Quelles ampoules choisir pour consommer moins d’électricité ?
La consommation électrique des ménages bruxellois s’accroît sans cesse. Les ménages bruxellois consomment 50% d’électricité supplémentaire par rapport à 1990, représentant ainsi jusqu’à un tiers de la facture, soit environ 460 euros par an. L’éclairage fait maintenant partie intégrante de notre confort de vie. Certes, un éclairage de qualité est indispensable pour ne pas s’abîmer la vue, surtout en lisant ou travaillant, mais que de gaspillage inutile et facile à éviter…
Les types d'ampoules
1. Les ampoules à incandescence
Les ampoules « classiques », à incandescence, sont encore les plus utilisées aujourd’hui alors qu’elles ont un très faible rendement. Les lampes halogènes sont également très énergivores et peuvent consommer 1000 kWh/an (pour un halogène sur pied de 300 W, allumé 5h /jour).
Les alternatives comme les lampes fluorescentes et la technologie des lampes à LED progressent sans cesse au niveau technologique et offrent de bonnes solutions d’éclairage pour une consommation nettement plus économique.
Classiques :
Le courant passe en passant dans fil provoque une hausse importante de température créatrice de lumière (ce type d’ampoules consomme énormément de courant) et est progressivement retiré de la vente.
Le calendrier de la disparition des ampoules :
- 100 watts 1er septembre 2009
- 75 watts en 2010
- 60 watts en 2011
- Les dernières (25watts,40 watts…) en septembre 2012,
Les hallogènes les moins performants seront interdits à partir de 2016
Avec l’augmentation des tarifs des fournisseurs d’électricité, mais aussi avec la raréfaction des matières premières qui permettent de répondre aux périodes de pointes (centrales électriques au fioul), la maitrise des dépenses énergétiques devient sur le long terme une maitrise de notre portemonnaie.
La question alors se pose sur l’efficacité, le rendement, des appareils utilisant l’électricité…
Et sur ce point, l’ampoule à incandescence avec sont filament en tungstène ne tient pas la route par sa conception même (qui date d’avant la première guerre mondiale).
Une ampoule à incandescence est constituée d’un très fin fil de tungstène enfermé dans un mélange de gaz « inerte ».
Le courant électrique, c ‘est le déplacement d’électrons libres dans un conducteur électrique. Par leur frottement aux atomes constituant le fil, leur déplacement dégage de la chaleur. C’est ce qu’on appelle l’effet Joule.
Dans un gros câble, cet effet est peu perceptible,mais plus le fil électrique est petit et plus les électrons se déplacent rapidement, augmentant l’effet Joule, et de fait la température…
Or un métal chauffé très fortement émet de la lumière. Regardez la couleur des aciers dans une forge... Ne dit on pas « chauffé à blanc » ?
Dans une ampoule à incandescence, 95% de l’énergie fournie ne sert qu’à une chose : arriver à atteindre la température à partir de laquelle le filament de tungstène émet de la lumière.
5% pour s’éclairer. Que de dépense électrique pour rien !
Pour aller plus loin : http://www.arehn.asso.fr/dossiers/ampoules/ampoules.html
Rappels historiques :
1878, Joseph Swan invente la lampe à filament de carbone
1879 Edison dépose le brevet de l'ampoule électrique à base de filament en bambou du Japon sous faible voltage dans une ampoule de verre sous vide
1909, William Coolidge utilise du tungstène ductile pour le filament
1911, Irving Langmuir invente le bobinage des filaments et l'emploi d'un remplissage gazeux neutre protégeant le filament.
A réflecteur :
Même principe de fonctionnement que l’ampoule classique.
L’intégration d’un miroir permet de rassembler les rayons lumineux en un faisceau (éclairage de types spots).
Les lampes réflecteur se distinguent des lampes classiques par leur éclairage général d'ambiance conçu pour donner une direction privilégiée dans l'espace. On utilise ces lampes afin d'obtenir un faisceau lumineux concentré sur l'objet ou la surface à éclairer. Cette concentration lumineuse permet d'obtenir de plus hauts niveaux d'éclairement à puissance consommée égale. Le réflecteur focalise la lumière émise par la lampe à incandescence. Il est réalisé en déposant à l'intérieur de l'ampoule une fine pellicule d'aluminium pur. Enfermé dans l'ampoule, le réflecteur est à l'abri des poussières et salissures, et conserve son haut pouvoir de réflexion pendant toute la durée de vie de la lampe.
Les lampes à réflecteur existent sous deux formes d'ampoules ; L'ampoule en verre soufflé : elle est fabriquée d'une seule pièce, ne résiste pas aux écarts de thermiques dus aux intempéries. Les lampes équipées de ce type d'ampoule sont donc destinées exclusivement à l'usage intérieur. L'ampoule en verre pressé : elle est fabriquée par l'assemblage de deux pièces en verre épais. La partie recevant le réflecteur est fermée par soudage d'une lentille d'émission frontale. La forte épaisseur de l'ampoule lui permet de résister aux chocs thermiques dus aux intempéries. Les lampes en verre pressé peuvent donc être utilisées en éclairage extérieur dans un luminaire approprié.
Les lampes réflecteur émettent la lumière suivant deux types de faisceaux : intensif et extensif ; le faisceau lumineux intensif est large, à grand angle d'ouverture. Il est réalisé soit par un fort dépolissage de la partie avant des ampoules en verre soufflé, soit par la réalisation d'une multitude de petits prismes sur la lentille des ampoules en verre pressé ; le faisceau lumineux extensif est étroit, à petit angle d'ouverture. Il est réalisé soit par un fin dépolissage, soit par un granulage de la lentille frontale.
Halogènes et Halogènes crayon :
La présence de gaz halogène dans ce type d’ampoules permet d’assurer une plus longue durée de vie de cette dernière.
Alors qu'une ampoule classique ne dure guère plus de 800 heures, une ampoule halogène peut durer plus de 2000 heures. Cette dernière, plus efficace, est aujourd'hui couramment utilisée non seulement pour les phares de voitures mais aussi pour les lampes de salon.
Les améliorations au cours des siècles
Depuis les ampoules de Thomas Edison à l'exposition universelle de 1881, dont les filaments de carbone émettaient difficilement une faible lumière orange, de nombreux progrès ont été faits. Le filament, d'abord : dans la plupart des lampes, il est en tungstène, un métal qui résiste à de très hautes températures (plus de 3410°C). Du coup, on peut chauffer le filament à plus de 2900°C et obtenir une forte lumière. Le problème, c'est que l'incandescence conduit à l'évaporation du métal, donc à la rupture prématurée du filament. De plus, le métal évaporé se dépose sur le verre de l'ampoule, atténuant ainsi sa transparence.
Dans les années 30, on remplit donc les ampoules avec un gaz inerte (argon ou krypton), limitant cette évaporation. C'est encore la technique des ampoules classiques. En 1958, on trouve enfin une solution pour réduire l'usure du filament : les gaz halogènes (de halos, qui signifie sels), comme l'iode ou le bromure de méthyle). Ces gaz ont la faculté de capturer et de libérer les atomes de tungstène qui se détachent du filament.
Lorsqu'il est porté à incandescence, le filament perd ses atomes de tungstène. Arrivés à la paroi de l'ampoule, plus froide, ces derniers sont capturés par les atomes de d'halogène, qui circulent dans l'ampoule. Quand cet assemblage arrive à nouveau à proximité du filament, il se casse et libère les atomes de tungstène qui se redéposent sur le filament.
Ce processus n'est pourtant pas éternel : les atomes se redéposent de manière aléatoire, et le filament est donc aminci à certains endroits et épaissi à d'autres. Les zones amincies finissent donc par céder un jour ou l'autre.
Pour augmenter encore la luminosité, il faut réduire le diamètre du filament. Mais au-delà de quelques dixièmes de millimètres, il se rompt. On utilise donc des filaments torsadés. Reste le problème de la paroi de l'ampoule : le verre ne résiste pas à des telles températures. L'ampoule est donc en quartz, un matériau plus résistant à la chaleur mais aussi plus fragile. C'est pourquoi il ne faut pas toucher l'ampoule avec les doigts : la fine pellicule de graisse déposée à la surface va "griller" quand on allume la lampe. Résultat : une couche opaque qui nuit à la luminosité, et une surchauffe locale qui risque de faire éclater l'ampoule.
Rayonnement nocif
Comme la température des lampes halogènes est plus élevée que celle des lampes classiques, le spectre d'émission est décalé vers le bleu. Du coup la lumière émise est plus "blanche" que les lampes à incandescence. Elle donne donc un meilleur rendu des couleurs, mais émet aussi des rayons ultraviolets, nocifs pour la peau. C'est pourquoi la plupart des lampes halogènes ont un cache en verre qui filtre les rayons UV (ce cache en verre ou en plastique sert d'ailleurs aussi à éviter la manipulation de l'ampoule, voir le paragraphe précédent).
2. Les ampoules fluorescente
La lampe fluorescente, appelée également lampe fluorescente compacte (LFC) ou plus simplement lampe fluo-compacte, est une adaptation du tube industriel à un usage domestique. C'est un tube fluorescent émettant de la lumière, dont le tube est miniaturisé, plié en deux, trois ou quatre, ou encore enroulé, doté d'un culot contenant un ballast électronique.
Elle prend essentiellement deux formes :
- les tubes fluorescents (appelés couramment « néons » ou « TL ») : les plus récents ne scintillent plus et présentent une lumière plus agréables que les premiers modèles, il en existe même avec une intensité de lumière réglable ;
La figure représente une lampe fluorescente tubulaire classique. Elle se compose d'une enceinte de verre recouverte de phosphores et contenant les gaz de remplissage. Aux deux extrémités, les électrodes permettent de relier la lampe au circuit extérieur.
- les lampes fluocompactes (appelées aussi « basse consommation » ou « économique ») sont des petits tubes fluorescents coudés, dits compacts, qui ont des formes et culots adaptés à différentes utilisations : à vis classique, spots encastrables pour remplacer spot halogène, avec « globe » pour imiter les ampoules classiques, etc.
Les ampoules économiques (tout comme les transformateurs des lampes halogènes) produisent des champs électromagnétiques, appelés « électrosmog », plus importants que les ampoules classiques à cause des ballasts électroniques présents dans le culot de ces ampoules. A ce jour, on ne sait pas dans quelle mesure ces champs sont nuisibles pour la santé. Sachez toutefois, qu’à partir d’une distance d’environ 1 mètre, ce rayonnement est comparable à celui des ampoules classiques (Source : Criirem, Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques,.www.criirem.org).
« à basse consommation » : même technologie, mais miniaturisée consomme jusqu’à 5 fois moins à éclairage égal et durée de vie 5 fois plus longue. Met un peu plus de temps à s’allumer, ne développe pas toute son intensité lumineuse lorsque les températures sont basses. Il n’est donc pas conseillé d’utiliser ce type d’ampoules dans des endroits de passage…où des dans des pièces non chauffées.
Efficacité de l'ordre de 60 à 70 lumens par watt, donc elles consomment moins d'électricité (entre 4 et 5 fois moins: 100W incandescentes = 23-25W fluocompactes).
-durée de vie 6 à 15 fois plus longue que lampe incandescence (6000 à 15000 heures)
Elles coûtent plus cher que les ampoules à incandescence, mais consomment moins d'électricité (entre 4 et 5 fois moins: 100 W incandescentes = 23-25 W fluocompactes) parce qu'elles ne chauffent pas (si elle sont de bonne facture!!!). D'autre part, elles durent bien plus longtemps que les ampoules à incandescence, mais comme les tubes fluorescents, elles supportent mal le froid et le nombre de cycles allumage/extinction limite leur durée de vie. Pour que sa durée de vie soit celle inscrite sur la notice, il faudrait la laisser allumée !!!
l’efficacité lumineuse de ces source diminue très vite avec le temps et suivant leur mode d'utilisation. Des études scientifiques montrent aussi que les ondes électromagnétiques émises par les lampes fluocompactes seraient nocives pour la santé!!!
On peut aussi installer des ampoules compactes dans les luminaires difficiles à atteindre car il n'est pas nécessaire de les changer souvent.
Par mesure de précaution, on les proscrit des lampes de chevet et des lampes de bureau, compte tenu des champs électromagnétique qu'elles génèrent, quand ces champs n'ont pas été mesurés à une distance de moins de 30 cm (l'idéal est d'installer des lampes halogène de faible puissance ou des lampes à diodes électroluminescentes, qui sont sans danger). En outre, lorsqu'on compte les utiliser à l'extérieur, il faut utiliser des lampes spéciales extérieur. Les toilettes, couloirs ne peuvent pas convenir. Que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, l'emballage le précisera. On trouve des ampoules compactes qui conviennent à presque tous les appareils d'éclairage, aussi bien les plafonniers que les lampadaires de jardin.
La présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube, non dangereuses en cours d'utilisation, fait que ces lampes constituent un déchet dangereux sur le plan écologique nécessitant une élimination particulière.
Les DEL (LED)
Les lampes à diode électroluminescente, ou lampes à DEL (DEL se dit en anglais LED), sont des composants électroniques transformant l'électricité en lumière. Pendant longtemps les DELS sont restées cantonnées à l'utilisation en tant que voyant lumineux, typiquement sur appareil électronique une DEL indique que l'appareil est sous tension. Aujourd'hui les progrès de la technique permettent d'envisager l'utilisation des DELS comme source lumineuse. Les principaux avantages des DELS sont : durée de vie exceptionnelle (100 000 heures) avec un nombre de cycles marche/arrêt très élevé sans dégradation, une lumière directive qui nécessite toutefois une optique adaptée permettant de répartir la lumière selon la distribution photométrique voulue, lumière froide (pas d'infrarouges), . À l'heure actuelle, les DELS de puissance sont encore chères. L'efficacité lumineuse moyenne est de 90 lm/W . Concrètement les DELS sont aujourd'hui très efficaces et sont déjà prêtes pour l'éclairage dans l'habitat, l'éclairage public et industriel. Cependant elles sont très difficiles à mettre en œuvre , l'alimentation et la gestion thermique doit être performante afin de garantir une durée de vie élevée. ( Attention aux produits Asiatiques qui sont peu chers et donc une efficacité lumineuse faible et une durée de vie courte contrairement à ce que l'on peut lire sur les notices).
Une chose est certaine: Dans un avenir proche, cette technologie surpassera toute les autres sources lumineuses que nous connaissons. La LED est vouée à un grand AVENIR...
Inventée en 1962, les lampes à diode électroluminescente, ou lampes à LED, sont des composants électroniques transformant l'électricité en lumière.
Pendant longtemps les DELS sont restées cantonnées à l'utilisation en tant que voyant lumineux, typiquement sur appareil électronique une DEL indique que l'appareil est sous tension(télécommande, réveil).
Aujourd'hui les progrès de la technique permettent d'envisager l'utilisation des DELS comme source lumineuse.
Fonctionnement :
La lampe à diode électroluminescente, ou lampe à DEL, est un type de lampe électrique qui utilise des diodes électroluminescences (en abrégé DEL, ou encore LED en anglais).
Pour connaître le fonctionnement d'une ampoule à Leds, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement de sa composante principale qui n'est autre que la diode électroluminescente, communément appelée le DEL ou le LED ou light-emitting diode. La DEL est un composant électronique ou plus exactement optoélectronique qui possède la faculté de produire de la lumière lorsqu'un courant électrique la traverse, sachant qu'une diode ne laisse passer le courant électrique que dans un sens.
Une lampe a DEL produit donc de la lumière par électroluminescence d'un semi-conducteur.
Les ampoules à LED sont constituées de plusieurs LED par ampoule, parfois plus de 100...
Les LED ont une durée de vie exceptionnelle : 100 000 h en moyenne.
De plus contrairement au lampes fluocompactes le nombre de cycle allumage/extinction n'as pas d'influence sur leur durée de vie.
Les lampes à LED sont faites pour fonctionner à une température ambiante de 25°C. Lorsque la température moyenne de fonctionnement augmente sa durée de vie diminue. D'où la nécessité d'une bonne ventilation.
Comparatif
Pour conclure et aider à s'y retrouver voici un comparatif synthétique :
L'efficacité lumineuse de la source ne fait pas l'efficacité du luminaire, il faut aussi tenir compte des pertes dues à l'alimentation (appareillage),et du rendement du luminaire.(abat-jour, projecteur, optique ou lentille pour la LED et foyer + vasque pour la sodium haute pression.
La durée de vie donnée ici est seulement une durée après laquelle la source fonctionne encore !!! Mais que reste t-il du flux ou de l'efficacité lumineuse initiale de la lampe au bout de ce temps?
[modifier] Efficacité lumineuse et durée de vie
L'Efficacité lumineuse des sources doit être exprimé en Lumen par watt mais aussi doit on tenir compte du flux lumineux qui sort encore de la lampe après un ou plusieurs milliers d'heures d'utilisation. La durée de vie devrait toujours s'exprimer avec un flux lumineux restant et non pas tant que la lampe fonctionne. Une lampe pourrait avoir une durée de vie de 200 000 heures par exemple et ne sortir que 1 lumen au bout de 10 heures.
La durée de vie d'une lampe doit être caractérisée de telle façon à connaitre le flux lumineux sortant de la source au bout d'un temps d'utilisation.
Lumen Maintenance (L): Le flux lumineux restant (exprimé en pourcentage du flux initial) pour chaque durée d'utilisation.
Rated Lumen Maintenance Life Lxx: le temps de fonctionnement au bout du quel la lampe aura encore au moins un flux lumineux restant de xx (lumen maintenance)
Exemple:
L70= durée en heure ou il restera encore 70% de flux (lumen maintenance)
L50= durée en heure ou il restera encore 50% de flux (lumen maintenance)
Les bonnes lampes au bon endroit
Afin de conserver la même qualité d’éclairage, la première chose à faire est de vous pencher sur la puissance des ampoules, mesurée en watts (W). En effet, celles à incandescence dépensent 95 % de leur énergie en chaleur. C’est pourquoi les ampoules à basse consommation requièrent beaucoup moins de puissance pour un résultat équivalent. Une ampoule fluocompacte de 5 W correspondra ainsi à une ampoule classique de 25 W, 15 W à 75 W, 20 W à 100 W.
Autre bonne nouvelle, les ampoules à basse consommation ont beaucoup évolué ces dernières années : il existe désormais des modèles adaptés aux différents types de fixation (vis, baïonnette…), et même certaines qui supportent les variateurs de lumière. La qualité de l’éclairage s’est aussi amélioré, même s’il faut encore attendre un court de laps de temps avant que les ampoules n’atteignent leur plein rendement.
Attention toutefois : les ampoules fluocompactes n’apprécient guère d’être constamment éteintes et allumées. De ce fait, on les placera plutôt dans les pièces principales, en évitant les endroits où le recours à l’interrupteur est trop fréquent (couloirs, WC, etc.).
Les ampoules économiques actuelles sont basées sur une technologie intermédiaire : l'éclairage LED, beaucoup plus efficace, est en plein développement, ainsi que les ampoules économiques sans mercure. Ces prochaines années, le consommateur aura donc davantage de choix.
Pour vous donner une idée faite un petit tour par ce lien ICI pour calculer retour sur investissement et comparateur de CO2 de l'utilisation d'ampoules économiques Fluocompactes ou à Led(s).
Les éco-gestes
L'économique. Une ampoule empoussiérée peut voir sa luminosité diminuer de 40%. Tous les trois mois environ, on la nettoie avec un chiffon imbibé d'alcool à brûler.
L'écologique. On pense à recycler ses lampes fluocompactes et LEDs usagées en les déposant dans les conteneurs disponibles chez tous les grands distributeurs. Les lampes à incandescence et à halogène peuvent être jetées dans la poubelle normale.
Derniers points :
Nous pouvons tous économiser du temps et de l'énergie en étant plus attentifs à l'éclairage de nos habitations. Tout d'abord, faites en sorte de profiter au maximum de la lumière du jour et surveillez la quantité de lumière artificielle que vous utilisez. L'idéal, dans une habitation conçue pour économiser de l'énergie, est de disposer de grandes fenêtres orientées vers le sud et de fenêtres à tabatière pour profiter au maximum de la lumière du jour. Essayez d'organiser votre espace de vie selon la lumière naturelle disponible pendant la journée - le matin, les pièces qui sont situées face au sud et à l'est, et l'après-midi, celles qui font face à l'ouest. Évitez les pièces peu lumineuses et celles orientées au nord.
Vous pouvez aussi supprimer - avec modération - les obstacles qui empêchent la lumière du jour de rentrer : arbres, buissons...
Les arbres à feuilles caduques permettent de garder la maison fraîche en été sans bloquer la lumière en hiver. Assurez-vous que vous puissiez tirer complètement les rideaux ou les stores pour laisser passer toute la lumière. Vous pouvez envisager d'installer une fenêtre à tabatière dans le grenier, l'entrée, et les paliers, qui exigeront sans cela une grande quantité de lumière artificielle. Si vous prévoyez des rénovations, ce pourrait être une bonne occasion pour installer plus de fenêtres dans les endroits les plus sombres de la maison.
- Choisissez des installations et des teintes qui garantissent une bonne quantité de lumière
- Utilisez des lampes pour éclairer de façon sélective les zones que vous souhaitez.
- Habillez vos murs de couleurs claires pour refléter la lumière disponible.
- Pour un bon éclairage, veillez à la propreté de vos lampes et fenêtres.
Afin d’économiser sur votre facture d’électricité, adoptez l’éclairage écologique !
A éclairage équivalent avec une ampoule à incandescence, une ampoule fluocompacte consomme 5 fois moins d’électricité et possède une durée de vie bien supérieure.
Les lampes ionisantes vous permettent d’assainir votre environnement en dépolluant l’air. Elles utilisent la même technologie d’éclairage que les lampes fluocompactes.
Les lampes à LED existent aussi, ayant une durée de vie très importante (jusqu’à 100 000h !) et possédant de nombreuses caractéristiques avantageuses (très faible consommation, durée d’allumage rapide, etc.)
Ces nouveaux éclairages vous permettront de réaliser des économies sur votre facture et aussi participer à la préservation de notre planète !
Les gestes à appliquer au quotidien
Gérer l’éclairage de sa maison se fait au quotidien. Pour obtenir une luminosité adéquate et efficace dans chaque pièce, appliquez les quelques conseils présentés ci-dessous !
• Choisissez les ampoules en fonction des pièces :
-Un néon pour le plan de travail de la cuisine et dans le garage.
-Une lampe économique dans les pièces occupées pendant de longs moments.
-Une lampe à incandescence pour les utilisations de courte durée (lampe de chevet).
• Eteignez la lumière quand vous quittez une pièce, même si celle-ci est éclairée avec une ampoule économique.
• Installez une minuterie dans les escaliers ou les couloirs.
• Préférez les éclairages ponctuels à un éclairage principal d’une forte intensité. Par exemple, éclairez le plan de travail de la cuisine, placez une lampe de lecture dans le salon, etc.
• Lorsque vous faites les poussières, n’oubliez pas les ampoules. La poussière qui s’accumule sur le globe de verre réduit la luminosité.
• Profitez un maximum de la lumière naturelle. Si possible, placez le salon, le bureau et la cuisine dans les endroits les plus lumineux de la maison.
• Dans la cuisine, installez le plan de travail à proximité des fenêtres.
• Pour bien refléter la lumière, peignez les murs en clair et installez des miroirs.
• Changez les ampoules quand leur intensité diminue car, en fin de vie, elles consomment plus d’énergie et éclairent moins bien.
• Déposez vos lampes économiques et néons au parc à conteneurs ou dans les différents points de collecte de petits déchets chimiques.
Enfin vous pouvez opter pour des alternatives propres et combinables avec votre éclairage.
Très répandus aux États-Unis et en Australie, les puits de lumière commencent à faire de plus en plus d’adeptes sur notre territoire. Ils permettent de bénéficier à moindre frais d’une lumière naturelle et agréable, tout au long de la journée. Ce concept, qui existe depuis plus d’un siècle, offre une véritable alternative écologique à l’éclairage électrique. Pour un usage personnel, professionnel ou collectif, les puits de lumière s’adaptent à toutes les situations.
Véritable bon plan pour réduire votre consommation d’énergie tout respectant l’environnement, le puits de lumière vous offre la lumière naturelle pour votre bien-être et celle de la planète.
L’installation d’un puits de lumière ne requiert pas de déclaration de travaux, ni de permis de construire et ne vous demande aucune modification de la charpente ou de la toiture. La mise en place est simple, mais il faut respecter très scrupuleusement les indications du fabriquant au risque de se retrouver avec des infiltrations d’eau. Si vous ne vous n’avez pas l’âme d’un charpentier, ou pour plus de sécurité, il est conseillé de le faire installer par un spécialiste.
Les économies réalisées au niveau de l'électricité, et le coté écologique des puits de lumière qui nous permettent de nous éclairer naturellement sont les atouts majeurs de ce type d'installation. Il faut néanmoins remarquer que le coût des matériaux et de leur transport revient à l'équivalent de 40 ans de consommation pour deux ampoules à économie d'énergie éclairant une pièce de taille moyenne. De plus, en cas de forte pluie ou de grêle, les puits de lumière s'avèrent assez bruyants. On recommande ce type d'installation dans des pièces de passage dépourvues d'ouvertures vers l'extérieur comme la salle bain, la buanderie, le garage ou les couloirs. Gardez tout de même à l'esprit qu'un puits de lumière ne peut pas se substituer à l'éclairage d'une fenêtre.
N'oubliez pas non plus que parfois il est sympa d'utiliser un éclairage plus ancien.....Et surtout en été !
Il existe une multitude de bougies ! Coloris, formes ou parfums variées(attention au parfum de synthèse), absorbant les odeurs, ou seulement décoratives, les bougies sont idéales pour créer des ambiances intimes.
Attention toutefois de ne pas laissez une bougie allumée sans surveillance (risque d'incendie ou de brûlures) et méfiez vous des tâches lorsqu'elles fondent. En extérieur, placez-les dans des lanternes, ou encore sous des photophores pour les protéger du vent.
Les lampes à huile posées au centre d'une table elles participent à l'ambiance. On en trouve des transparentes ou des colorées, en verre ou en terre cuite.
Et en hiver si vous possédez un feu ouvert, pourquoi ne pas profiter d'une belle flambée en famille sans télé c'est toujours un moment convivial et agréable pour réapprendre à communiquer !
Et si vous voulez pousser le bouchon un peu plus loin je vous conseille d'aller jeter un oeil sur ce lien ICI
Pour ce qui concerne le futur c'est ICI
Sources :
http://www.energie-et-logement.be/types_ampoules.html
http://www.curbain.be/fr/energie/information/ampoules_ELE.php
http://lespetitsriensdepierrot.skynetblogs.be/tag/electricite
http://www.linternaute.com/science/technologie/comment/06/lampe-halogene/lampe-halogene.shtml
http://www.heliophane.com/encyclopedie-eclairage/encyclopedie-eclairage-lampes-reflecteurs.html
http://www.hotosting.com/ampoulebasseconsommation/ampoule_basse_conso.html
http://www.econologie.com/calculateur-ampoules.html
http://www.cotemaison.fr/maison-ecolo/quelle-ampoule-choisir_4270.html
http://fr.ekopedia.org/Ampoule_fluocompacte
http://www.magic-maison.com
http://www.homecocooning.com/energie/economiser-energie/gerer-eclairage-maison.asp
La consommation électrique des ménages bruxellois s’accroît sans cesse. Les ménages bruxellois consomment 50% d’électricité supplémentaire par rapport à 1990, représentant ainsi jusqu’à un tiers de la facture, soit environ 460 euros par an. L’éclairage fait maintenant partie intégrante de notre confort de vie. Certes, un éclairage de qualité est indispensable pour ne pas s’abîmer la vue, surtout en lisant ou travaillant, mais que de gaspillage inutile et facile à éviter…
Les types d'ampoules
1. Les ampoules à incandescence
Les ampoules « classiques », à incandescence, sont encore les plus utilisées aujourd’hui alors qu’elles ont un très faible rendement. Les lampes halogènes sont également très énergivores et peuvent consommer 1000 kWh/an (pour un halogène sur pied de 300 W, allumé 5h /jour).
Les alternatives comme les lampes fluorescentes et la technologie des lampes à LED progressent sans cesse au niveau technologique et offrent de bonnes solutions d’éclairage pour une consommation nettement plus économique.
Classiques :
Le courant passe en passant dans fil provoque une hausse importante de température créatrice de lumière (ce type d’ampoules consomme énormément de courant) et est progressivement retiré de la vente.
Le calendrier de la disparition des ampoules :
- 100 watts 1er septembre 2009
- 75 watts en 2010
- 60 watts en 2011
- Les dernières (25watts,40 watts…) en septembre 2012,
Les hallogènes les moins performants seront interdits à partir de 2016
Avec l’augmentation des tarifs des fournisseurs d’électricité, mais aussi avec la raréfaction des matières premières qui permettent de répondre aux périodes de pointes (centrales électriques au fioul), la maitrise des dépenses énergétiques devient sur le long terme une maitrise de notre portemonnaie.
La question alors se pose sur l’efficacité, le rendement, des appareils utilisant l’électricité…
Et sur ce point, l’ampoule à incandescence avec sont filament en tungstène ne tient pas la route par sa conception même (qui date d’avant la première guerre mondiale).
Une ampoule à incandescence est constituée d’un très fin fil de tungstène enfermé dans un mélange de gaz « inerte ».
Le courant électrique, c ‘est le déplacement d’électrons libres dans un conducteur électrique. Par leur frottement aux atomes constituant le fil, leur déplacement dégage de la chaleur. C’est ce qu’on appelle l’effet Joule.
Dans un gros câble, cet effet est peu perceptible,mais plus le fil électrique est petit et plus les électrons se déplacent rapidement, augmentant l’effet Joule, et de fait la température…
Or un métal chauffé très fortement émet de la lumière. Regardez la couleur des aciers dans une forge... Ne dit on pas « chauffé à blanc » ?
Dans une ampoule à incandescence, 95% de l’énergie fournie ne sert qu’à une chose : arriver à atteindre la température à partir de laquelle le filament de tungstène émet de la lumière.
5% pour s’éclairer. Que de dépense électrique pour rien !
Pour aller plus loin : http://www.arehn.asso.fr/dossiers/ampoules/ampoules.html
Rappels historiques :
1878, Joseph Swan invente la lampe à filament de carbone
1879 Edison dépose le brevet de l'ampoule électrique à base de filament en bambou du Japon sous faible voltage dans une ampoule de verre sous vide
1909, William Coolidge utilise du tungstène ductile pour le filament
1911, Irving Langmuir invente le bobinage des filaments et l'emploi d'un remplissage gazeux neutre protégeant le filament.
A réflecteur :
Même principe de fonctionnement que l’ampoule classique.
L’intégration d’un miroir permet de rassembler les rayons lumineux en un faisceau (éclairage de types spots).
Les lampes réflecteur se distinguent des lampes classiques par leur éclairage général d'ambiance conçu pour donner une direction privilégiée dans l'espace. On utilise ces lampes afin d'obtenir un faisceau lumineux concentré sur l'objet ou la surface à éclairer. Cette concentration lumineuse permet d'obtenir de plus hauts niveaux d'éclairement à puissance consommée égale. Le réflecteur focalise la lumière émise par la lampe à incandescence. Il est réalisé en déposant à l'intérieur de l'ampoule une fine pellicule d'aluminium pur. Enfermé dans l'ampoule, le réflecteur est à l'abri des poussières et salissures, et conserve son haut pouvoir de réflexion pendant toute la durée de vie de la lampe.
Les lampes à réflecteur existent sous deux formes d'ampoules ; L'ampoule en verre soufflé : elle est fabriquée d'une seule pièce, ne résiste pas aux écarts de thermiques dus aux intempéries. Les lampes équipées de ce type d'ampoule sont donc destinées exclusivement à l'usage intérieur. L'ampoule en verre pressé : elle est fabriquée par l'assemblage de deux pièces en verre épais. La partie recevant le réflecteur est fermée par soudage d'une lentille d'émission frontale. La forte épaisseur de l'ampoule lui permet de résister aux chocs thermiques dus aux intempéries. Les lampes en verre pressé peuvent donc être utilisées en éclairage extérieur dans un luminaire approprié.
Les lampes réflecteur émettent la lumière suivant deux types de faisceaux : intensif et extensif ; le faisceau lumineux intensif est large, à grand angle d'ouverture. Il est réalisé soit par un fort dépolissage de la partie avant des ampoules en verre soufflé, soit par la réalisation d'une multitude de petits prismes sur la lentille des ampoules en verre pressé ; le faisceau lumineux extensif est étroit, à petit angle d'ouverture. Il est réalisé soit par un fin dépolissage, soit par un granulage de la lentille frontale.
Halogènes et Halogènes crayon :
La présence de gaz halogène dans ce type d’ampoules permet d’assurer une plus longue durée de vie de cette dernière.
Alors qu'une ampoule classique ne dure guère plus de 800 heures, une ampoule halogène peut durer plus de 2000 heures. Cette dernière, plus efficace, est aujourd'hui couramment utilisée non seulement pour les phares de voitures mais aussi pour les lampes de salon.
Les améliorations au cours des siècles
Depuis les ampoules de Thomas Edison à l'exposition universelle de 1881, dont les filaments de carbone émettaient difficilement une faible lumière orange, de nombreux progrès ont été faits. Le filament, d'abord : dans la plupart des lampes, il est en tungstène, un métal qui résiste à de très hautes températures (plus de 3410°C). Du coup, on peut chauffer le filament à plus de 2900°C et obtenir une forte lumière. Le problème, c'est que l'incandescence conduit à l'évaporation du métal, donc à la rupture prématurée du filament. De plus, le métal évaporé se dépose sur le verre de l'ampoule, atténuant ainsi sa transparence.
Dans les années 30, on remplit donc les ampoules avec un gaz inerte (argon ou krypton), limitant cette évaporation. C'est encore la technique des ampoules classiques. En 1958, on trouve enfin une solution pour réduire l'usure du filament : les gaz halogènes (de halos, qui signifie sels), comme l'iode ou le bromure de méthyle). Ces gaz ont la faculté de capturer et de libérer les atomes de tungstène qui se détachent du filament.
Lorsqu'il est porté à incandescence, le filament perd ses atomes de tungstène. Arrivés à la paroi de l'ampoule, plus froide, ces derniers sont capturés par les atomes de d'halogène, qui circulent dans l'ampoule. Quand cet assemblage arrive à nouveau à proximité du filament, il se casse et libère les atomes de tungstène qui se redéposent sur le filament.
Ce processus n'est pourtant pas éternel : les atomes se redéposent de manière aléatoire, et le filament est donc aminci à certains endroits et épaissi à d'autres. Les zones amincies finissent donc par céder un jour ou l'autre.
Pour augmenter encore la luminosité, il faut réduire le diamètre du filament. Mais au-delà de quelques dixièmes de millimètres, il se rompt. On utilise donc des filaments torsadés. Reste le problème de la paroi de l'ampoule : le verre ne résiste pas à des telles températures. L'ampoule est donc en quartz, un matériau plus résistant à la chaleur mais aussi plus fragile. C'est pourquoi il ne faut pas toucher l'ampoule avec les doigts : la fine pellicule de graisse déposée à la surface va "griller" quand on allume la lampe. Résultat : une couche opaque qui nuit à la luminosité, et une surchauffe locale qui risque de faire éclater l'ampoule.
Rayonnement nocif
Comme la température des lampes halogènes est plus élevée que celle des lampes classiques, le spectre d'émission est décalé vers le bleu. Du coup la lumière émise est plus "blanche" que les lampes à incandescence. Elle donne donc un meilleur rendu des couleurs, mais émet aussi des rayons ultraviolets, nocifs pour la peau. C'est pourquoi la plupart des lampes halogènes ont un cache en verre qui filtre les rayons UV (ce cache en verre ou en plastique sert d'ailleurs aussi à éviter la manipulation de l'ampoule, voir le paragraphe précédent).
2. Les ampoules fluorescente
La lampe fluorescente, appelée également lampe fluorescente compacte (LFC) ou plus simplement lampe fluo-compacte, est une adaptation du tube industriel à un usage domestique. C'est un tube fluorescent émettant de la lumière, dont le tube est miniaturisé, plié en deux, trois ou quatre, ou encore enroulé, doté d'un culot contenant un ballast électronique.
Elle prend essentiellement deux formes :
- les tubes fluorescents (appelés couramment « néons » ou « TL ») : les plus récents ne scintillent plus et présentent une lumière plus agréables que les premiers modèles, il en existe même avec une intensité de lumière réglable ;
La figure représente une lampe fluorescente tubulaire classique. Elle se compose d'une enceinte de verre recouverte de phosphores et contenant les gaz de remplissage. Aux deux extrémités, les électrodes permettent de relier la lampe au circuit extérieur.
- les lampes fluocompactes (appelées aussi « basse consommation » ou « économique ») sont des petits tubes fluorescents coudés, dits compacts, qui ont des formes et culots adaptés à différentes utilisations : à vis classique, spots encastrables pour remplacer spot halogène, avec « globe » pour imiter les ampoules classiques, etc.
Les ampoules économiques (tout comme les transformateurs des lampes halogènes) produisent des champs électromagnétiques, appelés « électrosmog », plus importants que les ampoules classiques à cause des ballasts électroniques présents dans le culot de ces ampoules. A ce jour, on ne sait pas dans quelle mesure ces champs sont nuisibles pour la santé. Sachez toutefois, qu’à partir d’une distance d’environ 1 mètre, ce rayonnement est comparable à celui des ampoules classiques (Source : Criirem, Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques,.www.criirem.org).
« à basse consommation » : même technologie, mais miniaturisée consomme jusqu’à 5 fois moins à éclairage égal et durée de vie 5 fois plus longue. Met un peu plus de temps à s’allumer, ne développe pas toute son intensité lumineuse lorsque les températures sont basses. Il n’est donc pas conseillé d’utiliser ce type d’ampoules dans des endroits de passage…où des dans des pièces non chauffées.
Efficacité de l'ordre de 60 à 70 lumens par watt, donc elles consomment moins d'électricité (entre 4 et 5 fois moins: 100W incandescentes = 23-25W fluocompactes).
-durée de vie 6 à 15 fois plus longue que lampe incandescence (6000 à 15000 heures)
Elles coûtent plus cher que les ampoules à incandescence, mais consomment moins d'électricité (entre 4 et 5 fois moins: 100 W incandescentes = 23-25 W fluocompactes) parce qu'elles ne chauffent pas (si elle sont de bonne facture!!!). D'autre part, elles durent bien plus longtemps que les ampoules à incandescence, mais comme les tubes fluorescents, elles supportent mal le froid et le nombre de cycles allumage/extinction limite leur durée de vie. Pour que sa durée de vie soit celle inscrite sur la notice, il faudrait la laisser allumée !!!
l’efficacité lumineuse de ces source diminue très vite avec le temps et suivant leur mode d'utilisation. Des études scientifiques montrent aussi que les ondes électromagnétiques émises par les lampes fluocompactes seraient nocives pour la santé!!!
On peut aussi installer des ampoules compactes dans les luminaires difficiles à atteindre car il n'est pas nécessaire de les changer souvent.
Par mesure de précaution, on les proscrit des lampes de chevet et des lampes de bureau, compte tenu des champs électromagnétique qu'elles génèrent, quand ces champs n'ont pas été mesurés à une distance de moins de 30 cm (l'idéal est d'installer des lampes halogène de faible puissance ou des lampes à diodes électroluminescentes, qui sont sans danger). En outre, lorsqu'on compte les utiliser à l'extérieur, il faut utiliser des lampes spéciales extérieur. Les toilettes, couloirs ne peuvent pas convenir. Que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, l'emballage le précisera. On trouve des ampoules compactes qui conviennent à presque tous les appareils d'éclairage, aussi bien les plafonniers que les lampadaires de jardin.
La présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube, non dangereuses en cours d'utilisation, fait que ces lampes constituent un déchet dangereux sur le plan écologique nécessitant une élimination particulière.
Les DEL (LED)
Les lampes à diode électroluminescente, ou lampes à DEL (DEL se dit en anglais LED), sont des composants électroniques transformant l'électricité en lumière. Pendant longtemps les DELS sont restées cantonnées à l'utilisation en tant que voyant lumineux, typiquement sur appareil électronique une DEL indique que l'appareil est sous tension. Aujourd'hui les progrès de la technique permettent d'envisager l'utilisation des DELS comme source lumineuse. Les principaux avantages des DELS sont : durée de vie exceptionnelle (100 000 heures) avec un nombre de cycles marche/arrêt très élevé sans dégradation, une lumière directive qui nécessite toutefois une optique adaptée permettant de répartir la lumière selon la distribution photométrique voulue, lumière froide (pas d'infrarouges), . À l'heure actuelle, les DELS de puissance sont encore chères. L'efficacité lumineuse moyenne est de 90 lm/W . Concrètement les DELS sont aujourd'hui très efficaces et sont déjà prêtes pour l'éclairage dans l'habitat, l'éclairage public et industriel. Cependant elles sont très difficiles à mettre en œuvre , l'alimentation et la gestion thermique doit être performante afin de garantir une durée de vie élevée. ( Attention aux produits Asiatiques qui sont peu chers et donc une efficacité lumineuse faible et une durée de vie courte contrairement à ce que l'on peut lire sur les notices).
Une chose est certaine: Dans un avenir proche, cette technologie surpassera toute les autres sources lumineuses que nous connaissons. La LED est vouée à un grand AVENIR...
Inventée en 1962, les lampes à diode électroluminescente, ou lampes à LED, sont des composants électroniques transformant l'électricité en lumière.
Pendant longtemps les DELS sont restées cantonnées à l'utilisation en tant que voyant lumineux, typiquement sur appareil électronique une DEL indique que l'appareil est sous tension(télécommande, réveil).
Aujourd'hui les progrès de la technique permettent d'envisager l'utilisation des DELS comme source lumineuse.
Fonctionnement :
La lampe à diode électroluminescente, ou lampe à DEL, est un type de lampe électrique qui utilise des diodes électroluminescences (en abrégé DEL, ou encore LED en anglais).
Pour connaître le fonctionnement d'une ampoule à Leds, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement de sa composante principale qui n'est autre que la diode électroluminescente, communément appelée le DEL ou le LED ou light-emitting diode. La DEL est un composant électronique ou plus exactement optoélectronique qui possède la faculté de produire de la lumière lorsqu'un courant électrique la traverse, sachant qu'une diode ne laisse passer le courant électrique que dans un sens.
Une lampe a DEL produit donc de la lumière par électroluminescence d'un semi-conducteur.
Les ampoules à LED sont constituées de plusieurs LED par ampoule, parfois plus de 100...
Les LED ont une durée de vie exceptionnelle : 100 000 h en moyenne.
De plus contrairement au lampes fluocompactes le nombre de cycle allumage/extinction n'as pas d'influence sur leur durée de vie.
Les lampes à LED sont faites pour fonctionner à une température ambiante de 25°C. Lorsque la température moyenne de fonctionnement augmente sa durée de vie diminue. D'où la nécessité d'une bonne ventilation.
Comparatif
Pour conclure et aider à s'y retrouver voici un comparatif synthétique :
L'efficacité lumineuse de la source ne fait pas l'efficacité du luminaire, il faut aussi tenir compte des pertes dues à l'alimentation (appareillage),et du rendement du luminaire.(abat-jour, projecteur, optique ou lentille pour la LED et foyer + vasque pour la sodium haute pression.
La durée de vie donnée ici est seulement une durée après laquelle la source fonctionne encore !!! Mais que reste t-il du flux ou de l'efficacité lumineuse initiale de la lampe au bout de ce temps?
[modifier] Efficacité lumineuse et durée de vie
L'Efficacité lumineuse des sources doit être exprimé en Lumen par watt mais aussi doit on tenir compte du flux lumineux qui sort encore de la lampe après un ou plusieurs milliers d'heures d'utilisation. La durée de vie devrait toujours s'exprimer avec un flux lumineux restant et non pas tant que la lampe fonctionne. Une lampe pourrait avoir une durée de vie de 200 000 heures par exemple et ne sortir que 1 lumen au bout de 10 heures.
La durée de vie d'une lampe doit être caractérisée de telle façon à connaitre le flux lumineux sortant de la source au bout d'un temps d'utilisation.
Lumen Maintenance (L): Le flux lumineux restant (exprimé en pourcentage du flux initial) pour chaque durée d'utilisation.
Rated Lumen Maintenance Life Lxx: le temps de fonctionnement au bout du quel la lampe aura encore au moins un flux lumineux restant de xx (lumen maintenance)
Exemple:
L70= durée en heure ou il restera encore 70% de flux (lumen maintenance)
L50= durée en heure ou il restera encore 50% de flux (lumen maintenance)
Les bonnes lampes au bon endroit
Afin de conserver la même qualité d’éclairage, la première chose à faire est de vous pencher sur la puissance des ampoules, mesurée en watts (W). En effet, celles à incandescence dépensent 95 % de leur énergie en chaleur. C’est pourquoi les ampoules à basse consommation requièrent beaucoup moins de puissance pour un résultat équivalent. Une ampoule fluocompacte de 5 W correspondra ainsi à une ampoule classique de 25 W, 15 W à 75 W, 20 W à 100 W.
Autre bonne nouvelle, les ampoules à basse consommation ont beaucoup évolué ces dernières années : il existe désormais des modèles adaptés aux différents types de fixation (vis, baïonnette…), et même certaines qui supportent les variateurs de lumière. La qualité de l’éclairage s’est aussi amélioré, même s’il faut encore attendre un court de laps de temps avant que les ampoules n’atteignent leur plein rendement.
Attention toutefois : les ampoules fluocompactes n’apprécient guère d’être constamment éteintes et allumées. De ce fait, on les placera plutôt dans les pièces principales, en évitant les endroits où le recours à l’interrupteur est trop fréquent (couloirs, WC, etc.).
Les ampoules économiques actuelles sont basées sur une technologie intermédiaire : l'éclairage LED, beaucoup plus efficace, est en plein développement, ainsi que les ampoules économiques sans mercure. Ces prochaines années, le consommateur aura donc davantage de choix.
Pour vous donner une idée faite un petit tour par ce lien ICI pour calculer retour sur investissement et comparateur de CO2 de l'utilisation d'ampoules économiques Fluocompactes ou à Led(s).
Les éco-gestes
L'économique. Une ampoule empoussiérée peut voir sa luminosité diminuer de 40%. Tous les trois mois environ, on la nettoie avec un chiffon imbibé d'alcool à brûler.
L'écologique. On pense à recycler ses lampes fluocompactes et LEDs usagées en les déposant dans les conteneurs disponibles chez tous les grands distributeurs. Les lampes à incandescence et à halogène peuvent être jetées dans la poubelle normale.
Derniers points :
Nous pouvons tous économiser du temps et de l'énergie en étant plus attentifs à l'éclairage de nos habitations. Tout d'abord, faites en sorte de profiter au maximum de la lumière du jour et surveillez la quantité de lumière artificielle que vous utilisez. L'idéal, dans une habitation conçue pour économiser de l'énergie, est de disposer de grandes fenêtres orientées vers le sud et de fenêtres à tabatière pour profiter au maximum de la lumière du jour. Essayez d'organiser votre espace de vie selon la lumière naturelle disponible pendant la journée - le matin, les pièces qui sont situées face au sud et à l'est, et l'après-midi, celles qui font face à l'ouest. Évitez les pièces peu lumineuses et celles orientées au nord.
Vous pouvez aussi supprimer - avec modération - les obstacles qui empêchent la lumière du jour de rentrer : arbres, buissons...
Les arbres à feuilles caduques permettent de garder la maison fraîche en été sans bloquer la lumière en hiver. Assurez-vous que vous puissiez tirer complètement les rideaux ou les stores pour laisser passer toute la lumière. Vous pouvez envisager d'installer une fenêtre à tabatière dans le grenier, l'entrée, et les paliers, qui exigeront sans cela une grande quantité de lumière artificielle. Si vous prévoyez des rénovations, ce pourrait être une bonne occasion pour installer plus de fenêtres dans les endroits les plus sombres de la maison.
- Choisissez des installations et des teintes qui garantissent une bonne quantité de lumière
- Utilisez des lampes pour éclairer de façon sélective les zones que vous souhaitez.
- Habillez vos murs de couleurs claires pour refléter la lumière disponible.
- Pour un bon éclairage, veillez à la propreté de vos lampes et fenêtres.
Afin d’économiser sur votre facture d’électricité, adoptez l’éclairage écologique !
A éclairage équivalent avec une ampoule à incandescence, une ampoule fluocompacte consomme 5 fois moins d’électricité et possède une durée de vie bien supérieure.
Les lampes ionisantes vous permettent d’assainir votre environnement en dépolluant l’air. Elles utilisent la même technologie d’éclairage que les lampes fluocompactes.
Les lampes à LED existent aussi, ayant une durée de vie très importante (jusqu’à 100 000h !) et possédant de nombreuses caractéristiques avantageuses (très faible consommation, durée d’allumage rapide, etc.)
Ces nouveaux éclairages vous permettront de réaliser des économies sur votre facture et aussi participer à la préservation de notre planète !
Les gestes à appliquer au quotidien
Gérer l’éclairage de sa maison se fait au quotidien. Pour obtenir une luminosité adéquate et efficace dans chaque pièce, appliquez les quelques conseils présentés ci-dessous !
• Choisissez les ampoules en fonction des pièces :
-Un néon pour le plan de travail de la cuisine et dans le garage.
-Une lampe économique dans les pièces occupées pendant de longs moments.
-Une lampe à incandescence pour les utilisations de courte durée (lampe de chevet).
• Eteignez la lumière quand vous quittez une pièce, même si celle-ci est éclairée avec une ampoule économique.
• Installez une minuterie dans les escaliers ou les couloirs.
• Préférez les éclairages ponctuels à un éclairage principal d’une forte intensité. Par exemple, éclairez le plan de travail de la cuisine, placez une lampe de lecture dans le salon, etc.
• Lorsque vous faites les poussières, n’oubliez pas les ampoules. La poussière qui s’accumule sur le globe de verre réduit la luminosité.
• Profitez un maximum de la lumière naturelle. Si possible, placez le salon, le bureau et la cuisine dans les endroits les plus lumineux de la maison.
• Dans la cuisine, installez le plan de travail à proximité des fenêtres.
• Pour bien refléter la lumière, peignez les murs en clair et installez des miroirs.
• Changez les ampoules quand leur intensité diminue car, en fin de vie, elles consomment plus d’énergie et éclairent moins bien.
• Déposez vos lampes économiques et néons au parc à conteneurs ou dans les différents points de collecte de petits déchets chimiques.
Enfin vous pouvez opter pour des alternatives propres et combinables avec votre éclairage.
Très répandus aux États-Unis et en Australie, les puits de lumière commencent à faire de plus en plus d’adeptes sur notre territoire. Ils permettent de bénéficier à moindre frais d’une lumière naturelle et agréable, tout au long de la journée. Ce concept, qui existe depuis plus d’un siècle, offre une véritable alternative écologique à l’éclairage électrique. Pour un usage personnel, professionnel ou collectif, les puits de lumière s’adaptent à toutes les situations.
Véritable bon plan pour réduire votre consommation d’énergie tout respectant l’environnement, le puits de lumière vous offre la lumière naturelle pour votre bien-être et celle de la planète.
L’installation d’un puits de lumière ne requiert pas de déclaration de travaux, ni de permis de construire et ne vous demande aucune modification de la charpente ou de la toiture. La mise en place est simple, mais il faut respecter très scrupuleusement les indications du fabriquant au risque de se retrouver avec des infiltrations d’eau. Si vous ne vous n’avez pas l’âme d’un charpentier, ou pour plus de sécurité, il est conseillé de le faire installer par un spécialiste.
Les économies réalisées au niveau de l'électricité, et le coté écologique des puits de lumière qui nous permettent de nous éclairer naturellement sont les atouts majeurs de ce type d'installation. Il faut néanmoins remarquer que le coût des matériaux et de leur transport revient à l'équivalent de 40 ans de consommation pour deux ampoules à économie d'énergie éclairant une pièce de taille moyenne. De plus, en cas de forte pluie ou de grêle, les puits de lumière s'avèrent assez bruyants. On recommande ce type d'installation dans des pièces de passage dépourvues d'ouvertures vers l'extérieur comme la salle bain, la buanderie, le garage ou les couloirs. Gardez tout de même à l'esprit qu'un puits de lumière ne peut pas se substituer à l'éclairage d'une fenêtre.
N'oubliez pas non plus que parfois il est sympa d'utiliser un éclairage plus ancien.....Et surtout en été !
Il existe une multitude de bougies ! Coloris, formes ou parfums variées(attention au parfum de synthèse), absorbant les odeurs, ou seulement décoratives, les bougies sont idéales pour créer des ambiances intimes.
Attention toutefois de ne pas laissez une bougie allumée sans surveillance (risque d'incendie ou de brûlures) et méfiez vous des tâches lorsqu'elles fondent. En extérieur, placez-les dans des lanternes, ou encore sous des photophores pour les protéger du vent.
Les lampes à huile posées au centre d'une table elles participent à l'ambiance. On en trouve des transparentes ou des colorées, en verre ou en terre cuite.
Et en hiver si vous possédez un feu ouvert, pourquoi ne pas profiter d'une belle flambée en famille sans télé c'est toujours un moment convivial et agréable pour réapprendre à communiquer !
Et si vous voulez pousser le bouchon un peu plus loin je vous conseille d'aller jeter un oeil sur ce lien ICI
Pour ce qui concerne le futur c'est ICI
Sources :
http://www.energie-et-logement.be/types_ampoules.html
http://www.curbain.be/fr/energie/information/ampoules_ELE.php
http://lespetitsriensdepierrot.skynetblogs.be/tag/electricite
http://www.linternaute.com/science/technologie/comment/06/lampe-halogene/lampe-halogene.shtml
http://www.heliophane.com/encyclopedie-eclairage/encyclopedie-eclairage-lampes-reflecteurs.html
http://www.hotosting.com/ampoulebasseconsommation/ampoule_basse_conso.html
http://www.econologie.com/calculateur-ampoules.html
http://www.cotemaison.fr/maison-ecolo/quelle-ampoule-choisir_4270.html
http://fr.ekopedia.org/Ampoule_fluocompacte
http://www.magic-maison.com
http://www.homecocooning.com/energie/economiser-energie/gerer-eclairage-maison.asp