France: 3 adolescentes soupçonnées d'avoir séquestré et torturé un homme
LA TRONCHE Trois adolescentes de 14, 15
et 17 ans ont été mises en examen (inculpées) à Grenoble pour actes de
tortures et de barbarie sur un voisin quinquagénaire "faible
psychologiquement", séquestré chez lui et frappé à coups de marteau et
couteau pour de l'argent. "Je suis effroyablement dégoûté, ça me fait
penser au film +Orange mécanique+", explique le père de l'adolescente
de 15 ans à l'origine de la séquestration, interrogé par l'AFP devant
son immeuble HLM à La Tronche, près de Grenoble.
"Elle était
presque déscolarisée, on la voyait peu à la maison. Elle faisait
souvent des fugues, elle ne nous écoutait pas", ajoute cet électricien,
qui explique le geste de sa fille par un "phénomène de bande". Deux des
jeunes filles sont connues des services de police et suivies par un
juge des enfants pour des faits de violence mais n'avaient jamais été
condamnées. L'une d'elle vit dans un foyer.
Mises en examen
vendredi soir pour séquestration avec violence, actes de tortures et de
barbarie et extorsion de fonds, les trois mineures ont été placées en
détention provisoire. Elles encourent la réclusion criminelle à
perpétuité.
Elles sont soupçonnées d'avoir ligoté, humilié et
ébouillanté leur victime dans la nuit de mardi à mercredi. Elles l'ont
aussi blessé à coups de marteau et de couteau à l'aine. L'homme,
gravement blessé et "profondément choqué" selon la police, a été
hospitalisé.
Le calvaire du quinquagénaire avait débuté dès
lundi. L'adolescente de 15 ans s'était présentée, avec un ami, au
domicile de ce voisin qui vivait seul et était dépressif selon d'autres
habitants de l'immeuble.
Les deux jeunes gens sont soupçonnés
d'avoir ligoté leur victime, avant de prendre des photos
compromettantes sur son lit et de lui réclamer de l'argent en le
menaçant de divulguer ces clichés. L'homme leur a remis 1.000 euros
avant de prévenir la police par téléphone.
"Il est arrivé en
pleurs", a expliqué à l'AFP une commerçante chez qui le quinquagénaire
s'est rendu pour téléphoner à la police. "Il a dit: +je n'ai rien fait,
ils m'ont pris en photo mais je n'ai rien fait. Ils m'ont dit qu'ils
allaient revenir+".
Une surveillance policière a été mise en
place, mais celle-ci a été suspendue lorsque la victime a quitté son
domicile, précise la police. Dans la nuit de mardi à mercredi, la jeune
fille, accompagnée de deux autres adolescentes de 14 et 17 ans, est
retournée au domicile de la victime qu'elles ont ligotée.
Après
divers sévices, le quinquagénaire a avoué son code de carte bancaire
aux adolescentes, qui ont fait usage de la carte à quatorze reprises.
L'homme est finalement parvenu à se libérer de ses liens mercredi et
s'est réfugié chez un voisin. Les policiers ont arrêté les trois jeunes
filles le jour même, alors qu'elles faisaient des achats à Grenoble.
Leur interpellation a été mouvementée, un policier a été blessé.
Leur
ami soupçonné d'avoir ligoté et photographié la victime n'a pas été
interpellé pour l'instant, selon une source judiciaire. Lors de leur
garde à vue, les jeunes filles ont reconnu les faits, sans donner
d'explications.
"Elles sont inconscientes de la gravité des faits
qui leurs sont reprochés. Pour elles, c'était un jeu. Elles ont
expliqué qu'elles avaient besoin de dépenser de l'argent et de faire la
fête", explique la police.
La Dernière Heure 2010.
Tolérance zéro ?
Garde à vue pour les mineurs ?
Pfiiii !
Dégouté !
LA TRONCHE Trois adolescentes de 14, 15
et 17 ans ont été mises en examen (inculpées) à Grenoble pour actes de
tortures et de barbarie sur un voisin quinquagénaire "faible
psychologiquement", séquestré chez lui et frappé à coups de marteau et
couteau pour de l'argent. "Je suis effroyablement dégoûté, ça me fait
penser au film +Orange mécanique+", explique le père de l'adolescente
de 15 ans à l'origine de la séquestration, interrogé par l'AFP devant
son immeuble HLM à La Tronche, près de Grenoble.
"Elle était
presque déscolarisée, on la voyait peu à la maison. Elle faisait
souvent des fugues, elle ne nous écoutait pas", ajoute cet électricien,
qui explique le geste de sa fille par un "phénomène de bande". Deux des
jeunes filles sont connues des services de police et suivies par un
juge des enfants pour des faits de violence mais n'avaient jamais été
condamnées. L'une d'elle vit dans un foyer.
Mises en examen
vendredi soir pour séquestration avec violence, actes de tortures et de
barbarie et extorsion de fonds, les trois mineures ont été placées en
détention provisoire. Elles encourent la réclusion criminelle à
perpétuité.
Elles sont soupçonnées d'avoir ligoté, humilié et
ébouillanté leur victime dans la nuit de mardi à mercredi. Elles l'ont
aussi blessé à coups de marteau et de couteau à l'aine. L'homme,
gravement blessé et "profondément choqué" selon la police, a été
hospitalisé.
Le calvaire du quinquagénaire avait débuté dès
lundi. L'adolescente de 15 ans s'était présentée, avec un ami, au
domicile de ce voisin qui vivait seul et était dépressif selon d'autres
habitants de l'immeuble.
Les deux jeunes gens sont soupçonnés
d'avoir ligoté leur victime, avant de prendre des photos
compromettantes sur son lit et de lui réclamer de l'argent en le
menaçant de divulguer ces clichés. L'homme leur a remis 1.000 euros
avant de prévenir la police par téléphone.
"Il est arrivé en
pleurs", a expliqué à l'AFP une commerçante chez qui le quinquagénaire
s'est rendu pour téléphoner à la police. "Il a dit: +je n'ai rien fait,
ils m'ont pris en photo mais je n'ai rien fait. Ils m'ont dit qu'ils
allaient revenir+".
Une surveillance policière a été mise en
place, mais celle-ci a été suspendue lorsque la victime a quitté son
domicile, précise la police. Dans la nuit de mardi à mercredi, la jeune
fille, accompagnée de deux autres adolescentes de 14 et 17 ans, est
retournée au domicile de la victime qu'elles ont ligotée.
Après
divers sévices, le quinquagénaire a avoué son code de carte bancaire
aux adolescentes, qui ont fait usage de la carte à quatorze reprises.
L'homme est finalement parvenu à se libérer de ses liens mercredi et
s'est réfugié chez un voisin. Les policiers ont arrêté les trois jeunes
filles le jour même, alors qu'elles faisaient des achats à Grenoble.
Leur interpellation a été mouvementée, un policier a été blessé.
Leur
ami soupçonné d'avoir ligoté et photographié la victime n'a pas été
interpellé pour l'instant, selon une source judiciaire. Lors de leur
garde à vue, les jeunes filles ont reconnu les faits, sans donner
d'explications.
"Elles sont inconscientes de la gravité des faits
qui leurs sont reprochés. Pour elles, c'était un jeu. Elles ont
expliqué qu'elles avaient besoin de dépenser de l'argent et de faire la
fête", explique la police.
La Dernière Heure 2010.
Tolérance zéro ?
Garde à vue pour les mineurs ?
Pfiiii !
Dégouté !