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Les dettes à la grecque - recette et coup de gueule !

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Speedou

Speedou
Admin
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Kezako ?

La dette grecque a plusieurs origines ; en premier lieu, la crise financière de 2007 et le renflouement des banques en 2008. Les États se sont alors endettés hors de proportion pour sauver les banques et relancer l’économie, sans condition, c’est-à-dire sans placer le secteur financier sous contrôle public.

En conséquence de quoi, après 2008, on a assisté à un gonflement de la dette publique d’un grand nombre de pays, dans un climat économique morose. La baisse de l’activité s’est traduite par une baisse des recettes fiscales d’une part, et par l’augmentation du chômage de l’autre.

Il existe par ailleurs une origine plus lointaine : l’application, à l’échelle européenne, de politiques néolibérales particulièrement prégnantes depuis l’adoption du Traité de Maastricht. En Grèce, comme dans les autres pays européens, ces politiques menées pendant les deux dernières décennies se sont traduites par une baisse continue de la fiscalité.

Afin de subvenir à la baisse des recettes fiscales, les Etats ne peuvent pas emprunter auprès de la BCE, au nom de l’orthodoxie monétaire qui prévaut dans la zone euro : ils doivent se financer sur les marchés financiers, à des taux incertains, ce qui a participé à l’augmentation du poids de la dette [1].

Enfin, en l’absence d’ajustements budgétaires (c’est-à-dire d’un véritable « gouvernement économique » de la zone euro), les inégalités entre les économies de la zone euro ne tendent pas à se résorber, au contraire : l’inflation – plus forte en Grèce que dans le reste de la zone euro – a contribué à rendre le prix des produits grecs trop élevé pour être compétitif. De ce fait, la Grèce importe plus qu’elle n’exporte : le déficit commercial de la Grèce a contribué au gonflement de sa dette extérieure publique et privée.

On entend parfois dire que les français,les belges,..... ne doivent pas payer la dette de la Grèce. En Allemagne, des journaux n'ont pas hésité à dépeindre les grecs comme des feignants ou « des escrocs ». Les discours méprisants ont parfois été encouragés au plus haut niveau,Angela Merkel ayant déclaré le 17 mai 2011 qu’il « faudrait que dans des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, on ne parte pas à la retraite plus tôt qu’en Allemagne », et que « nous ne pouvons pas avoir une monnaie commune et certains avoir plein de vacances et d’autres très peu »1. Ces propos récurrents ne sont pas seulement faux2, ils masquent les véritables causes de la crise actuelle. Chaque fois qu’ils resurgissent, il faut saisir l’occasion pour rap-peler quelques faits et mettre en avant trois revendications essentielles.

À qui profitait l’endettement ?

Dans une zone de change fixe, et en l’absence de véritables transferts budgétaires, les divergences économiques ne peuvent que s’accentuer. Tout le discours européen sur la convergence harmonieuse est aujourd’hui remisé au placard. Et depuis un an, la presse financière reconnaît même l’existence d’un « centre » et d’une « périphérie » au sein de la zone euro, reprenant ainsi de vieilles catégories des économistes marxistes du développement.

L’endettement des trois pays cités par Madame Merkel est fondamentalement l’expression d’une contradiction propre à la zone euro. En effet, la crise mondiale a révélé le développement inégal entre les États européens exportateurs (Allemagne, Autriche, Finlande, Pays-Bas) et ceux du sud de l’Europe. Dans les années 2000, le surplus des premiers a nourri le déficit courant des seconds.

Les capitalistes allemands ont comprimé les coûts de production en pratiquant une austérité salariale drastique et en délocalisant une partie de la production en Europe de l’Est. Grâce à ces gains de compétitivité, entre 2000 et 2007 les exportations allemandes vers le reste de l’Union européenne ont augmenté de 61 %3. En 2005, 78 % de l’excédent commercial allemand provenait de ses relations avec les autres États européens4. Mais les exportations des uns sont les importations des autres. Le commerce international est un jeu à somme nulle. Cela a donc creusé les déficits commerciaux dans les pays périphériques. Sur un plan comptable, le financement de ces déficits a été couvert par un endettement privé massif. Les entreprises exportatrices du nord de l’Europe ont été les premiers bénéficiaires de l’endettement de leurs clients.

Des éléments évidents d’illégitimité de la dette publique

D’abord il y a la dette contractée par la dictature des colonels, elle a quadruplé entre 1967 et 1974. De toute évidence, elle répond à la qualification de dette odieuse |1|

Pour poursuivre, on trouve le scandale des Jeux olympiques de 2004. Selon Dave Zirin, lorsque le gouvernement a annoncé avec fierté en 1997 aux citoyens grecs que la Grèce aurait l’honneur d’accueillir sept ans plus tard les Jeux Olympiques, les autorités d’Athènes et le Comité olympique international prévoyaient une dépense de 1,3 milliard de dollars. Quelques années plus tard, le coût avait été multiplié par quatre et s’élevait à 5,3 milliards de dollars. Juste après ces Jeux, le coût official avait atteint 14,2 milliards de dollars |2|. Aujourd’hui, selon différentes sources, le coût réel dépasserait les 20 milliards de dollars.

De nombreux contrats signés entre les autorités grecques et de grandes entreprises privées étrangères font scandale depuis plusieurs années en Grèce. Ces contrats ont impliqué une augmentation de la dette. Citons plusieurs exemples qui ont défrayé la chronique en Grèce :

plusieurs contrats ont été passés avec la transnationale allemande Siemens, accusée - tant par la justice allemande que grecque- d’avoir versé des commissions et autres pots de vin au personnel politique, militaire et administratif grec pour un montant approchant le milliard d’euros. Le principal dirigeant de la firme Siemens-HellasV |3| , qui a reconnu avoir "financé" les deux grands partis grecs, s’est enfui en 2010 en Allemagne et la justice allemande a rejeté la demande d’extradition introduite par la Grèce. Ces scandales incluent la vente, par Siemens et ses associés internationaux, du système antimissiles Patriot (1999, 10 millions d’euros en pots de vin), la digitalisation des centres téléphoniques de l’OTE-Organisme Grec des Télécommunications (pots de vin de 100 millions d’euros), le système de sécurité "C4I" acheté à l’occasion des JO 2004 et qui n’a jamais fonctionné, la vente de matériel aux chemins de fer grecs (SEK), du système de télécommunications Hermès à l’armée grecque, d’équipements très coûteux vendus aux hôpitaux grecs.

le scandale des sous-marins allemands (produits par HDW qui a été absorbée par Thyssen) d’une valeur globale de 5 milliards d’euros, sous-marins qui présentaient dès le début le défaut de pencher énormément… à gauche (!) et d’être doté d’un équipement électronique défectueux. Une enquête judiciaire sur des éventuelles responsabilités (corruption) des ex-ministres de la défense est en cours.

Plus de détails en Pdf : http://economie.politique.free.fr/publications/dette-grecque.pdf

À l’évidence, il y a là une brochette de candidats de première force, mais dont aucun ne suscite pourtant ni hystérie médiatique, ni cauchemars d’éclatement de l’euro, ni déchaînement spéculatif — en attendant que ça vienne ? mais alors, pourquoi plus tard et pas maintenant puisque tous les éléments objectifs sont déjà là ? Il y a aussi que, au train où vont les choses, les PIGS se sentiront bientôt beaucoup moins seul dans l’opprobre et que la race des seigneurs (États-Unis, Royaume-Uni, France, etc.) pourrait bien connaître à brève échéance un devenir porcin, avec sans doute des effets d’inconfort sur la stigmatisation vaguement raciste puisque stigmatiser est affaire de différences…

Ajoutons que, par une habitude maintenant solidement établie, le problème de la dette publique est le parfait paravent de celui des dettes privées. Pendant que toutes les années 2000 ont retenti des glapissements à l’impécuniosité étatique, c’est la dette des ménages, notamment immobilière, qui s’accumulait dangereusement et ceci du fait même que lui avait été remise la fonction de tirer la croissance autrement embourbée dans l’insuffisance de demande propre au capitalisme de basse pression salariale [3] — 90 % du PIB aux États-Unis, 100 % au Royaume-Uni tout de même, mais à l’époque trouvés parfaitement sains par tout le monde. Dans un océan d’indifférence ou presque, l’économiste en chef d’UniCredit rappelle que l’hypothèque principale pesant sur la reprise dans la zone euro tient maintenant principalement à la dette… des entreprises, passée de moins de 70 % à presque 100% à la mi-2009 [4] — inintéressant également. Et puis, qui se souvient que l’explosion des dettes publiques est le corrélat direct de la crise financière qu’il faudra bien à jour se décider à rebaptiser de son vrai nom : « crise de la dette privée » ?

En définitif, on pourra aisément comparez les banques et tous ce qui a de spéculatifs à des cochons qui se goinfrent avec ce qu'ils trouvent sur le marché et n'arrivant sommes toutes qu'à produire de la merde !

l'histoire se répète et l'on ne tire jamais les leçons du passé !

A titre d'exemple :

Les leçons de la crise argentine
La première leçon est évidemment l'impossibilité de mener des déflations avec baisse de salaires, réduction des dépenses publiques, licenciement de masse etc. La crise de 1929 l'avait déjà largement prouvé. La crise argentine l'a définitivement confirmé.

La seconde leçon est d'ordre monétaire : dans un système de changes flottants où la monnaie principale, en l'espèce le dollar, peut varier du simple au double, les systèmes de fixation de taux de changes rigides pour des petites monnaies sont vulnérables. Lors de la crise de 1998, dite « des pays émergents », toutes les monnaies d'Asie utilisant un currency board ou un peg furent emportées dans le tourbillon des dévaluations. Il est vrai que les monnaies flottantes s'effondrèrent également. On retrouve en 2009 les mêmes mécanismes de blocage que nous avons passés en revue pour l'Argentine de 1998 à 2002 dans celles des républiques d'Europe de l'Est qui ont une fixité de change organisée avec l'Euro, alors que tous les pays environnants ont vu leur monnaie fortement dévaluée. Le dilemme argentin se retrouve à l'identique : les contrats libellés en devises en fonction des parités monnaie locale/euro explosent en cas de dévaluation. Leur remboursement devient impossible. Et la perspective d'un défaut sur les dettes souveraines et privées est difficilement acceptable. Surtout quand on se prépare à entrer dans l'euro. On retrouve le FMI, les plans d'économie, la réduction forcée des salaires des fonctionnaires, la rébellion des intéressés ! La crise grecque depuis 2010 en est une autre illustration manifeste : quand un pays ne peut faire varier la valeur de sa monnaie pour l'adapter à son économie, il cherche à adapter toute son économie (dépenses publiques, salaires, etc.) au niveau de la monnaie.
La troisième leçon concerne plus spécifiquement l'emploi des caisses d'émission. Jusqu'à ce que ce système soit retenu par l'Argentine, il n'avait jamais été utilisé dans de grands pays indépendants. Seuls les petits pays dans la dépendance d'un grand ensemble (colonies françaises et anglaises, petits pays d'Asie, d'Afrique ou d'Europe centrale) avaient retenu cette solution. Leur taille et la faiblesse de leur économie ne pouvaient pas fonder la valeur d'une monnaie propre. Le choix de Cavallo s'est révélé aventureux même si l'efficacité initiale fut grande et applaudie. Les économistes américains Stephen Hanke et Kurt Schuler, qui étaient en pointe dans la proposition de ce système, se sont systématiquement défendus en dénonçant le caractère « impur » du currency board argentin du fait d'avoir conservé une banque centrale qui a accepté à plusieurs reprises d'émettre de la monnaie contre des actifs, ce qui n'est pas souhaitable selon la doctrine du currency board. Pour eux cette solution n'est bonne que si elle n'est pas facile à contourner. L'éclatement est venu de la perte de confiance en la solidité du couple peso-dollar à cause de ces émissions « inappropriées » et de la faiblesse du pouvoir central de la fédération argentine. Avec un peu plus de patience et de rigueur, les ajustements auraient fini par se faire. Ils finirent par proposer la dollarisation complète de l'économie argentine comme voie de sortie de crise6. Cette solution qui considérait que la « confiance » était tout et la perte de compétitivité extérieure de l'économie infondée ne fut pas entendue en Argentine. Mais elle connut quelques succès ailleurs en Amérique latine (Équateur, Salvador) et les deux économistes se tournèrent alors vers l'Europe de l'Est.

La quatrième est la violence des récessions d'origine monétaire. Lorsque les agents économiques perdent une part importante de leur avoir monétaire, la récession est inévitable et tourne à « l'hiver nucléaire ». Les banques sont bloquées ; tout s'arrête. Et il faut du temps avant que les affaires ne reprennent. Le monde expérimente à nouveau mais à grande échelle depuis septembre 2008 les conséquences récessives d'un blocage monétaire et bancaire généralisé.

- La dette publique a dépassé les 140 milliards de dollars.
- Les quatre années de récession ont conduit à un recul de 21 % du PIB entre 1998 et 2001 (66% de 1998 à 2002 en dollars US).
- Au plus fort de la crise, le taux de pauvreté a atteint 57 % (2002)…
…et le taux de chômage 23 %.
- Cinq présidents se sont succédé à la tête du pays en un peu plus d'un an.

Alors, à qui profite cette situation ?

A question idiote !

Ce pays a, depuis les années 1980, appliqué rigoureusement les lettres d’intention des experts de Washington. Aujourd’hui, alors que 90 % des banques et 40 % de l’industrie sont aux mains de capitaux internationaux, la dette extérieure du pays a quasiment quadruplé entre 1983 et 2000, la santé et l’éducation sont en lambeaux et le salaire moyen vaut la moitié de ce qu’il valait en 1974. Autant économiquement que socialement, la situation est dramatique et est aggravée par la crise explosant en décembre 2001. La raison qui est souvent évoquée est que le FMI et les gouvernements argentins n’ont pas répondu aux véritables problèmes et ont, au contraire, appliqué des mesures les aggravant. À la suite d’une enquête judiciaire de plusieurs années faisant suite à une procédure déposée par un journaliste Alejandro Olmos, on a pu dire que la crise de la dette argentine (car il s’agit d’une crise d’endettement public) a pour origine un mécanisme de dilapidation et de détournement de fonds mettant en scène le gouvernement argentin, le FMI, les banques privées du Nord et la Federal Reserve américaine. De nombreux économistes argentins situent son origine dans la politique économique suivie par le gouvernement de la dictature (1976). Cette dernière a été caractérisée par son extrême libéralisme rompant avec l’interventionnisme d’État. D’autres économistes, sans nier la première explication, considèrent que la racine profonde de la crise se situe dans les politiques suivies pour sortir de la période hyperinflationniste et récessive des années 1990.

Faut plus rire....... l'histoire se répète en Grèce !

En décembre 2000, la pression était au plus fort et le gouvernement épuisait ses réserves en tentant de maintenir le lien fixe entre le peso et le dollar. Quand plusieurs de ses voisins importants ont dévalué leur monnaie (comme le Brésil), l’Argentine s’est retrouvé avec une monnaie surévaluée pour la région, ce qui a rendu plus chères ses exportations par rapport à celles de plusieurs pays latino-américains et aggravé son déficit courant. Fin décembre 2000, il a été décidé de conserver cette parité avec le dollar et de tabler sur la confiance des investisseurs étrangers censés boucher le trou du déficit courant. Ainsi, le FMI a concocté un paquet d’aide de 39,7 milliards de dollars avec des conditions : libéralisation du système des soins de santé, dérégulation des secteurs clés comme l’énergie et les télécommunications, contraction des importations, flexibilisation du marché du travail, renforcement des privatisations, etc.

Mais la spirale était inexorable. La libéralisation imposée par le FMI permettait une évasion fiscale de plusieurs milliards de dollars par an tandis que l’État argentin, surendetté, fut contraint d’emprunter à des taux insoutenables sur les marchés internationaux. Le gouvernement De la Rua devint ainsi dépendant d’un prêt de 1,2 milliards de dollars du FMI que ce dernier conditionnait à une politique de « déficit zéro ».

La crise ouverte argentine fut déclenchée en décembre 2001 par la mise en place du « corralito » (le gel des dépôts bancaires) et la suppression du déboursement d’une branche du prêt accordé par le FMI. Le corralito a marqué la fin du régime du currency board et du système du président De la Rua.

La crise financière mondiale qui a démarré en 2007 avec les subprimes et s'est brusquement aggravée en septembre 2008 avec la faillite de la banque Lehman Brothers touche tout le monde, y compris les pays émergents comme l'Argentine, contrairement à ce qui avait été un temps annoncé par le FMI.

Le moteur économique dynamique qu'a été le secteur d'exportation agricole est en panne. Selon la Fiel (Fondation pour la recherche économique en Amérique latine), la production industrielle a baissé de 11,4 % en janvier 2009 par rapport au même mois de l'année précédente [réf. nécessaire]. Dans le secteur automobile, la chute est de 55,7 % en février, d'après un rapport de l'Association des usines automobiles (Adefa) , et ce malgré la mise en place par le gouvernement d'un plan d'aide à l'achat de voitures neuves .
En outre, les investissements dans le pays ont reculé de 18,7 % en janvier .

Donc dans tous les cas de figures posez vous les bonnes questions, et vous verrez qu'à votre niveau la seule responsabilité que vous avez, c'est celle d'avoir avalé comme un bébé sa panade à la cuillère !

les financiers jouent avec votre argent comme à la roulette au casino, et avec nous à la roulette russe, la seule différence c'est que se sont eux qui mettent la balle dans le barillet !

Sources :

http://www.npa2009.org
http://www.mondialisation.ca
http://www.france.attac.org
http://blogs.mediapart.fr
http://blog.mondediplo.net
http://fr.wikipedia.org

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