Le DVD officiellement Digital Versatile Disc - même si d'autres dénominations sont employées - est un disque optique numérique exploité pour la sauvegarde et le stockage de données, notamment la vidéo pour sa déclinaison DVD Video. Lancé officiellement en décembre 1995, il représente le format vidéo numérique le plus répandu dans le monde, successeur de la vidéocassette, du Laserdisc et du Video CD. Le format successeur du DVD Vidéo adapté aux signaux TVHD est le Blu-Ray.
Le DVD exploite un support semblable à celui du CD puisque ses dimensions sont les mêmes (disque de 120 mm de diamètre ou une version mini de 80 mm). Toutefois, les principales différences techniques concernent d'une part la densité / capacité de stockage-enregistrement et d'autre part, les procédés et traitements numériques (logiciels) pour leur sauvegarde.
Le laser DVD exploite une longueur d’onde de 635 ou de 650 nm pour une ouverture numérique de 0,60, ce qui procure un écart de piste de 740 nm et une longueur minimale d’alvéole de 400 nm, le diamètre du spot laser étant de 650 nm.
Les capacités d'un DVD dépendent de ses spécificités. Il peut être simple ou double face et couche, en version pleine ou mini.
Ainsi, les principales capacités et versions sont :
* DVD 5 couche unique, face unique : environ 4,7 GB
* DVD DL couche double, face unique : environ 8,54 GB
* DVD couche unique, double face : environ 8,54 GB
* DVD couche double, double face (peu fréquent) : environ 17,08 GB
* MiniDVD : couche unique, face unique : environ 1,4 GB
* MiniDVD : couche unique, double face : environ 2,66 GB
* MiniDVD : double couche, face unique : environ 2,66 GB
* MiniDVD : double couche, double face : environ 5,2 GB
Historique
Né en 1995, il s’est imposé à la place de la cassette VHS, et cela pour plusieurs raisons :
* facilité d’utilisation et souplesse d’usage : pas de rembobinage contrairement aux cassettes, possibilité d’accéder directement à un point précis du film, chapitrage, accès à des bonus ; possibilité de voir le film en différentes langues avec ou sans sous-titrage.
* qualité de l’image très supérieure, et surtout stabilité de cette image : les images sur VHS sont très vite dégradées après seulement quelques lectures ;
* on peut y stocker à peu près sept fois plus de données que sur un CD (soit 4,70 Go ou 4,38 Gio), et plus encore si le DVD est en double couche (soit 8,50 Go ou 7,91 Gio) ;
* le prix des graveurs et des consommables vierges (le DVD en lui-même) est peu élevé ; la simplicité de fabrication, comparativement à un magnétoscope et ses consommables, en font des instruments moins dispendieux, plus fiables et plus robustes que leurs prédécesseurs ;
* le gain d’espace, s’il n’est pas une raison fondamentale de l’essor du DVD, n’en reste pas moins un avantage pour l’utilisateur ayant une grande collection de DVDs.
Le DVD a marqué le début d’une nouvelle ère dans le cinéma à la maison. Au temps de la VHS, l’amateur cinématographique ne trouvait généralement que le film lui-même sur la cassette et, plus rarement, des bonus en nombre très restreint. De plus, il peut goûter sur le même support à la version originale et à la version dans sa langue, avec ou sans sous-titrage.
Désormais, on peut trouver en plus du film qui est d’assez bonne qualité, des bandes-annonces, des making-of, des entrevues et même parfois des jeux. On trouve aussi sur support DVD des concerts musicaux, des séries télévision, des vidéo-clips, des spectacles d’humoristes, des séances de gym, des documentaires, etc.
Utilisations du DVD
Les types d’applications du DVD :
* DVD-Vidéo (contenant des films (vidéo et son)) ;
* DVD-Audio (contenant du son haute-définition) ;
* DVD-VR (contenant de la vidéo ou du son enregistré, habituellement depuis la TV ou un caméscope) ;
* DVD+VR (une variante du DVD-VR utilisé sur des disques +R et +RW) ;
* DVD-ROM (données informatiques : systèmes d’exploitation, applications, encyclopédies, jeux vidéo (PlayStation 2, Xbox, Xbox 360, Wii, PC). Le faible coût et la grande capacité des DVDs en font des mémoires de masse idéales (voir les autres types de mémoires de masse à droite de ce paragraphe).
* DVD-RAM (format de DVD réinscriptible, au même titre que les DVD+/-RW, dont le principal atout est qu’il permet d’enchaîner aléatoirement lectures et écritures)
Formats
Il existe différents formats de DVD, avec pour chacun, des supports différents :
- DVD-ROM : ils sont généralement « pressés » c’est-à-dire qu’il existe une matrice de base qui sert de moule pour les copies, et donc ils ne sont pas enregistrables.
- DVD-R : aussi noté -R (pour Recordable : enregistrable) cette norme est la première à avoir vu le jour et était principalement destinée à la vidéo. Les informations sauvegardées sur le support le sont par altération d’une couche inscriptible à l’aide du laser du graveur. Le DVD-Forum est chargé de promouvoir le DVD-R.
http://www.dvdforum.org/about-memberlist.htm
- DVD+R : comme pour le -R mais la norme est plus récente et plus adaptée que le -R pour le stockage de données. Il permet la visualisation vidéo à tout moment, sans « finalisation » du disque. Il possède aussi de meilleures caractéristiques techniques que son cousin. Il n’existe cependant presque aucune différence visible à l’œil nu entre les -R et le +R. Plus récent, le +R était cependant, en 2004, un peu moins compatible avec les lecteurs DVD de salon (sauf ceux de Philips, promoteur actif du DVD+) et les PC. Le consortium DVD+RW Alliance est chargé de promouvoir le DVD+R (apparu bien après le DVD+RW). Bien que celui-ci regroupe moins de membres que le DVD-Forum (originellement trois : Philips, Sony, HP), il est jugé comme étant plus « prestigieux ».
- DVD-R DL, DVD-RW DL, DVD+R DLet DVD+RW DL, encore peu nombreux sur le marché, apparaissent peu à peu. DL signifiant « Dual Layer » soit « double couche » en anglais, ces DVDs offrent une capacité doublée : 8,50 Go. Cependant, on peut noter une légère avance des formats +, car la capacité à graver les "DVD+R\RW DL" a été implémentée bien avant sur les graveurs, la vitesse maximum est également supérieure actuellement.
* DVD-RW et DVD+RW : sont les pendants des CD-RW c’est-à-dire les réinscriptibles (ReWritable) avec les mêmes caractéristiques que leurs homologues -R et +R. Les informations sauvées sur le support le sont par réorganisation de la couche enregistrable à l’aide du laser du graveur. C’est pourquoi un formatage est requis avant d’écrire ou pour effacer le disque. On ne peut donc effacer seulement quelques fichiers. Il faut effacer tout le disque avant de réécrire les informations qui devaient être conservées, et d'ajouter d'éventuels nouveaux fichiers.
- DVD-RAM : Norme peu répandue, plus chère, mais pouvant contenir jusqu’à 9,4 Go (comparativement à 4,7 pour les modèles précédents). Ils sont réinscriptibles comme les DVD+RW et les DVD-RW mais supportent plus de cycles d’écriture que ces derniers. Ils étaient à leurs débuts contenus dans une cartouche protectrice. Leur principal avantage sur les DVD+RW et les DVD-RW est de pouvoir effacer et réécrire fichier par fichier, comme sur une disquette, un disque dur, ou une carte mémoire (il n'est pas nécessaire d'effacer tout le disque pour modifier un fichier). D'où une plus grande souplesse et un grand gain de temps, notamment lors de sauvegardes.
Ces différents formats créaient une certaine confusion. En 2005, de nouveaux types de graveurs permettent d’enregistrer sous plusieurs formats.
Structure logique
Un DVD est essentiellement constitué de trois zones représentant la «zone d'information» (information area) :
* La zone Lead-in Area (parfois notée LIA) contenant uniquement des informations décrivant le contenu du support (ces informations sont stockées dans la TOC, Table of Contents, traduisez table des contenus). La zone Lead-in sert au lecteur à suivre les creux en spirale afin de se synchroniser avec les données présentes dans la zone programme.
* La zone Programme (Program Area) est la zone contenant les données.
* La zone Lead-Out (parfois notée LOA), contenant des données nulles (du silence pour un DVD audio), marque la fin du CD.
Capacité de stockage
Les capacités nominales des DVDs sont données en gigaoctets (1 Go = 1 000 000 000 octets), mais la plupart des programmes indiquent les tailles en gibioctets (1 Gio = 1 073 741 824 octets). Il existe au départ quatre types de DVD :
* Le DVD-5 : il est composé d’une face et d’une couche de stockage. Sa capacité est de 4,70 Go ou 4,38 Gio.
* Le DVD-9 : il est composé d’une face et de deux couches de stockage. Sa capacité est de 8,50 Go ou 7,91 Gio.
* Le DVD-10 : il est composé de deux faces et d’une couche par face (il faut retourner le DVD pour pouvoir lire la seconde face). Sa capacité est de 9,4 Go ou 8,76 Gio.
* Le DVD-18 : il est composé de deux faces et de deux couches par face. Sa capacité est de 17 Go ou 15,8 Gio.
Actuellement, les DVDs du commerce (films, concerts…) sont très souvent des DVD-9 car leur capacité permet un encodage à plus haut débit fournissant une meilleure qualité sonore et visuelle que le DVD-5. Mais il existe maintenant le DVD+R 9 (qui offre 8,50 Go de capacité de stockage) pour les particuliers qui désirent graver leurs propres vidéos.
Succession du DVD
* Pour succéder au DVD, deux formats étaient en compétition : le Disque Blu-ray (sa capacité de base est de 25 Go et passe à 50 Go en double couche) et le HD DVD (15 Go en simple couche, 30 Go en double couche, voire 45 Go en triple couche). Bien que le HD DVD fût approuvé par le DVD Forum (autorité chargée du développement et de la promotion du format DVD) comme successeur du format DVD, l’annonce de son abandon par Toshiba le 19 février 2008 coupe court à son développement, et permet ainsi la démocratisation du format Blu-ray.
* Le HVD (Holographic Versatile Disc ou Disque holographique polyvalent) est lui aussi déjà prêt, bien qu’il n’en soit pas encore au stade commercial. Il possède une capacité de plusieurs téraoctets.
* Dualdisc
* Le FVD (Forward Versatile Disc) est un format alternatif au Blu-ray et au HD DVD poussé par le gouvernement taïwanais. L’idée est de proposer un format de disque optique permettant la haute définition à un prix moins élevé que les deux formats géants. Ce résultat est obtenu en augmentant légèrement la capacité du disque jusque 5,4 Go en simple couche et 9,8 Go en double couche (le triple couche est possible également), mais en le lisant toujours avec un laser rouge. L’utilisation d’un codec plus performant que le MPEG-2, le WMV9 permet d’avoir jusque 135 minutes de film en haute définition au format 720p sur un disque double couche et en 1080i sur un disque triple couche.
Le disque Blu-ray ou Blu-ray Disc (abréviation officielle BD, autre dénomination B-RD) est un format de disque numérique breveté et commercialisé par l’industriel japonais Sony permettant de stocker et restituer des vidéogrammes en Haute Définition. Sa dénomination provient du type de rayon laser qu’il exploite, de couleur spectrale proche du bleu.
Son principal concurrent, le HD DVD lancé par Toshiba avec le soutien de Microsoft a été officiellement abandonné en février 2008. Plus tard Toshiba rejoindra officiellement le consortium Blu-ray et présentera lors de l'IFA 2009 sa première platine Blu-ray, la BDX2000E.
Il existe des lecteurs et des enregistreurs-lecteurs Blu-ray dits de salon ainsi que des lecteurs et graveurs Blu-ray destiné à équiper les ordinateurs. Les appareils Blu-ray doivent permettre la lecture des DVD vidéo et des CD Audio (compatibilité ascendante).
Le nom « Blu-ray » vient simplement de la technologie utilisée pour lire et graver les données : « Blu » (bleu) et « ray » (rayon laser). Selon la Blu-ray Disc Association, l’orthographe « Blu-ray » n’est pas une erreur, le « e » de « blue » a été retiré afin de pouvoir déposer la marque.
* Le nom complet est « Blu-ray Disc », et non « Blue-ray Disk »
* Le nom court est « Blu-ray », et non « Blue-ray »
* L’abréviation correcte est « BD », et non « BR » ni « BRD » (mais ces orthographes sont très largement utilisées pour éviter les confusions.
Le Blu-ray exploite un rayon laser bleu-violet (longueur d’onde : 405 nm), d’ouverture numérique élevée (0,85). Par comparaison avec le laser Infrarouge (longueur d’onde : 780 nm) d’ouverture numérique 0,45 utilisé pour le CD et le laser rouge (longueur d’onde : 650/635 nm) d’ouverture numérique 0,6 utilisé pour le DVD, le Blu-ray permet de stocker plus d’informations sur la même surface grâce à un rayon plus fin (diamètre du spot laser : 290 nm) induisant des sillons de gravure plus petits et plus rapprochés (écart : 320 nm) et des alvéoles plus courts (longueur minimale : 149 nm — 135 nm pour le modèle 27 Go actuellement abandonné). Les premiers appareils grand public intégrant cette technologie sont apparus fin 2006, notamment la PlayStation 3 (novembre au Japon puis aux États-Unis), lancée le 23 mars 2007, en France.
* Selon l’opinion de nombreux chercheurs (y compris ceux de la fondation Blu-ray), le disque Blu-ray représente sûrement la dernière des technologies basées sur un support plastique et avec un laser visible. Les ondes violettes et ultraviolettes plus courtes sont absorbées fortement par le plastique utilisé dans la fabrication des disques, et il serait difficile de fabriquer à faible coût des lentilles de qualité supérieure. La lumière absorbée par le disque ne pourrait pas être lue par la lentille. De plus, la plupart des plastiques s’altèrent sous les rayons ultraviolets, changeant de couleur et se fragilisant. Un système ultraviolet détruirait le plastique utilisé. Les technologies futures prévoient plutôt l’utilisation de plaques de verre (qui n’absorbent pas les ultraviolets autant que le plastique), des lasers ultraviolets et/ou des médias fluorescents multi-couches.
* Des disques stockant les informations en 3 dimensions au moyen d’un procédé holographique constituent l’évolution la plus probable de ce type de support. Le format le plus avancé dans ce domaine est sans nul doute l’Holographic Versatile Disc (HVD - en français disque holographique polyvalent) ; mis au point conjointement par les sociétés InPhase et Cypress, la capacité de stockage pourrait atteindre 3,9 To. Il est prévu de commercialiser un premier modèle d’une capacité de 1,6 To vers 2010.
En général,Un DVD enregistrable contient, en plus des trois zones décrites ci-dessus, une zone appelée PCA (Power Calibration Area) et une zone RMA
(Recording Management Area) situées avant la zone Lead-In.
La PCA peut être vue comme une zone de test pour le laser afin de lui permettre d'adapter sa puissance au type de support. C'est grâce à cette zone qu'est possible la commercialisation de supports vierges utilisant des couches réfléchissantes et des colorants organiques différents. A chaque calibration, le graveur note qu'il a effectué un essai. Un maximum de 99 essais par media est autorisé.
Système de fichiers et répertoires
Les DVD utilisent le système de fichiers UDF (Universal Disk Format). Afin de maintenir une certaine compatibilité avec d'anciens systèmes d'exploitation, un système de fichiers hybride, appelé «UDF Bridge», supportant l'UDF et le système de fichiers ISO 9660 utilisé par les CD-ROM, a été mis au point. Il est toutefois important de noter que les lecteurs de DVD Vidéo et de DVD Audio ne supportent que le système UDF.
Structure d'un DVD Vidéo
Un DVD vidéo peut contenir des données destinées à des platines de salon ainsi que des données additionnelles pouvant être lues sur un ordinateur.
Un DVD-Video possède une organisation hiérarchique de ses répertoires permettant de contenir les données vidéo et audio. Il repose habituellement sur la structure suivante :
Le répertoire principal, nommé VIDEO_TS (pour Video Title Sets), a pour vocation de contenir les fichiers du DVD Vidéo. Le répertoire AUDIO_TS concerne les DVD-Audio mais sa présence est parfois demandée par certains lecteurs DVD de salon.
JACKET_P contient les images des jaquettes du DVD. Il est enfin possible d'y adjoindre d'autres répertoires, pouvant être lus sur un ordinateur.
Un DVD vidéo est composé d'un certain nombre d'éléments, présents dans le répertoire VIDEO_TS :
* un gestionnaire vidéo (VMG, pour Video Manager). Le VMG contient généralement la ou les vidéos d'introduction, ainsi que le menu donnant accès aux autres titres vidéo (y compris les sous-menus).
* un ou plusieurs ensembles de titres vidéo (VTS, pour video titles sets), contenant les titres vidéo.
Les «titres vidéo» correspondent à des films, des vidéos ou des albums. Un titre est composé d'un «ensemble d'objets vidéo» (VOBS, Video Object Block Sets), chacun composé :
* d'un «fichier de contrôle» (appelé VTSI, pour Video Title Set Information), et contenant les données de navigation.
* d'un ou plusieurs objets vidéo (VOB, Video Object Block). L'objet vidéo (VOB) est l'élément de base du DVD. Il contient des données vidéo, audio et des images multiplexées, au format MPEG2. Ainsi, un fichier .VOB peut être lu par un lecteur vidéo logiciel en changeant son extension en «.MPG». Les spécifications du DVD imposent que chaque fichier VOB ne dépasse pas un giga-octet. Chaque VOB est lui-même composé de «cellules» (Cells), représentant les différents clips vidéo ou audio composant le VOB : par exemple des chapitres vidéo ou les chansons d'un album.
* d'une copie du VTSI (VTSI Backup).
Un DVD peut contenir jusqu'à 99 titres (VTS), chacun subdivisé jusqu'à 10 chapitres.
Ainsi, le répertoire VIDEO_TS contient habituellement trois types de fichiers possédant les extensions suivantes :
* IFO contenant les informations de navigation (il correspond au Video Manager).
* VOB (Video Object Block) contenant les flux vidéo, les différents canaux audio ainsi que les sous-titres d'un titre vidéo.
* BUP (BUP signifiant Backup), contenant une sauvegarde des fichiers IFO, au cas où ils seraient illisibles.
Le fichier particulier nommé VIDEO_TS.IFO (IFO signifiant information) contient les informations nécessaires au lecteur pour l'affichage du menu principal. Il est accompagné du fichier VIDEO_TS.VOB, contenant le clip d'animation d'introduction, ainsi que d'un fichier de sauvegarde (nommé VIDEO_TS.BUP).
Zones
Les DVD Vidéo sont conçus pour ne pouvoir être consultés que dans certaines régions du monde : il s'agit du découpage en zone (prévu initialement pour limiter la diffusion des copies illicites). Il est ainsi théoriquement impossible de lire un DVD d'une zone en étant situé dans une autre. Néanmoins, la quasi-totalité des lecteurs de DVD pour ordinateurs et une grande partie des lecteurs de salon peuvent être «dézonés» grâce à des utilitaires.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.commentcamarche.net/ (
Le DVD exploite un support semblable à celui du CD puisque ses dimensions sont les mêmes (disque de 120 mm de diamètre ou une version mini de 80 mm). Toutefois, les principales différences techniques concernent d'une part la densité / capacité de stockage-enregistrement et d'autre part, les procédés et traitements numériques (logiciels) pour leur sauvegarde.
Le laser DVD exploite une longueur d’onde de 635 ou de 650 nm pour une ouverture numérique de 0,60, ce qui procure un écart de piste de 740 nm et une longueur minimale d’alvéole de 400 nm, le diamètre du spot laser étant de 650 nm.
Les capacités d'un DVD dépendent de ses spécificités. Il peut être simple ou double face et couche, en version pleine ou mini.
Ainsi, les principales capacités et versions sont :
* DVD 5 couche unique, face unique : environ 4,7 GB
* DVD DL couche double, face unique : environ 8,54 GB
* DVD couche unique, double face : environ 8,54 GB
* DVD couche double, double face (peu fréquent) : environ 17,08 GB
* MiniDVD : couche unique, face unique : environ 1,4 GB
* MiniDVD : couche unique, double face : environ 2,66 GB
* MiniDVD : double couche, face unique : environ 2,66 GB
* MiniDVD : double couche, double face : environ 5,2 GB
Historique
Né en 1995, il s’est imposé à la place de la cassette VHS, et cela pour plusieurs raisons :
* facilité d’utilisation et souplesse d’usage : pas de rembobinage contrairement aux cassettes, possibilité d’accéder directement à un point précis du film, chapitrage, accès à des bonus ; possibilité de voir le film en différentes langues avec ou sans sous-titrage.
* qualité de l’image très supérieure, et surtout stabilité de cette image : les images sur VHS sont très vite dégradées après seulement quelques lectures ;
* on peut y stocker à peu près sept fois plus de données que sur un CD (soit 4,70 Go ou 4,38 Gio), et plus encore si le DVD est en double couche (soit 8,50 Go ou 7,91 Gio) ;
* le prix des graveurs et des consommables vierges (le DVD en lui-même) est peu élevé ; la simplicité de fabrication, comparativement à un magnétoscope et ses consommables, en font des instruments moins dispendieux, plus fiables et plus robustes que leurs prédécesseurs ;
* le gain d’espace, s’il n’est pas une raison fondamentale de l’essor du DVD, n’en reste pas moins un avantage pour l’utilisateur ayant une grande collection de DVDs.
Le DVD a marqué le début d’une nouvelle ère dans le cinéma à la maison. Au temps de la VHS, l’amateur cinématographique ne trouvait généralement que le film lui-même sur la cassette et, plus rarement, des bonus en nombre très restreint. De plus, il peut goûter sur le même support à la version originale et à la version dans sa langue, avec ou sans sous-titrage.
Désormais, on peut trouver en plus du film qui est d’assez bonne qualité, des bandes-annonces, des making-of, des entrevues et même parfois des jeux. On trouve aussi sur support DVD des concerts musicaux, des séries télévision, des vidéo-clips, des spectacles d’humoristes, des séances de gym, des documentaires, etc.
Utilisations du DVD
Les types d’applications du DVD :
* DVD-Vidéo (contenant des films (vidéo et son)) ;
* DVD-Audio (contenant du son haute-définition) ;
* DVD-VR (contenant de la vidéo ou du son enregistré, habituellement depuis la TV ou un caméscope) ;
* DVD+VR (une variante du DVD-VR utilisé sur des disques +R et +RW) ;
* DVD-ROM (données informatiques : systèmes d’exploitation, applications, encyclopédies, jeux vidéo (PlayStation 2, Xbox, Xbox 360, Wii, PC). Le faible coût et la grande capacité des DVDs en font des mémoires de masse idéales (voir les autres types de mémoires de masse à droite de ce paragraphe).
* DVD-RAM (format de DVD réinscriptible, au même titre que les DVD+/-RW, dont le principal atout est qu’il permet d’enchaîner aléatoirement lectures et écritures)
Formats
Il existe différents formats de DVD, avec pour chacun, des supports différents :
- DVD-ROM : ils sont généralement « pressés » c’est-à-dire qu’il existe une matrice de base qui sert de moule pour les copies, et donc ils ne sont pas enregistrables.
- DVD-R : aussi noté -R (pour Recordable : enregistrable) cette norme est la première à avoir vu le jour et était principalement destinée à la vidéo. Les informations sauvegardées sur le support le sont par altération d’une couche inscriptible à l’aide du laser du graveur. Le DVD-Forum est chargé de promouvoir le DVD-R.
http://www.dvdforum.org/about-memberlist.htm
- DVD+R : comme pour le -R mais la norme est plus récente et plus adaptée que le -R pour le stockage de données. Il permet la visualisation vidéo à tout moment, sans « finalisation » du disque. Il possède aussi de meilleures caractéristiques techniques que son cousin. Il n’existe cependant presque aucune différence visible à l’œil nu entre les -R et le +R. Plus récent, le +R était cependant, en 2004, un peu moins compatible avec les lecteurs DVD de salon (sauf ceux de Philips, promoteur actif du DVD+) et les PC. Le consortium DVD+RW Alliance est chargé de promouvoir le DVD+R (apparu bien après le DVD+RW). Bien que celui-ci regroupe moins de membres que le DVD-Forum (originellement trois : Philips, Sony, HP), il est jugé comme étant plus « prestigieux ».
- DVD-R DL, DVD-RW DL, DVD+R DLet DVD+RW DL, encore peu nombreux sur le marché, apparaissent peu à peu. DL signifiant « Dual Layer » soit « double couche » en anglais, ces DVDs offrent une capacité doublée : 8,50 Go. Cependant, on peut noter une légère avance des formats +, car la capacité à graver les "DVD+R\RW DL" a été implémentée bien avant sur les graveurs, la vitesse maximum est également supérieure actuellement.
* DVD-RW et DVD+RW : sont les pendants des CD-RW c’est-à-dire les réinscriptibles (ReWritable) avec les mêmes caractéristiques que leurs homologues -R et +R. Les informations sauvées sur le support le sont par réorganisation de la couche enregistrable à l’aide du laser du graveur. C’est pourquoi un formatage est requis avant d’écrire ou pour effacer le disque. On ne peut donc effacer seulement quelques fichiers. Il faut effacer tout le disque avant de réécrire les informations qui devaient être conservées, et d'ajouter d'éventuels nouveaux fichiers.
- DVD-RAM : Norme peu répandue, plus chère, mais pouvant contenir jusqu’à 9,4 Go (comparativement à 4,7 pour les modèles précédents). Ils sont réinscriptibles comme les DVD+RW et les DVD-RW mais supportent plus de cycles d’écriture que ces derniers. Ils étaient à leurs débuts contenus dans une cartouche protectrice. Leur principal avantage sur les DVD+RW et les DVD-RW est de pouvoir effacer et réécrire fichier par fichier, comme sur une disquette, un disque dur, ou une carte mémoire (il n'est pas nécessaire d'effacer tout le disque pour modifier un fichier). D'où une plus grande souplesse et un grand gain de temps, notamment lors de sauvegardes.
Ces différents formats créaient une certaine confusion. En 2005, de nouveaux types de graveurs permettent d’enregistrer sous plusieurs formats.
Structure logique
Un DVD est essentiellement constitué de trois zones représentant la «zone d'information» (information area) :
* La zone Lead-in Area (parfois notée LIA) contenant uniquement des informations décrivant le contenu du support (ces informations sont stockées dans la TOC, Table of Contents, traduisez table des contenus). La zone Lead-in sert au lecteur à suivre les creux en spirale afin de se synchroniser avec les données présentes dans la zone programme.
* La zone Programme (Program Area) est la zone contenant les données.
* La zone Lead-Out (parfois notée LOA), contenant des données nulles (du silence pour un DVD audio), marque la fin du CD.
Capacité de stockage
Les capacités nominales des DVDs sont données en gigaoctets (1 Go = 1 000 000 000 octets), mais la plupart des programmes indiquent les tailles en gibioctets (1 Gio = 1 073 741 824 octets). Il existe au départ quatre types de DVD :
* Le DVD-5 : il est composé d’une face et d’une couche de stockage. Sa capacité est de 4,70 Go ou 4,38 Gio.
* Le DVD-9 : il est composé d’une face et de deux couches de stockage. Sa capacité est de 8,50 Go ou 7,91 Gio.
* Le DVD-10 : il est composé de deux faces et d’une couche par face (il faut retourner le DVD pour pouvoir lire la seconde face). Sa capacité est de 9,4 Go ou 8,76 Gio.
* Le DVD-18 : il est composé de deux faces et de deux couches par face. Sa capacité est de 17 Go ou 15,8 Gio.
Actuellement, les DVDs du commerce (films, concerts…) sont très souvent des DVD-9 car leur capacité permet un encodage à plus haut débit fournissant une meilleure qualité sonore et visuelle que le DVD-5. Mais il existe maintenant le DVD+R 9 (qui offre 8,50 Go de capacité de stockage) pour les particuliers qui désirent graver leurs propres vidéos.
Succession du DVD
* Pour succéder au DVD, deux formats étaient en compétition : le Disque Blu-ray (sa capacité de base est de 25 Go et passe à 50 Go en double couche) et le HD DVD (15 Go en simple couche, 30 Go en double couche, voire 45 Go en triple couche). Bien que le HD DVD fût approuvé par le DVD Forum (autorité chargée du développement et de la promotion du format DVD) comme successeur du format DVD, l’annonce de son abandon par Toshiba le 19 février 2008 coupe court à son développement, et permet ainsi la démocratisation du format Blu-ray.
* Le HVD (Holographic Versatile Disc ou Disque holographique polyvalent) est lui aussi déjà prêt, bien qu’il n’en soit pas encore au stade commercial. Il possède une capacité de plusieurs téraoctets.
* Dualdisc
* Le FVD (Forward Versatile Disc) est un format alternatif au Blu-ray et au HD DVD poussé par le gouvernement taïwanais. L’idée est de proposer un format de disque optique permettant la haute définition à un prix moins élevé que les deux formats géants. Ce résultat est obtenu en augmentant légèrement la capacité du disque jusque 5,4 Go en simple couche et 9,8 Go en double couche (le triple couche est possible également), mais en le lisant toujours avec un laser rouge. L’utilisation d’un codec plus performant que le MPEG-2, le WMV9 permet d’avoir jusque 135 minutes de film en haute définition au format 720p sur un disque double couche et en 1080i sur un disque triple couche.
Le disque Blu-ray ou Blu-ray Disc (abréviation officielle BD, autre dénomination B-RD) est un format de disque numérique breveté et commercialisé par l’industriel japonais Sony permettant de stocker et restituer des vidéogrammes en Haute Définition. Sa dénomination provient du type de rayon laser qu’il exploite, de couleur spectrale proche du bleu.
Son principal concurrent, le HD DVD lancé par Toshiba avec le soutien de Microsoft a été officiellement abandonné en février 2008. Plus tard Toshiba rejoindra officiellement le consortium Blu-ray et présentera lors de l'IFA 2009 sa première platine Blu-ray, la BDX2000E.
Il existe des lecteurs et des enregistreurs-lecteurs Blu-ray dits de salon ainsi que des lecteurs et graveurs Blu-ray destiné à équiper les ordinateurs. Les appareils Blu-ray doivent permettre la lecture des DVD vidéo et des CD Audio (compatibilité ascendante).
Le nom « Blu-ray » vient simplement de la technologie utilisée pour lire et graver les données : « Blu » (bleu) et « ray » (rayon laser). Selon la Blu-ray Disc Association, l’orthographe « Blu-ray » n’est pas une erreur, le « e » de « blue » a été retiré afin de pouvoir déposer la marque.
* Le nom complet est « Blu-ray Disc », et non « Blue-ray Disk »
* Le nom court est « Blu-ray », et non « Blue-ray »
* L’abréviation correcte est « BD », et non « BR » ni « BRD » (mais ces orthographes sont très largement utilisées pour éviter les confusions.
Le Blu-ray exploite un rayon laser bleu-violet (longueur d’onde : 405 nm), d’ouverture numérique élevée (0,85). Par comparaison avec le laser Infrarouge (longueur d’onde : 780 nm) d’ouverture numérique 0,45 utilisé pour le CD et le laser rouge (longueur d’onde : 650/635 nm) d’ouverture numérique 0,6 utilisé pour le DVD, le Blu-ray permet de stocker plus d’informations sur la même surface grâce à un rayon plus fin (diamètre du spot laser : 290 nm) induisant des sillons de gravure plus petits et plus rapprochés (écart : 320 nm) et des alvéoles plus courts (longueur minimale : 149 nm — 135 nm pour le modèle 27 Go actuellement abandonné). Les premiers appareils grand public intégrant cette technologie sont apparus fin 2006, notamment la PlayStation 3 (novembre au Japon puis aux États-Unis), lancée le 23 mars 2007, en France.
* Selon l’opinion de nombreux chercheurs (y compris ceux de la fondation Blu-ray), le disque Blu-ray représente sûrement la dernière des technologies basées sur un support plastique et avec un laser visible. Les ondes violettes et ultraviolettes plus courtes sont absorbées fortement par le plastique utilisé dans la fabrication des disques, et il serait difficile de fabriquer à faible coût des lentilles de qualité supérieure. La lumière absorbée par le disque ne pourrait pas être lue par la lentille. De plus, la plupart des plastiques s’altèrent sous les rayons ultraviolets, changeant de couleur et se fragilisant. Un système ultraviolet détruirait le plastique utilisé. Les technologies futures prévoient plutôt l’utilisation de plaques de verre (qui n’absorbent pas les ultraviolets autant que le plastique), des lasers ultraviolets et/ou des médias fluorescents multi-couches.
* Des disques stockant les informations en 3 dimensions au moyen d’un procédé holographique constituent l’évolution la plus probable de ce type de support. Le format le plus avancé dans ce domaine est sans nul doute l’Holographic Versatile Disc (HVD - en français disque holographique polyvalent) ; mis au point conjointement par les sociétés InPhase et Cypress, la capacité de stockage pourrait atteindre 3,9 To. Il est prévu de commercialiser un premier modèle d’une capacité de 1,6 To vers 2010.
En général,Un DVD enregistrable contient, en plus des trois zones décrites ci-dessus, une zone appelée PCA (Power Calibration Area) et une zone RMA
(Recording Management Area) situées avant la zone Lead-In.
La PCA peut être vue comme une zone de test pour le laser afin de lui permettre d'adapter sa puissance au type de support. C'est grâce à cette zone qu'est possible la commercialisation de supports vierges utilisant des couches réfléchissantes et des colorants organiques différents. A chaque calibration, le graveur note qu'il a effectué un essai. Un maximum de 99 essais par media est autorisé.
Système de fichiers et répertoires
Les DVD utilisent le système de fichiers UDF (Universal Disk Format). Afin de maintenir une certaine compatibilité avec d'anciens systèmes d'exploitation, un système de fichiers hybride, appelé «UDF Bridge», supportant l'UDF et le système de fichiers ISO 9660 utilisé par les CD-ROM, a été mis au point. Il est toutefois important de noter que les lecteurs de DVD Vidéo et de DVD Audio ne supportent que le système UDF.
Structure d'un DVD Vidéo
Un DVD vidéo peut contenir des données destinées à des platines de salon ainsi que des données additionnelles pouvant être lues sur un ordinateur.
Un DVD-Video possède une organisation hiérarchique de ses répertoires permettant de contenir les données vidéo et audio. Il repose habituellement sur la structure suivante :
Le répertoire principal, nommé VIDEO_TS (pour Video Title Sets), a pour vocation de contenir les fichiers du DVD Vidéo. Le répertoire AUDIO_TS concerne les DVD-Audio mais sa présence est parfois demandée par certains lecteurs DVD de salon.
JACKET_P contient les images des jaquettes du DVD. Il est enfin possible d'y adjoindre d'autres répertoires, pouvant être lus sur un ordinateur.
Un DVD vidéo est composé d'un certain nombre d'éléments, présents dans le répertoire VIDEO_TS :
* un gestionnaire vidéo (VMG, pour Video Manager). Le VMG contient généralement la ou les vidéos d'introduction, ainsi que le menu donnant accès aux autres titres vidéo (y compris les sous-menus).
* un ou plusieurs ensembles de titres vidéo (VTS, pour video titles sets), contenant les titres vidéo.
Les «titres vidéo» correspondent à des films, des vidéos ou des albums. Un titre est composé d'un «ensemble d'objets vidéo» (VOBS, Video Object Block Sets), chacun composé :
* d'un «fichier de contrôle» (appelé VTSI, pour Video Title Set Information), et contenant les données de navigation.
* d'un ou plusieurs objets vidéo (VOB, Video Object Block). L'objet vidéo (VOB) est l'élément de base du DVD. Il contient des données vidéo, audio et des images multiplexées, au format MPEG2. Ainsi, un fichier .VOB peut être lu par un lecteur vidéo logiciel en changeant son extension en «.MPG». Les spécifications du DVD imposent que chaque fichier VOB ne dépasse pas un giga-octet. Chaque VOB est lui-même composé de «cellules» (Cells), représentant les différents clips vidéo ou audio composant le VOB : par exemple des chapitres vidéo ou les chansons d'un album.
* d'une copie du VTSI (VTSI Backup).
Un DVD peut contenir jusqu'à 99 titres (VTS), chacun subdivisé jusqu'à 10 chapitres.
Ainsi, le répertoire VIDEO_TS contient habituellement trois types de fichiers possédant les extensions suivantes :
* IFO contenant les informations de navigation (il correspond au Video Manager).
* VOB (Video Object Block) contenant les flux vidéo, les différents canaux audio ainsi que les sous-titres d'un titre vidéo.
* BUP (BUP signifiant Backup), contenant une sauvegarde des fichiers IFO, au cas où ils seraient illisibles.
Le fichier particulier nommé VIDEO_TS.IFO (IFO signifiant information) contient les informations nécessaires au lecteur pour l'affichage du menu principal. Il est accompagné du fichier VIDEO_TS.VOB, contenant le clip d'animation d'introduction, ainsi que d'un fichier de sauvegarde (nommé VIDEO_TS.BUP).
Zones
Les DVD Vidéo sont conçus pour ne pouvoir être consultés que dans certaines régions du monde : il s'agit du découpage en zone (prévu initialement pour limiter la diffusion des copies illicites). Il est ainsi théoriquement impossible de lire un DVD d'une zone en étant situé dans une autre. Néanmoins, la quasi-totalité des lecteurs de DVD pour ordinateurs et une grande partie des lecteurs de salon peuvent être «dézonés» grâce à des utilitaires.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.commentcamarche.net/ (