Ayurveda
L'Āyurveda ou Ayurvéda ou encore « médecine ayurvédique » (en écriture devanāgarī : आयुर्वॆद, la science de la force vitale) est une sagesse et une médecine originaire de l’Inde et pratiquée dans d'autres parties du monde comme médecine non conventionnelle.
En sanskrit, le mot Āyurveda est une association des mots : āyur signifiant vie et veda qui signifie science.
L'Ayurveda puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l'Inde antique, et ses principes sont ceux de ce qu'on appelle aujourd'hui la « médecine naturelle ». En l'occurrence, il s'agit d'une approche dite holistique de la culture védique, dont l'hindouisme s'est librement inspiré.
L'Āyurveda demeure une forme de médecine traditionnelle encore vivace en Asie du Sud. La littérature la plus ancienne sur l'Āyurveda est apparue en Inde au cours de la période védique. Le Sushruta Samhita et le Charaka Samhita sont des ouvrages importants de la médecine traditionnelle rédigés au cours de cette période. Les praticiens ayurvédiques ont également mis au point un certain nombre de préparations médicinales et de procédures chirurgicales pour guérir diverses maladies et affections].
L'Āyurveda est devenue une forme de médecine alternative en Occident, bien que les brevets concernant ses médicaments aient été contestés par des institutions officielles des pays occidentaux et de l’Inde.
Qu'est-ce que l'AYURVEDA ?
AYUR = Vie, longévité.
VEDA = Connaissance d'origine divine.
AYUR = Vie, longévité.
VEDA = Connaissance d'origine divine.
L'Ayurveda perçoit l'Être humain sous forme d'enveloppes :
* L'enveloppe de nourriture (corps de chair),
* L'enveloppe de la respiration, centrée dans le coeur, responsable du métabolisme de l'eau (plasma et sang),
* L'enveloppe mentale (pensées, émotions, 5 sens),
* La respiration et l'eau sont vitales pour une harmonie du corps et du mental.
Nous naissons tous avec un tempérament, une psychologie propre, et une palette de dysfonctionnements possibles.
Par des méthodes simples et personnalisées, l'Ayurvéda nous invite à :
* empêcher les humeurs biologiques de l'air, du feu et de l'eau de s'accumuler dans les organes et tissus vitaux,
* prévenir les dysfonctionnements,
* retrouver la santé du corps et de l'esprit,
* trouver son unité intérieure et son intégrité.
Nous pouvons ainsi enrayer à temps le processus qui, à long terme, mène à une maladie.
Telle est la vocation de l'Ayurvéda dont le but véritable est l'Eveil de notre Conscience Divine.
Médecine traditionnelle né en Inde, la médecine ayurvédique de l'ayurveda qui veut dire en sanskrit « science de la vie » existe depuis plus de 5000 ans. Véritable art de vivre dont est inspirée la médecine ayurvédique, l'ayurvéda mêle avec bonheur la science et la philosophie basée sur l'amour, la vie et la vérité. La médecine ayurvédique est tout un programme consigné dans les tantras, sorte de gros manuels rassemblant théorie et pratiques médicales.
L'histoire de la médecine dans l'Inde ancienne ne peut être faite qu'à l'aide des documents originaux; les anciens Grecs n'en eurent que les plus vagues notions. lis savaient, quelques siècles avant notre ère, que, dans cette lointaine contrée, l'art de guérir était pratiqué par des brahmanes dont c'était la profession spéciale, qui étudiaient les maladies et avaient à leur disposition une thérapeutique que, sur certains points, ils regardaient comme supérieure à la leur; mais c'était à peu près tout. Hippocrate parle à plusieurs reprises de médicaments indiens; Théophraste connaissait certaines plantes médicinales particulières à ce pays. Quelques passages de Ctésias, de courts fragments de Mégasthènes conservés par Strabon, sont tout ce qui nous a été légué par la tradition, les premières communications réellement scientifiques entre les deux nations n'eurent lieu que pendant la période alexandrine. Plus tard, et surtout à l'époque de la conquête arabe, se passèrent des événements très importants auxquels nous reviendrons plus loin.
En Inde, comme ailleurs, la médecine scientifique n'est venue qu'après une période primitive, probablement très longue, pendant laquelle l'art de guérir présentait un tout autre caractère. La médecine alors, non seulement était, comme plus tard encore, entre les mains des prêtres, mais, ou bien elle faisait essentiellement corps avec la religion même, ou bien, plus grossière encore, elle consistait en pratiques purement magiques. Nos sources, pour cette partie de l'histoire médicale de l'Inde, se trouvent dans la littérature des Védas, et plus spécialement dans le premier et le quatrième Véda, le Rigvéda et l'Atharvavéda.
Au point de vue médical, ces deux védas différent beaucoup; l'Atharvavéda est farci d'incantations, d'hymnes conjuratoires, d'exorcismes insipides, analogues à ceux qui firent le fond des pratiques magiques de la Mésopotamie (la Médecine dans le Croissant fertile), de l'Egypte (la Médecine égyptienne). Dans le Rigvéda, où les remèdes, les plantes médicinales surtout, jouent déjà un rôle notable, l'invocation revêt de préférence la forme d'une prière, d'une humble supplication adressée soit à quelqu'un des dieux guérisseurs, soit aux remèdes eux-mêmes. C'est là que se trouve la médecine mythologique. Le panthéon indien est fort riche en divinités protectrices ou maîtresses de la santé. Nous devrons nous borner à en nommer quelques-unes, à peu près toutes intimement liées au sacrifice. Une de ses parties essentielles, la production du feu sacré obtenu par le frottement de deux fragments de bois, l'un creux, destiné à recevoir l'autre, avait éveillé chez eux, par une comparaison facile à deviner, l'idée que la production de la vie et la conception n'étaient au fond que la création d'un feu vital; ils avaient tiré de cette observation une vague théorie physiologique; pour les auteurs védiques, le feu était le principe de la vie. Aussi, le dieu liturgique Agni, le feu personnifié, était-il sans cesse invoqué comme le conservateur de l'existence, l'ami des malades, et, comme tel, qualifié le plus grand des dieux. Il en est de même de Soma, la libation, la liqueur de vie, des deux Açvins, analogues aux Dioscures, souvent invoqués en tête des livres de médecine, de Roudra, divinité populaire bienveillante, possesseur des remèdes puissants, « le plus médecin des médecins », dit un hymne, etc. Le médecin divinisé, le médecin des dieux, l'Esculape de l'Inde, c'est Dhanvantari. Ce fut lui qui révéla aux humains la médecine, avec l'assentiment de Brahma qui lui permit d'abréger, en raison de la faible intelligence dévolue aux humains, les connaissances immenses que le grand dieu lui-même avait pris la peine de réunir en un corps de doctrines.
On désigne sous le nom d'Ayurvéda, mot qui signifie science de la durée de la vie, ou Véda de la longue vie, et qu'on traduirait assez bien par biologie, l'ensemble des connaissances qui constituent la science médicale et la littérature qui en renferme les doctrines fondamentales et les enseignements pratiques. L'Ayurvéda est considéré comme une annexe de la littérature védique, avec la musique, l'art militaire et les arts plastiques; ce sont là les quatre upavédas ou védas secondaires. On ignore à quelle époque cette espèce de corps de doctrine encyclopédique a été instituée. La littérature médicale de l'Inde est extrêmement considérable; c'est par beaucoup de centaines que se comptent les ouvrages qui la composent. Il ne pourra être question ici que des principaux d'entre eux.
Les deux ouvrages fondamentaux de la médecine indienne sont la Samhitâ (collection, traité complet) de Charaka et l'Ayurvéda de Suçruta (Souçrouta); Charaka et Suçruta sont les deux Hippocrates de l'Inde. Le livre de Charaka, un peu plus étendu que l'autre, est aussi considéré comme le plus ancien. Ces deux ouvrages se ressemblent d'ailleurs beaucoup, au moins autant, dit Roth avec raison, que deux traités modernes de pathologie. La Samhitâ de Charaka est divisée tantôt en onze, tantôt en huit sections ou livres; la dernière division est la plus ancienne. D'ailleurs, dans ce livre où sont traitées toutes les parties de la science, les matières sont assez mal coordonnées. La chirurgie y occupe une place moins importante que dans l'Ayurvéda de Suçruta, livre qui a eu la bonne fortune d'être connu en Europe avant tous les autres, puisque le texte en a été imprimé dès 1835. La forme sous laquelle ces deux ouvrages existent actuellement a dû être précédée de remaniements, dont rien encore ne permet de mesurer l'importance.
L'Ayurvéda de Suçruta est divisé en six parties (Sthâna) dont les titres sont :
1° Sûtrasthâna, livre des principes;
2° Nidânasthâna, pathologie;
3° Çarirasthâna, anatomie;
4° Chikitsitasthâna, thérapeutique;
5° Kalpasthâna, toxicologie;
6° Uttaratantra, dernier traité ou traité par excellence.
L'ordre des matières est, dans ce livre, en progrès sur celui de Charaka, mais encore assez imparfait, malgré les apparences. Ces deux ouvrages sont formés par une alternance continuelle de prose et de vers; le Dr Haas a bien démontré que l'un des textes n'est pas séparable de l'autre et qu'ils sont contemporains. A quelle époque remontent la Samhitâ de Charaka et l'Ayurvéda de Suçruta? Cette question, longtemps controversée, est aujourd'hui susceptible de recevoir une solution approximative. Les traités de Charaka et de Suçruta étaient déjà en grande réputation chez les Arabes et au Tibet, dès le VIIe ou le VIIIe siècle; ils avaient pénétré jusqu'à Bagdad dans des traductions persanes qui furent retraduites en arabe. Rhazès leur fit de larges emprunts; le nom de Suçruta se trouve mentionne comme celui d'un médecin de notoriété, dans une inscription du Cambodge qui date de 890 environ; enfin le rôle qui lui est attribué dans un manuscrit médical célèbre, le manuscrit Bower, le plus vieux manuscrit sanscrit connu, et qui est du Ve siècle, montre que, dès les premiers siècles de notre ère, il existait déjà sous le nom de Suçruta un Ayurvéda peu différent peut-être de celui que nous possédons. Des documents certains reportent l'âge de Charaka au Ier siècle.
Au point de vue littéraire, ces ouvrages sont de la période, encore indécise, des anciens Pouranas. Il n'est pas permis de penser que, même sous leur forme primitive, que nous ne connaissons pas, ils soient antérieurs à l'époque où l'Inde est entrée en relation avec le monde grec.
Un autre ouvrage, célèbre dans l'Inde, où il était encore journellement étudié au début du XXe siècle, surtout dans les provinces de l'Ouest, est celui qui a pour auteur Vâgbhatta, et pour titre Ashtângahridaya, c.-à-d. le coeur des huit parties (de la médecine). Il a été imprimé plusieurs fois, et encore 1891, avec le commentaire d'Arunadatta. On ne sait de l'auteur que ce qu'il en dit lui-même dans son livre, c.-à-d. qu'il porte le nom de son grand-père, que son père se nommait Sinha Gupta, et qu'il est né dans le pays de Sindh. On lui a fait une biographie légendaire. Son livre est conçu sur le même plan que ceux de Suçruta et de Charaka auxquels il ressemble beaucoup; néanmoins, c'est partiellement une oeuvre originale, et en tous cas, un livre fort important pour l'histoire. L'Asthângahridaya peut remonter au XIe siècle environ, peut-être au IXe.
Il existe encore dans la littérature du Moyen âge un certain nombre de samhitâs et de traités qui ne comprennent que certaines parties de l'art, la pathologie, la toxicologie, la matière médicale, comme la Samhitâ de Çarngadhara, la Chikitsâsangraha de Chakradatla (thérapeutique), la Nidâna de Madhava (pathologie), le Bhâvaprakaça de Bhavamiçra, le traité de Vangaséna et tant d'autres. Les plus répandus parmi ces livres, mais pas toujours les plus importants, ont été traduits dans les diverses langues mo dernes de l'Inde; ils servent encore aujourd'hui de guides aux praticiens; mais, dans toutes ces compilations sans nombre, on retrouve toujours, comme substance fondamentale, les vieilles doctrines et les enseignements surannés de Charaka et de Suçruta.
Vata c'est le principe du mouvement, de tout ce qui bouge, volatile. D'un point de vue général, Vata est très grand ou très petit, tout en finesse (corps allongé, seins menus, extrémités longues et fines, cheveux fins, frisés ou ondulés). Sa peau est fine, sèche froide avec des veines apparentes. En cas de déséquilibre, Vata souffre des articulations. Il prend du poids au niveau du ventre et présente des troubles digestifs.
Il souffre de problèmes dentaires Du point de vue mental, Vata est doté d'une belle créativité, a l'esprit vif et curieux, est souple et sensible, doté d'une grande mémoire et d'un bon sens de l'orientation. En cas de déséquilibre, il devient stressé et angoissé, refuse de se soumettre à l'autorité et peut vite devenir dépressif et agité. Pitta lui est le principe de la chaleur. Pitta est de taille moyenne peau mixte... En revanche, il a un bel appétit et dort d'un sommeil profond. En cas de déséquilibre, Pitta est du genre à extérioriser, à transpirer par exemple. Il perd précocement ces cheveux. Côté mental, le pita est de feu, passionné, engagé, intuitif et clair. En cas de déséquilibre, il devient colérique, orgueilleux, impatient voire agressif. Kapha c'est le principe de la fluidité. Il est costaud, athlétique ou enveloppé, peau douce et cheveux épais.
Côté mental, il est très équilibré. Ses valeurs profondes sont l'attachement, l'amour le pardon. En cas de déséquilibre il peut souffrir de cellulite, d'acné, de troubles respiratoires... Il peut aussi être envieux et avide mais aussi entêté, lent, paresseux, possessif et avare. La médecine ayurvédique soigne en associant ces principes et plantes aromatiques. La médecine ayurvédique allie alors rituels, et recettes pratiques pour des soins vraiment uniques en leur genre.
L’Ayurveda est resté longtemps le principal système de santé de l'Inde. Environ 70 % de la population habite les régions rurales et deux tiers entre ceux-ci comptent sur les plantes et les herbes pour leurs besoins et soins de santé. La plupart des villes importantes ont un collège et un hôpital Ayurvédique.
En Inde ils existent plus de 500 000 praticiens médicaux ayurvédiques traditionnels, 2 860 hôpitaux offrant de la médecine ayurvédique et 22 100 dispensaires pour la médecine traditionnelle. Aujourd'hui, plus de 500 millions de personnes dépendent principalement ou uniquement de la médecine ayurvédique. Des variations de l'Ayurveda ont été pratiquées pendant des siècles au Sri Lanka, au Tibet, au Pakistan, dans le Bangladesh et au Népal.
L'éducation des praticiens d'Ayurveda se déroule souvent des façons différentes de celles des médecines occidentales. Certains étudiants étudient d'abord la médecine de l'Ouest traditionnelle avant la médecine Ayurvédique. D'autres étudient une médecine naturopathique, avant ou après avoir étudié l'Ayurveda. En Inde on peut trouver plus de 150 collèges et plus de 30 collèges de troisième cycle pour médecine Ayurvédique.
La nourriture et le régime sont les parties importantes de la médecine ayurvédique. Elle fait une grande utilisation des herbes, des plantes, des huiles, des épices communes et autres substances produites naturellement.
Cette doctrine est essentiellement humorale; elle admet que le substratum intime du corps est formé par l'association de trois humeurs radicales, l'air, vâta, la bile, pitta, le phlegme, çleshman. L'état de santé résulte de la répartition exactement proportionnelle des trois humeurs dans les régions du corps et de la régularité normale dans leurs mouvements et leurs déplacements; les Grecs auraient dit que c'est là ce qui constitue la crase des humeurs. L'activité de ces humeurs, c'est la vie; leur inertie, c'est la mort. C'est à elle, ainsi qu'à un quatrième principe, le sang, que le corps doit sa chaleur vitale, la faculté de ses mouvements, la cohésion de ses parties, le travail de ses sécrétions, etc.
L’Āyurveda croit en l’existence de cinq grands éléments (en devanāgarī : पन्छतत्व ; la terre, l’eau, le feu, l’air et l’espace), formant l'univers, y compris le corps humain. Le sang, la chair, le gras, l'os, la moelle, le chyle et le sperme sont les sept principaux éléments constitutifs (en devanāgarī : सप्तधातु) de l'organisme. L’Āyurveda croit en l’équilibre de trois "humeurs" ou dosha (en devanāgarī : त्रिदॊश्) :
* Vata (vent/esprit/air),
* Pitta (feu/bile),
* Kapha (terre/eau/mucus).
Ces éléments sont présents à des degrés différents chez chaque individu. Cette doctrine des trois dosha, est primordiale. Le(s) dosha(s) dominant chez l'individu détermine(nt) ses tendances, ses faiblesses et conseille un style de vie, notamment un régime qui lui est bénéfique, en l'harmonisant avec l'univers. Dans l'Āyurveda, le corps humain présente 20 guṇa (en devanāgarī : गुन : qualités). La chirurgie et les instruments chirurgicaux sont utilisés[28]. La construction d'un métabolisme sain, le bon déroulement de la digestion et de l’excrétion apportent la vitalité. L’Āyurveda met également l’accent sur l'exercice, le yoga, la méditation et les massages.
Le concept de Panchakarma, du sanskrit Pancha : cinq et Karma : action (en devanāgarī : पन्छ्कर्म) est un des soins ayurvédiques dont l'objectif est de purifier le corps en provoquant l’élimination des éléments toxiques de l'organisme. Il comprend les méthodes suivantes :
* Vamana : le vomissement thérapeutique,
* Virechana : la purgation,
* Basti : le lavement,
* Nasya : l'élimination des toxines par le nez,
* Raktamoksha : la saignée.
Dans l’Āyurveda, il existe huit disciplines thérapeutiques, appelées Ashtanga (en devanāgarī : अश्ताग्) :
* La chirurgie (Shalya-chkitsa ou Salya Tantra).
* Le traitement des maladies siégeant au-dessus de la clavicule (Salakyam).
* La médecine interne (Kaya-chikitsa).
* La possession démoniaque (Bhuta Vidya) : L’Ayurveda croit en l'intervention démoniaque et, - comme dans toutes les formes de médecine traditionnelle - identifie un certain nombre de moyens pour lutter contre l'effet supposé de ces influences mais ces explications des pathologies mentales ne sont pas les seules et sont loin d'être prédominantes (cf. infra Conceptions des maladies mentales). Bhuta Vidya ou Bhuta Tantra désigne la psychiatrie.
Pour la médecine ayurvédique il n’y a pas d’opposition entre les phénomènes somatiques et les phénomènes psychologiques. On trouve dans le Veda de l’Ayur des pratiques médicales, les conditions de la santé physique et psychique, les explications sur l’origine des maladies.
* La pédiatrie (Kaumarabhrtyam).
* La toxicologie (Agadatantram).
* La prévention et la construction de l’immunité (Rasayanam).
* Les aphrodisiaques (Vajikaranam).
La liaison entre le corps et l’esprit, notion si différente de la dichotomie occidentale, est affirmée avec force dans le Charaka Samhita : "le corps se règle sur le psychisme et le psychisme sur le corps" . Tout au long du cycle des réincarnations, l’être psychique demeure. Le corps grossier disparaît avec la mort. La vie est vue comme une sorte de continuum psychologique. Le karma affecte le corps subtil, ou l’individualité psychique c’est-à-dire le Soi-même. Au cours des différentes vies, les actions de l’homme laissent dans son psychisme des vasana (ou "parfumage"), qui déterminent les tendances innées de chaque individu. Dans la médecine ayurvédique, il existe une caractérologie basée sur la prédominance des trois principes vitaux : le "venteux", le "bileux", le "flegmatique". Pour l’Ayurveda, l’esprit a quatre principales fonctions :
* Indriya Bhigraha qui correspond à l’intégration des fonctions sensorielles,
* Svasya Nigraha qui correspond au contrôle du moi,
* Uha qui correspond au raisonnement,
* Vicara qui correspond au jugement et à la délibération.
Pour Gananath Obeyesekere le fonctionnement psychique est assez semblable dans l’Ayurveda à celui que décrivent les théories psychanalytiques.
Pour arriver au diagnostic, le médecin ayurvédique, le Vaidya, examine le patient au moyen d'un ensemble de techniques telles que l'observation, l'interrogation, la palpation (dont la prise du pouls, nadipariksha) par lesquelles il déduit les déséquilibres présents, avant de prescrire les soins ou les remèdes (Rasayana). Le Charaka Samhita recommande d’examiner dix fois le patient. Les qualités qui doivent être évaluées sont : la constitution, les anomalies, l’essence, la stabilité, les mensurations corporelles, l’alimentation, la force psychique, la digestion, les capacités physiques et l’âge.
L'audition permet d’évaluer la fonction respiratoire et la parole.
L'étude des points vitaux de Marma a une importance particulière.
Chopra (2003) identifie cinq critères importants pour le diagnostic : l’origine de la maladie, les symptômes prodromiques (précurseurs), les symptômes typiques de la maladie déclarée, l’observation de l'effet des procédures thérapeutiques et l’évolution du processus pathologique.
Quelques sites :
http://www.pondichery.com/french/ayurveda
http://www.indiatime-ayurveda.com/
Sur Passeport Santé
Sur Opladis.be
Méfiez vous quand même des charlatans et pseudos guérisseurs !
Sources :
http://fr.wikipedia.org
http://www.indiatime-ayurveda.com
http://www.web-libre.org
http://www.cosmovisions.com
http://www.intelligenceverte.org