Une agression de... chevaux !
C’est la gorge nouée, les yeux noyés de larmes que Bérengère Fayt nous fait part ce mardi de l’horreur vécue par ses chevaux la veille dans l’après-midi.
À l’heure d’écrire ces lignes, Tibet et Pokupka, les deux pur-sangs arabes, victimes d’une agression sauvage dans leur prairie située le long de la Lesse à Dinant, luttaient toujours contre la mort aux cliniques universitaires de Liège. Les photos ci-contre témoignent de la violence atroce que les deux chevaux ont subi.
“J’espère que la police retrouvera le plus rapidement possible le monstre qui a fait cela à mes animaux. Il n’y a pas de mots pour décrire cette horreur. Le vétérinaire a retrouvé des morceaux de pierre dans les fractures de Pokupka.
Pour Tibet, on pense à un violent coup de pagaie. La prairie est située le long de la Lesse où beaucoup de personnes se promènent en kayak. Un jeune homme blond a été aperçu par les enfants jouant à côté de la prairie. Il a été vu en train de prendre la fuite. La police est à sa recherche et la société de location de kayak fait son possible aussi pour éventuellement nous aider à le retrouver”, nous précise Bérengère Fayt.
Passionnée des pur-sangs arabes depuis plus de 25 ans et propriétaire de sept chevaux, Bérengère Fayt prie depuis lundi soir en espérant voir ses bêtes s’en sortir.
“J’ai trois enfants. Je n’ose pas imaginer ce qu’il se serait passé si ce monstre s’en était pris à eux de la sorte en jetant des pierres et une pagaie avec une telle violence. Mes chevaux souffrent énormément. Les vétérinaires ne sont pas certains qu’ils pourront s’en sortir”, regrette la jeune dame dont les chevaux n’avaient subi la moindre maltraitance auparavant.
“Il n’y a jamais eu aucun souci dans cette prairie. Mes chevaux étaient très gentils. Tibet était même champion national au dressage et fils de champion du monde. Pokupka, la jument, était gestante. Mon Dieu, je prie pour qu’ils soient sauvés”, répète Bérengère Fayt qui n’a pas tardé à lancer un appel sur Facebook ce mardi, espérant ainsi recueillir des témoignages sur l’auteur de cette étrange agression dont on ignore encore les raisons, en se demandant en réalité s’il peut en exister.
“Tibet et Pokupka allaient tous les deux subir encore des opérations chirurgicales ce mardi soir. Leur avenir est réservé car les risques d’infection, de nécrose et de complications sont très importants”, conclut Bérengère Fayt avant de retourner au chevet de ses bêtes.
N.Ben. et JVE
© La Dernière Heure 2011
Le bourgmestre de Dinant Richard Fournaux a demandé par courrier à Bernard Appart, procureur du Roi de Dinant, et à Bernard Dehon, commissaire divisionnaire de la zone de police Haute-Meuse, de mettre "tous les moyens en oeuvre pour retrouver les auteurs de ces actes innommables", deux jours après l'agression violente de trois purs-sangs dans une prairie à Pont-à-Lesse.
La propriétaire des chevaux a par ailleurs déposé plainte officiellement, a précisé le bourgmestre. "Des témoins disent qu'ils auraient vu des clients de la Lesse franchissant les clôtures de la prairie où se trouvaient les chevaux", a indiqué Richard Fournaux.
Les chevaux ont été visiblement blessés par des jets de pierre ou des coups de rames. Leur état a nécessité leur transfert vers une clinique vétérinaire de Liège. L'un d'eux souffre notamment de fractures à la face.
Un appel à témoins a été lancé sur le réseau social Facebook. Mercredi à 11h00, il regroupait près de 80.000 membres.
Pour la Page c'est ICI
J'espère qu'il coinceront le ou les auteurs de cet actes ignobles !
C’est la gorge nouée, les yeux noyés de larmes que Bérengère Fayt nous fait part ce mardi de l’horreur vécue par ses chevaux la veille dans l’après-midi.
À l’heure d’écrire ces lignes, Tibet et Pokupka, les deux pur-sangs arabes, victimes d’une agression sauvage dans leur prairie située le long de la Lesse à Dinant, luttaient toujours contre la mort aux cliniques universitaires de Liège. Les photos ci-contre témoignent de la violence atroce que les deux chevaux ont subi.
Pour Tibet, on pense à un violent coup de pagaie. La prairie est située le long de la Lesse où beaucoup de personnes se promènent en kayak. Un jeune homme blond a été aperçu par les enfants jouant à côté de la prairie. Il a été vu en train de prendre la fuite. La police est à sa recherche et la société de location de kayak fait son possible aussi pour éventuellement nous aider à le retrouver”, nous précise Bérengère Fayt.
Passionnée des pur-sangs arabes depuis plus de 25 ans et propriétaire de sept chevaux, Bérengère Fayt prie depuis lundi soir en espérant voir ses bêtes s’en sortir.
“J’ai trois enfants. Je n’ose pas imaginer ce qu’il se serait passé si ce monstre s’en était pris à eux de la sorte en jetant des pierres et une pagaie avec une telle violence. Mes chevaux souffrent énormément. Les vétérinaires ne sont pas certains qu’ils pourront s’en sortir”, regrette la jeune dame dont les chevaux n’avaient subi la moindre maltraitance auparavant.
“Il n’y a jamais eu aucun souci dans cette prairie. Mes chevaux étaient très gentils. Tibet était même champion national au dressage et fils de champion du monde. Pokupka, la jument, était gestante. Mon Dieu, je prie pour qu’ils soient sauvés”, répète Bérengère Fayt qui n’a pas tardé à lancer un appel sur Facebook ce mardi, espérant ainsi recueillir des témoignages sur l’auteur de cette étrange agression dont on ignore encore les raisons, en se demandant en réalité s’il peut en exister.
“Tibet et Pokupka allaient tous les deux subir encore des opérations chirurgicales ce mardi soir. Leur avenir est réservé car les risques d’infection, de nécrose et de complications sont très importants”, conclut Bérengère Fayt avant de retourner au chevet de ses bêtes.
N.Ben. et JVE
© La Dernière Heure 2011
Le bourgmestre de Dinant Richard Fournaux a demandé par courrier à Bernard Appart, procureur du Roi de Dinant, et à Bernard Dehon, commissaire divisionnaire de la zone de police Haute-Meuse, de mettre "tous les moyens en oeuvre pour retrouver les auteurs de ces actes innommables", deux jours après l'agression violente de trois purs-sangs dans une prairie à Pont-à-Lesse.
La propriétaire des chevaux a par ailleurs déposé plainte officiellement, a précisé le bourgmestre. "Des témoins disent qu'ils auraient vu des clients de la Lesse franchissant les clôtures de la prairie où se trouvaient les chevaux", a indiqué Richard Fournaux.
Les chevaux ont été visiblement blessés par des jets de pierre ou des coups de rames. Leur état a nécessité leur transfert vers une clinique vétérinaire de Liège. L'un d'eux souffre notamment de fractures à la face.
Un appel à témoins a été lancé sur le réseau social Facebook. Mercredi à 11h00, il regroupait près de 80.000 membres.
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J'espère qu'il coinceront le ou les auteurs de cet actes ignobles !