Escudero in concert at the "Y", chanteur Luis Vargas; Guitar Review
Oscar Herrero
Oscar Herrero est un compositeur et un guitariste virtuose.
Parmi tant d'autres, deux prix prestigieux de la guitare de flamenco récompensèrent son talent : les Premier Prix national de Guitare de Flamenco de Jerez de la Frontera, Cádiz et Premier prix Bordon Minero au Festival des Mines.
Pionier dans le domaine de la pédagogie de la guitare flamenca, il accomplit un travail considérable qui se concrétise dans une méthode d'enseignement du flamenco très complète et rigoureuse. Son vaste répertoire de compositeur inclut diverses oeuvres d'étude et de concert (La Guitare flamenca pas à pas, Traité de la guitare flamenca, en collaboration avec Claude Worms). Il est également le créateur et directeur de la revue de flamenco Acordes Concert.
Il a eu l'honneur d'avoir été le tout premier professeur de guitare flamenca au prestigieux Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, à l'Académie de Varsovie et à l'université de Panama.
Lors de la présidence espagnole à l'Union européenne, il fut invité dans les plus grandes villes d'Europe.
Sa guitare a conduit Oscar Herrero sur les plus grandes scènes du monde (le Métropolitain de New York, la Galerie nationale d'Ottawa, l'opéra du Caire, l'opéra royal de Madrid, le théâtre de l'Hermitage de Saint-Pétersbourg, ainsi que les salles de concert de Sidney, Beyrouth, Buenos Aires, Istanbul, Boston, Helsinki...
La vision unique que porte Oscar Herrero sur la musique de flamenca est caractérisée par une attention minutieuse à chaque note et sonorité, par l'expression subtile et habile de cette musique sublimée par sa guitare.
Pepe Habichuela
Pepe Habichuela, né à Grenade en 1944, est un guitariste espagnol faisant partie de la grande dynastie flamenca des Habichuelas.
Il a été le premier artiste flamenco à enregistrer un disque sous le label indépendant Nuovos Medios.
Ses débuts professionnels se sont déroulés à Grenade dans les grottes de Sacromonte, connues pour les concerts flamenco qui s’y déroulent. Puis il déménage à Madrid pour jouer dans des « Tablaos », où il accompagne Marchena et Juanito Valderrama.
Mais le grand tournant de sa carrière sera sa collaboration avec le chanteur Enrique Morente dans les années 1970.
Son fils José Miguel Carmona, avec lequel il a enregistré son deuxième album, est l’un des fondateurs du célèbre groupe Ketama.
Musicien espagnol, Pepe Habichuela est l'un des meilleurs guitaristes de la tradition flamenco.
Principaux albums :
* Homenaje a D. Antonio Chacón (A tribute to D. Antonio Chacón) / Enrique Morente & Pepe Habichuela - 1 CD 1976
* A Mandeli / Pepe Habichuela - 1 CD 1983
* Habichuela en rama / Pepe Habichuela - 1 CD 1997
* Yerbagüena /Pepe Habichuela & The Bollywood Strings -1 CD 2001
* Nuevos Medios Colección / Pepe Habichuela - 1 CD 2003
* Hands / Pepe Habichuela & Dave Holland - 1 CD 2010
Jacco Müller
Jacco Müller a commencé ses études de guitare classique, jazz et pop à l’âge de 11 ans aux Pays-Bas, son pays natal. En 1995, il termine ses études au Conservatoire de Rotterdam où il s’est spécialisé dans le domaine de la guitare flamenco sous la direction de Paco Peña.
En 1998, Jacco produit son premier album solo « Imagenes de la Luz ». En tant que compositeur de guitare flamenco, de violoncelle, de violon et de piano, il produit encore deux albums d’œuvres originales (et la notation musicale) : »Laberinto » (2000), « Silueta » (Centaur Records, 2002).
La scène, l’enseignement et l’accompagnement de la danse flamenco l’ont mené en France, en Belgique, en Allemagne, au Venezuela, en Afrique du Sud, à Curaçao et aux États-Unis.
Deux de ses compositions, « Shadow of a dancer » et « Mirage », composées pour l’orchestre symphonique et pour l’ensemble de musique de chambre ont reçu le Prix Masterworks et sont incluses dans le CD un et quatre de ERM Media’s séries compact disque « Masterworks of the New Era » - enregistrées par l’Orchestre National de Bulgarie (2003) et le Philharmonique de Kiev (2004), sous la direction de Robert Ian Winstin.
L’orchestre Philharmonique Tchèque et le Philharmonique de Kiev ont enregistré huit compositions orchestrales de Jacco qui sont sorties en janvier 2009 sous le label d’ ERM Media. En septembre 2007, Jacco a été récompensé par le prix Mention Honorable pour sa composition « Sagrada Familia » lors du Concours Composition de JoAnn Falleta (Buffalo, New York) pour guitare classique en 2007.
Durant l’été de 2009, Jacco a composé et enregistré huit nouvelles œuvres rassemblant le monde espagnol de la guitare flamenco et l’ancien moyen orient (réalisé par Victor Ghannam), résultant dans la sortie d’un compact disque, Viento del Desierto.
Discographie et Compositions :
Voir le site officiel :
http://www.jaccomuller.com/
Lole y Manuel
Lole y Manuel est un groupe espagnol de flamenco, formé au milieu des années 1970, et composé de la chanteuse et danseuse Dolores Montoya Rodríguez (Séville, 1954) et du guitariste Manuel Molina Jiménez (Ceuta, 1948). Ce groupe est notamment l'un des précurseurs du mouvement du nouveau flamenco.
Lole Montoya est née en 1954 à Triana (Seville). Fille de Juan Montoya, danseur et Antonia Rodriguez “La Negra”, chanteuse et danseuse née à Oran (Algérie). Grace à sa famille d’ethnie gitane, elle baigne dans le flamenco dès sa naissance et déjà petite elle travaille dans les plus grands tablaos “Los Gallos” à Séville et “Las Brujas” à Madrid. Adolescente, elle partage la scène avec des artistes de la taille de la Perla de Triana ou Camaron de la Isla. Lole et Manuel, ami intime de ce dernier leur dédient en 1994 une chanson intitulée 'Arriba el Cielo'. La discographie du couple Lole et Manuel commence en 1975 avec 'Nuevo Día' (Movieplay). C’est un véritable et surprenant succès populaire. Succès qui continuera les 8 années suivantes, avec des albums comme 'Pasaje del Agua' (CBS), 'Romero Verde' (CBS), 'Al Alba con Alegría' (CBS) y 'Casta' (CBS). Raimundo Amador (de Pata Negra), El Niño Jero, Alvaro (de Dulce Venganza) y Manolo Marinelli (de Alameda) sont quelques un des membres qui constitueront les nombreux collaborateurs avec qui le couple travaillera durant ces 8 ans. A la fin des années 1968, après la publication de 'Casta' ils décident de se séparer. Puis Lole Montoya revient à la scène avec un répertoire arabe avec 'Ni el oro ni la Plata'. Depuis son enfance et de la main de sa mère, elle a été en contact avec le monde et la musique arabe. Contact déterminant tout au long de sa carrière. En 1991, Lole et Manuel reviennent au devant de la scène. En 1992, ils étrennent un nouveau travail réinterprétant des fragments de L’Amour Brujo de Falla ('Lole y Manuel cantan a Manuel de Falla'). Puis, c’est en 1994 quant Lole et Manuel reviennent de nouveau avec 'Alba Molina' en honneur à leur fille de 15 ans. “Metafora” est le troisième disque en solitaire de Lole Montoya. Dans ce nouveau travail, Lole revient pour démontrer son « duende » racial, sincère et sa personnalité flamenca si marquée. “Metáfora” nous amène vers de nouvelles brises, inspirations, sons et rythmes tout en gardant sa couleur si caractéristique. Lole revient avec un disque où collaborent des artistes comme Vicente Amigo, Felipe Campuzano, Alba Molina et la famille Montoya (Angelita, Andina y Lucía Montoya). Mais également de grands musiciens comme Pepe Rivero, José Acedo, Manuel Jesús Moreno “Morao”, Paco Iglesias, Francisco Santos “Currito”, Luis Amador, Juan José Amador, Ricardo Moreno, Ramón David “Caracolillo”, José Israel “Caracolillo”. De nouvelles chansons et de belles versions comme 'Ojalá que te vaya bonito' pour rondeñas ou 'La maza' de Silvio Rodríguez accompagnées au piano.
Ce groupe a également fait des apparitions dans le film Flamenco de Carlos Saura. Le titre Tu Mirá apparaît dans la bande originale du film Kill Bill (volume 2).
Discographie :
(Album)
Nuevo día (1975)
Lole y Manuel (1977)
Al alba con alegría (1980)
Grandes Exitos (1988)
Pasaje del agua (1992)
Alba Molina (1994)
Una voz y una guitarra (1995)
Paco de Lucía
Un sujet lui est consacré dans cette partie du forum :
https://planete-speedou.1fr1.net/les-musiciens-f116/paco-de-lucia-t690.htm#5509
Manitas de Plata
Manitas de Plata (littéralement petites mains d'argent mais en fait correspond à l'expression en français « doigts de fée ») est un célèbre guitariste gitan.
De son vrai nom Ricardo Baliardo, Manitas de Plata est né le 7 août 1921 à Sète, dans une caravane.
Il est très vite reconnu par les siens comme Manitas de Plata, l'homme aux « doigts de fée ». Il se distingue chaque année, en jouant de la guitare, lors du pèlerinage gitan des Saintes-Maries-de-la-Mer. Du vivant de Django Reinhardt, il n’ose même pas penser à détrôner celui que l’on considère alors comme le roi de la musique gitane. Dix ans après la mort de Django, il accepte de jouer en public, et le miracle se produit.
À New York, lors d’une exposition de photographies de son ami Lucien Clergue, un admirateur le reconnaît sur un des clichés et le persuade d’enregistrer. Il réalise son premier album dans la chapelle d'Arles. Un manager américain le fait jouer sur la scène du prestigieux Carnegie Hall de New York en décembre 1965.
Le gitan illettré, qui ne sait pas lire une note de musique, conquiert le monde. En mars 1964, un soir de corrida à Arles, Picasso, après l’avoir entendu jouer, s’écrie : « Il vaut plus cher que moi ! ». Il était un ami de Salvador Dalí.
Depuis 1967, Manitas de Plata ne cesse de sortir des disques, parcourt le monde entouré de sa tribu et toujours de son fils aîné, Manéro, l'un des derniers grands chanteurs de Camargue, ou en formation plus réduite, sa famille autour de lui. Il joue ainsi aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, en Nouvelle-Zélande, à Singapour, en Angleterre, en Algérie, etc.
Manitas a vendu plus de 93 millions d'albums de sa musique, plus de 83 disques différents (source: manitasdeplata.fr). Il vit aujourd'hui très modestement à la Grande Motte. Manitas a perdu Hippolyte Balliardo, âgé de 84 ans, le 27 mai 2009, son frère cadet, qui l'accompagna durant les débuts de sa carrière sur les plus grandes scènes du monde, lui aussi ami des plus grands.
Le 8 août 2009, il se produit encore aux arènes "El Cordobes" à Palavas-les-Flots (France), à l'occasion de la soirée hommage dédiée à son frère Hippolyte mais également aussi à l'occasion de son anniversaire (7 août 2009) ; le public lui fait alors une standing ovation émouvante, lui ce gitan illettré, qui a fait connaître El Flamenco au monde entier, ayant réduit plus tard cette musique à ses formes les plus pures. Manitas de Plata est aujourd'hui considéré comme le plus grand guitariste Flamenco au monde bien que controversé par les puristes traditionalistes de l'école académique espagnole, du fait de son analphabétisme et de son non-académisme. Manitas reste pourtant l'artiste du monde flamenco, toutes tendances réunies, qui aura le plus vendu d'albums dans le monde, artiste toujours respecté et aimé justement de par son art extraordinaire. Salvador Dali, qui ressemblait au père de Manitas, dira de lui, "À chaque fois que Manitas joue, les pompiers prennent feu".
Manitas a rencontré les personnes les plus influentes du monde artistique, économique, littéraire et politique, toutes subjuguées par l'art, la personnalité de l'artiste à la fois modeste, quelque peu narcissique, mais toujours si attachant, émouvant et authentique.
Il existe à l'ONU une permanence internationale du monde gitan représentant ses populations diverses et variées. C'est grâce à Manitas de Plata qui, lors d'un séjour aux USA et sa rencontre avec le secrétaire général de l'ONU de l'époque, U Thant, aura permis l'ouverture de cette représentation diplomatique. Manitas de Plata est et reste l'un des plus grands artistes du XX siècle.
Discographie :
2009 Manitas De Plata Live Compilation The Orchard -
2009 La Guitarra Flamenca The Orchard -
2001 Le meilleur de Manitas de Plata Sony BMG -
1999 Flores de Mi Corazon Troubadour -
1997 Libres Como El Viento -
1996 Feria Gitane Sony BMG -
1977 La Camargue de Manitas -
1975 Manitas de Plata Y Los Plateros : Hommage à Sabicas -
1972 La Guitare d'Or de Mani
Site sur Manitas de Plata : http://www.manitasdeplata.fr/
Niño Miguel
El Niño Miguel, de nom complet Miguel Vega de la Cruz, est un guitariste de flamenco. Né en 1952 à Huelva, il est le fils du guitariste Miguel El Tomate originaire d'Almeria de la communauté gitane du quartier de La Chanca-Pescadería.
Son père Miguel El Tomate quitta sa femme et ses enfants et fuia le quartier, avec sa maîtresse. C'est à Huelva que Niño Miguel est né de cette union.
Ayant appris à jouer de la guitare aux côtés de son père. Niño Miguel s'est développé en autodidacte. À douze ans il accompagne des chanteurs de première catégorie dans les années 1970, son style de jeu fait sensation. Ce talent rapidement décelé lui apporte le succès et est suivi logiquement, en 1973 par le prix du Premio de Honor del Concurso Nacional de Guitarra flamenca, l'une des deux plus grandes compétitions pour les guitaristes à l'époque.
Sa renommée se répand rapidement auprès du monde de la guitare flamenca . Paco de Lucía, conseilla à sa maison de disque Philips de faire enregistrer Niño Miguel. Et en 1975, il publia son premier album solo sous le nom de La Guitarra suivi un an après d'un deuxième album, Diferente. Les deux albums ont été réédités par Universal en CD.
Deux des traits caractéristiques de Niño Miguel sont le rythme le « compa » et l'originalité de ses mélodies et falsetas. Pour son premier album solo, il enregistra avec une simple guitare bon marché en provenance de Valence. Ce qui peut expliquer la faiblesse technique du son de la guitare. Le deuxième album est enregistré avec une guitare de marque Ramírez. Avec le temps Miguel s'écarte de son jeu gitan.
La réputation de Niño Miguel est établie par deux enregistrements exceptionnels. La télévision espagnole lui consacre un programme spécial « raices » . Son neveu Tomatito et Enrique Morente comptaient sur lui pour enregistrer l'album "Sacromonte" (1982), mais le projet est perturbé à la suite du déséquilibre mental du guitariste. Ses troubles psychiatriques mettent un terme prématuré à sa carrière.
En 2011 sortira L'ombre des cordes (La sombra de las cuerdas) (de A.Ameline, B.Bodlet et C.Garcia-Berlanga), un documentaire en forme d'hommage qui retrace son parcours artistique et a remporté le prix du meilleur documentaire à la Mostra de Valencia 2010.
Le 7 novembre 2009 au Palacio de Deportes de Huelva a eu lieu un concert hommage donné par plusieurs artistes du flamenco dont son neveu Tomatito.
Compositions:
La Guitarra de El niño Miguel 1975 (Phillips)
1. Vals Flamenco
2. A mi padre (Farruca)
3. Vinos y caballos (Bulerias)
4. Recuerdo de la virgen del rocio (Sevillanas)
5. Pot Purri
6. Brisas de huelva (Fandangos de huelva)
7. Entre mazagon y sanlucar (Alegrias)
8. En el puente nicoba (Soléa)
9. Mi sentimiento (Rumba)
Diferente 1976 (Phillips)
1. Diferente (Rumba)
2. Desde el condado (Bulerias)
3. Recuerdos (Bulerias por rondeña)
4. Sueños de la alhambra (Granaina)
5. Minas de riotinto (Taranto)
6. Lamento (Vals)
7. En el tablao (Zapateado)
8. Embrujo y magia (Zambra)
9. Los pescadores (Farruca)
10. Cuevas de la joyas (Rumba)
Il est difficile d’ évoquer la figure de Miguel Vega Cruz « Niño Miguel » sans tomber dans des récits légendaires plus ou moins vérifiables : une carrière météorique, ponctuée par deux disques mythiques, et écourtée prématurément par une instabilité psychologique maladive…
Art brut sans doute, mais pas art naïf : le raffinement harmonique de certaines compositions contraste fortement avec la rage de l’ interprétation. On s’ en convaincra en observant la rigueur du plan tonal / modal des quatre Sevillanas de notre transcription : la première est en tonalité de Mi mineur, la deuxième dans la tonalité proche de Ré Majeur ; les deux suivantes sont dans leurs modes flamencos relatifs respectifs – « por Granaína » et « por Taranta » ; enfin, la dernière se conclut sur une modulation vers la tonalité mineure relative du mode « por Taranta » (mode flamenco de Fa#), Si mineur, avec une séquence harmonique qui revient, par des cadences intermédiaires V – I, sur les accords de tonique des deux premières Sevillanas (B7 – Em, puis A7 – D, avant F#7 – Bm). Ajoutons que l’ harmonie reste toujours sous-jacente, suggérée par un jeu monodique traditionnel « a cuerda pelá » (un peu à la manière de Niño Ricardo et Manolo de Huelva…) : rarement les si charmantes et folkloriques Sevillanas auront sonné aussi « flamencas ».
Carlos Montoya
Carlos Montoya est un guitariste de Flamenco et le fondateur du Flamenco moderne, né le 13 décembre 1903 et décédé le 3 mars 1993. Il est le neveu de Ramón Montoya (1879-1948), un guitariste également reconnu.
Carlos Montoya a été parmi les premiers guitaristes de flamenco à libérer son instrument de son rôle d''accompagnement de la danse et de chant.
Suivant les traces de son oncle, mais les tournées et l'enregistrement bien plus largement, M. Montoya a commencé à donner des récitals en solo dans les années 1940.
Discographie :
* 1950 : Spanish Guitar Solos
* 1957 : Flamenco Guitar
* 1961 : Malaguena
* 1967 : The Artistry Of
* 1996 : Flamenco!
* 2004 : Guitar & Flamenco
Diego del Morao
Diego Moreno Jiménez, plus connu sous le nom de Diego del Morao est un guitariste flamenco né à Jerez de la Frontera (Andalucía) le 20 Septembre 1978[1].
Il est le fils du guitariste Moraito Chico[1], lui-même un des plus grands guitaristes de flamenco. Il a notamment débuté la guitare avec lui, avant de parfaire sa technique avec el Carbonero.
Diego del Morao a commencé sa carrière professionnelle en accompagnant d'abord la Macanita. Il est maintenant un des guitaristes les plus sollicités pour l'accompagnement des disques de chanteurs. Il a déjà accompagné de "grands cantaores" ou de "grandes cantaoras" comme la Tana, la Montse Cortes, Diego el Cigala, Potito, ou encore el Torta...
Il est reconnu pour son "soniquete", son "swing" et son "aire", le parfait mélange entre flamenco traditionnel.
En parallèle, son père l'inscrit très tôt à l'académie d'El Carbonero, où il apprend les bases de la technique de la guitare flamenca. Après de brèves études d'adjoint administratif, il décide de se dédier au flamenco, malgré l'avis de son père qui n'était pas très favorable à cette idée, car il trouvait que c'était un monde difficile.
Diego fait ses premiers pas professionels avec la Macanita, et devient, très rapidement, l'un des guitaristes les plus sollicités pour l'accompagnement du chant. Il participe à plusieurs projets discographiques avec non seulement des cantaores de Jerez mais aussi des chanteurs comme El Piculabe, Diego el Cigala, Potito, Montse Cortés, Niña Pastori entre autres.En 2003, il participe à l'enregistrement du disque collectif "Fragua futura", où il enregistre une buleria en solo qui depuis est devenue un classique. Paco de Lucia lui même, après l'avoir écouté, décide de l'engager pour assurer l'accompagnement dans le disque qu'il produit "Tu ven a mi" de La Tana.
Il a hérité du style de jerez bien caractéristique de sa famille les Morao, mais avec un soniquete personnel, et avec des touches modernes, de nouvelles harmonies. Il se différencie par son feeling et son swing tout en suivant la tradition.
Depuis quelques années, Diego del Morao travaille à l'enregistrement de son premier disque solo, "Reserva del 78", dans lequel participent notamment Paco de Lucia, Moraito, El Cigala, Niña Pastori, Diego Carrasco...ce disque, très attendu, devrait sortir prochainement.
Manuel Moreno Jiménez
Manuel Moreno Jiménez, dit aussi Manuel Morao, est un guitariste espagnol de flamenco né en 1929 à Cadix.
Il est reconnu pour son accompagnement au chant et à la danse flamenca. Il a joué pour Antonio, Carmen Amaya, Manolo Caracol, La Niña de los Peines, Terremoto de Jerez, Melchor de Mairena... Il crée en 1966 les mythiques Jueves Flamencos qui vont participer à diffuser le flamenco dans le monde. En 1987, il fonde la compagnie Gitanos de Jerez avec laquelle il va parcourir l'Espagne et le monde pour présenter des spectacles de flamenco pur, tant dans la danse que dans le chant. La compagnie dispose à ce jour de son producteur, de son éditeur audiovisuel, de son centre de formation et de son éditorial.
Eric Pénicaud
Eric Pénicaud est un compositeur français, guitariste et improvisateur, né en 1952.
Eric Pénicaud reçoit dès l’âge de 7 ans, une formation musicale « sur mesure », hors institutions – chance inouïe pour cet enfant un peu rebelle - d’abord avec son père ( bon guitariste amateur qui avait appris de la mère d’Eric, qui elle même avait appris de son père etc., il faudrait remonter dans l’histoire familiale, à Ricardo Viñes, Pablo Casals, ainsi qu’à Ravel, Fauré, et même au vieux Brahms), puis avec des amis de sa famille mélomane, professeurs et concertistes (par exemple entre 11 et 13 ans, c’est Narciso Yepes qui lui prodigue ses précieux conseils).Il étudie dans le même temps tous les compás du flamenco.
Il s’initie également au jazz et à l’improvisation à partir de 13 ans… Eric donne d’abord de nombreuses représentations classiques - et flamencas- en cercle privé, mais il va à présent jouer en public, dans d’autres genres musicaux (par ex. aux côtés de Laurent Petitgirard à l’orgue, ou Dadi, au Centre Américain de Paris…). Ou avec son frère Philippe au piano ; et également à la guitare électrique (groupe de Pop Music)… Mais dès l’âge de 19 ans, décision de quitter la capitale (pourtant incontournable à l’époque !). Vie un peu sauvage dans un premier temps, au cœur de la Provence (très intense travail de perfectionnement cependant – instrument et écriture -, également enseignement) qui deviendra plus contemplative par la suite. Il se perfectionne avec René Bartoli (qui le prépare pour le C.A., estimant que son étudiant est prêt : c’est alors qu’Eric part en voilier en Grèce !...), puis avec Leo Brouwer (ce sera le début de nombreuses rencontres amicales, discussions et échanges qui se prolongent jusqu’à aujourd’hui encore), Abel Carlevaro, Javier Hinojosa (ainsi que Paco Peña, Manolo Sanlucar pour le flamenco). Concerts classiques (seul, et concertos pour guitare), ou flamencos organisés - parfois improvisés- par Robert J.Vidal, à Arles, Castres. Plus tard ce seront d’autres festivals en Provence, par ex. avec Juan Carmona, les fils Chemirani (percussions orientales)…
Il improvisera beaucoup aussi - parfois sur sa propre musique- avec des jazzmen, Larry Coryell Raphaël Faÿs, Jaco Pastorius, Barre Phillips… ; des personnalités comme Richard Wright des Pink Floyd (bord à bord avec son voilier, dans l’île de Rhodes, en Grèce) ; des compositeurs de musique expérimentale (Patrick Portella, clarinettiste par ailleurs), et tant d’autres… Cet éclectisme acquis dès l’enfance, qui lui permet de se fondre dans chaque genre, va paradoxalement l’amener à un recentrage, celui de la composition, pour laquelle il est guidé à ses débuts par son oncle Stéphane Caplain-Saint-André. Il se laisse aussi guider par la mer, le vent, les étoiles comme le préconisaient Debussy et Ohana : il parcourt la Méditerranée en voilier durant des années (plus tard ce seront tous les océans en cargo). Il collecte au passage de nombreuses musiques « ethniques » ; et surtout, durant tout ce temps, il approfondit encore et encore l’écriture des maîtres anciens et des modernes (depuis Machaut…jusqu’à Stravinsky, Bartók, Messiaen, Ohana…). Son itinéraire musical est indissociable de l’art de vivre qu’il a choisi, loin des mondanités urbaines, près de la nature, du grand large. La relation intense qui s’est tissée alors avec le monde marin en particulier, a été riche d’enseignements musicaux –oui, musicaux, comme si le contraire était étonnant, comme si la musique n’avait rien à voir avec les autres merveilles de la Création !
Et malgré cet éloignement, son œuvre perce de plus en plus : elle obtiendra 8 Prix internationaux de Composition, de 1984 à 2002 : Carrefour Mondial de la Guitare (Martinique), Tokyo, Italie… Une œuvre d’une homogénéité partout reconnue et saluée, par de nombreux compositeurs (Brouwer, Campo, Dusapin, Escaich, Fénelon, Hersant, Ohana…), divers grands interprètes hors guitare (le flûtiste P.-Y. Artaud, le percussionniste J.-P. Drouet, l’altiste G. Knox – ancien membre du Quatuor Arditti et de l’Ensemble Intercontemporain -, le chef d’orchestre D. Oren…), des guitaristes et pédagogues (J.Bream, A.Carlevaro, A.Ponce, N Yepes…), d’éminents ambassadeurs d’autres musiques qu’il a aussi longuement pratiquées (J. Pastorius, L. Coryell, J. Carmona…), et également…des poètes (C. Bobin…), des écrivains (E. Orsenna…), ou encore des peintres-marins (T. Lamazou), des scientifiques-penseurs (B. Cyrulnik, H. Reeves)… L’œuvre d’E. Pénicaud est jouée par des guitaristes tels que – parmi les plus représentatifs – Roberto Aussel, Tania Chagnot, Arnaud Dumond, Roland Dyens, François Laurent, Olivier Pelmoine (en duo également, avec Sara Chenal), Gaëlle Solal, Sébastien Vachez, des duos comme le Guitar Duo Transatlantique (Benjamin Beirs, USA / Maud laforest, France), plusieurs quatuors de guitares (Quaternaglia brazilian Guitar Quartet… des quatuors italiens aussi), octuors de guitares…(de Paris, Harmonique XII de Betho Davezac…), ou encore par Fabio Zanon (Brésil), Ishiro Suzuki (Japon), Marco Tamayo (Cuba), Giulio Tampalini, Alberto Vingiano (Italie)… Elle est étudiée dans les Conservatoires, les Concours, en master-classes et stages, en conférences, dans plusieurs pays… Elle est diffusée sur les grandes radios françaises et internationales… Ses œuvres sont éditées en France (Billaudot, Combre, Durand, Lemoine, Martin, Max Eschig, Transatlantiques), au Canada (d’Oz), en Italie (Berben)… E.Pénicaud a également écrit pour au moins une trentaine d’instruments, piano, percussions, cordes, flûtes diverses, voix, harpe, clarinette, quatuor à cordes, etc. Pour divers ensembles aussi, et de nombreux instruments en formation jazz (claviers, guitare basse, saxophones divers, etc.)… Discographie : quatre - cinq bientôt- CDs (Label Quantum Classics), préfacés par Leo Brouwer, Larry Coryell, Arnaud Dumond et Alberto Ponce. La critique française (Diapason, Le Monde de la Musique, Répertoire, Les Cahiers de la Guitare…) et internationale (Classical Guitar, U.K. / Gendai Guitar, Japon / Guitar Review, USA / Seicorde, Italie…) a réservé à ces disques un accueil élogieux. Il est invité dans les jurys de Concours Internationaux (par ex. René Bartoli, Carpentras, Alessandria - aux côtés de Leo Brouwer entre autres- lors du concours de Composition, juin 2008, et d’Interprétation, septembre 2008)…
Sa musique est jouée dans de nombreux festivals de guitare -et hors guitare- en France et à l’étranger (Allemagne, Amérique du Nord, Argentine, Belgique, Brésil, Espagne, Hongrie, Italie…) : donnons juste ici une illustration amusante et typique de la démarche publique d’Eric Pénicaud : durant une « Semaine de Paris autour de la Guitare » (début des années 90), avec la très sérieuse « Société Française de Musique Contemporaine », Eric a fait intervenir un ami cantaor gitan sur une de ses œuvres, au milieu d’œuvres de C.Chaynes, Y.Xénakis !…). Mais dans l’ensemble, il s’est tenu éloigné des différentes chapelles, pour mieux se consacrer à la composition…
Il est resté en Provence, en pleine nature, dans sa vieille maison encastrée dans des grottes (dont l’une donnant sur sa salle de musique), les 25 premières années d’écriture, la quittant uniquement pour les déplacements musicaux, et pour de longs convoyages en voilier, ou de grands périples en cargo, ou encore des séjours dans les lointains (toutes conditions si propices à la composition non-stop!). Il vit actuellement au bord de la Méditerranée (partagée plusieurs années avec un coin perdu du Nord Martinique, où vécut quelque temps Gauguin également…).
Discographie:
* Guitare, 1990, Quantum classic
* Compositions Improvisations, 1995, Quantum classic
* Guitare-Puzzle, 1997, Quantum classic
* Musique de Chambre avec Guitare, 2006, Quantum classic
* Guitare du XXIeme siècle, à paraître en 2010 (interprété par Roberto Aussel, Tania Chagnot, Arnaud Dumond, Roland Dyens, Gaëlle Solal, Fabio Zanon, etc.), Quantum classic
Ses œuvres sont éditées en France (Gérard Billaudot, Editions Combre, Editions Durand-Salabert-Eschig, Henry Lemoine, Martin, Editions Musicales Transatlantiques), au Canada (Productions d’Oz), en Italie (Berben), etc. Publications dans plusieurs magazines français (l’Education Musicale, Guitare Classique, Les Cahiers de la Guitare, Sicorde, etc.) et internationaux (El Encordado, Gendai Guitar – Japon -, Editions biélorusses, etc.).
Perico el del Lunar
Perico el del Lunar est le nom de scène du guitariste andalou Pedro del Valle Pichardo, né à Xérès en 1894, décédé à Madrid en 1964. Il a joué sur les plus grandes scènes en Espagne et à l'étranger, et a dirigé la première anthologie discographique du flamenco.
Il fut non seulement un immense artiste mais un personnage clé lors de la revalorisation du cante dans les années 50 au siècle dernier.
Il a commencé à jouer à Jerez mais a déménagé à Madrid en 1920 où il a travaillé en tant que guitariste principal du colmao Villa Rosa.
Cette même année, il commence à travailler dans le tablao Zambra Madrid en tant que guitariste principal, qui occupe ce poste jusqu'à sa mort. Il a accompagné presque tous les grands chanteurs du 20e siècle et est connu pour son style original et sensible de jouer et de son accompagnement compétent.
Il a enregistré avec Chacón, Antonio Chaqueta, Rafael Romero, Pericón et bien d'autres.
Sources :
http://fr.wikipedia.org
http://www.musiquealhambra.com/
http://juan_carmona.mondomix.com/
http://www.greatsong.net/
http://www.mag4u.be/flamenco/flamenco-guitariste-Oscar-Herrero.html
http://www.musiquealhambra.com/
http://www.musicme.com/
http://www.flamencoweb.fr/
http://www.savarez.fr/
http://www.flamencoweb.fr/
http://www.jazzhalo.com/