La new beat est un genre européen de musique électronique proche de l'acid house, dérivé de la house et précurseur de la techno, sous l'influence de l'electronic body music.
La new beat est une contribution de la Belgique à l’histoire mouvementée de la musique électronique. En 1988, à Bruxelles, l'EBM oldschool connait une période de popularité, les rythmes minimalistes et martiaux du "Headhunter" de Front 242 font fureur dans des clubs comme le Boccaccio à Destelbergen et l'Ancienne Belgique à Bruxelles, tandis que la house et l'Acid house à Chicago commencent à se faire connaître sur le continent. Le déclic se fait d'après la petite histoire quand un DJ du club Boccaccio passe par erreur le morceau Flesh de A Split Second à 33 tours au lieu de 45 tours : le public apprécia ce nouveau rythme et les DJ ont continué à passer les titres au ralenti.
Le croisement de toutes ces influences donne naissance à une musique de club naïve, colorée et enthousiaste, qui récupère sans vergogne les hits d'Outre-Atlantique (le tube « Rock To The Beat » de One O One est entièrement copié sur le morceau Techno « Rock To The Beat » de Reese, alias Kevin Saunderson), plaquant des gimmicks, slogans ecstasy ou aciiiiiid criés sur des rythmes minimalistes ; le « smiley » jaune, emblème du mouvement, fleurit partout.
Un courant d’échanges intenses et fructueux s’installe avec la House de Chicago, mais la New Beat est un poil trop vulgaire pour durer et son goût pour le plagiat maladroit n'arrange rien à l'affaire. Après une vie intense de deux ans, l'hybridation avec l'Acid house tourne à un son plus dur, évoluant franchement vers la Techno. Le courant s'offre une respectabilité et un label comme R & S Records, par exemple, accueillera la crème de la Techno internationale.
Confetti's - The Sound Of C
Major Problem - Acid Queen
New Beat Mix - un petit medley
Lords Of Acid - I Sit On Acid
Bassline Boys - Warbeat
101 - Rock To The Beat
La new beat est une contribution de la Belgique à l’histoire mouvementée de la musique électronique. En 1988, à Bruxelles, l'EBM oldschool connait une période de popularité, les rythmes minimalistes et martiaux du "Headhunter" de Front 242 font fureur dans des clubs comme le Boccaccio à Destelbergen et l'Ancienne Belgique à Bruxelles, tandis que la house et l'Acid house à Chicago commencent à se faire connaître sur le continent. Le déclic se fait d'après la petite histoire quand un DJ du club Boccaccio passe par erreur le morceau Flesh de A Split Second à 33 tours au lieu de 45 tours : le public apprécia ce nouveau rythme et les DJ ont continué à passer les titres au ralenti.
Le croisement de toutes ces influences donne naissance à une musique de club naïve, colorée et enthousiaste, qui récupère sans vergogne les hits d'Outre-Atlantique (le tube « Rock To The Beat » de One O One est entièrement copié sur le morceau Techno « Rock To The Beat » de Reese, alias Kevin Saunderson), plaquant des gimmicks, slogans ecstasy ou aciiiiiid criés sur des rythmes minimalistes ; le « smiley » jaune, emblème du mouvement, fleurit partout.
Un courant d’échanges intenses et fructueux s’installe avec la House de Chicago, mais la New Beat est un poil trop vulgaire pour durer et son goût pour le plagiat maladroit n'arrange rien à l'affaire. Après une vie intense de deux ans, l'hybridation avec l'Acid house tourne à un son plus dur, évoluant franchement vers la Techno. Le courant s'offre une respectabilité et un label comme R & S Records, par exemple, accueillera la crème de la Techno internationale.
Confetti's - The Sound Of C
Major Problem - Acid Queen
New Beat Mix - un petit medley
Lords Of Acid - I Sit On Acid
Bassline Boys - Warbeat
101 - Rock To The Beat