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Le Théatre - Définition

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1Le Théatre - Définition  Empty Le Théatre - Définition Lun 8 Nov - 13:52

Speedou

Speedou
Admin
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Le théâtre est à la fois l'art de la représentation d'un drame, un genre littéraire particulier, et le bâtiment dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre.

Jadis, le mot désignait également la scène ou le plateau, c'est-à-dire toute la partie cachée du public par le rideau.

Au sens figuré, « théâtre » désigne un lieu où se déroule une action importante (par exemple, un théâtre d'opérations militaires).

Aujourd'hui, à l'heure des arts dits pluridisciplinaires, la définition de l'art du théâtre est de plus en plus large (jusqu'à se confondre avec l'expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public.

Il s'agit de spectacles dans lesquels des acteurs, mis dans les circonstances et les situations créées par un texte et la vision d'un metteur en scène/réalisateur, incarnent des personnages pour un regard extérieur (le public), dans un temps et un espace limités. Les dialogues écrits sont appelés pièces de théâtre, mais il peut y avoir également du théâtre sans texte écrit ou même sans aucune parole. Dans la création contemporaine, les frontières entre les différents arts de la scène (théâtre, mime, cirque, danse...) sont de plus en plus ténues, si bien que certains professionnels n'hésitent pas à remplacer le mot théâtre par les mots spectacle pluridisciplinaire ou spectacle vivant, mettant ainsi l'accent sur le métissage des disciplines.

Bien que la première représentation théâtrale connue, une représentation égyptienne ( ou bien grecque selon les versions ) du Mythe osirien, date de 2500 ans avant Jésus-Christ, c'est d'abord à l'époque grecque antique qu'apparaît le Theatron (θέατρον, qui vient de θεάομαι : regarder, contempler). Le terme désigne alors l'hémicycle destiné aux spectateurs. Un théâtre est donc à l'origine un lieu d'où le public observe un spectacle. À la Renaissance, la signification s'étend non seulement à l'ensemble de l'édifice de spectacle, scène comprise, mais également à l'art dramatique. Ce n'est qu'après la période du théâtre classique que le terme désigne aussi la littérature écrite spécialement pour la représentation théâtrale.

Le théâtre est né en Grèce, où des concours tragiques existent depuis le VIe siècle av. J.-C.. Il est apparu à Rome à la fin du IIIe siècle av. J.-C. Les représentations font partie des « jeux » (ludi), fêtes officielles de la cité. À Rome, on édifie d'abord des théâtres en bois, où seuls les spectateurs des premiers rangs sont assis, puis des théâtres en pierre : théâtre de Pompée en 55 av. J.-C., de Balbus en 13 av. J.-C., de Marcellus en 12 ou 11 av. J.-C. En Campanie, par exemple à Pompéi, on construit des théâtres en pierre dès le IIIe siècle. À l'époque impériale, chaque ville romaine a son théâtre, comme Ostie en Italie, Orange en Gaule ou Sabratha en Afrique.

Pour jouer des pièces de genre noble (tragédies, tragi-comédies), il s'agit d'observer une règle d'unité de temps, de lieu et d'action.

Le Genre

Un genre théâtral est le résultat d'une création dramatique correspondant à une forme précise. Le spectateur, connaissant un genre donné, saura à quoi s'attendre. Selon la présentation de l'œuvre (tragédie, comédie…), il aura une vision stéréotypique de l'œuvre.

Le genre est donc, avant tout, une convention qui donne un cadre, une forme précise. C'est un premier échange implicite entre l'artiste et le spectateur.

Voir, par exemple, la comédie, la pantomime, la romance, la tragédie, le drame, le drame romantique, le drame bourgeois, la tragédie lyrique, les mystères médiévaux, le théâtre de marionnettes, le théâtre forum, le théâtre d'improvisation, le théâtre en plein air, le théâtre de rue, le théâtre expérimental, le théâtre installation performance, la danse-théâtre (ou théâtre-danse), le web-théâtre avec les expérimentations d'e-toile, le café-théâtre d'improvisation, le théâtre de l'absurde, le conte, la revue, et ainsi de suite.

Molière disait, traduisant ainsi une devise de Santeul : le but de la comédie est de corriger les mœurs (castigat ridendo mores), ce qui vaut aussi pour la tragédie. Ces deux formes théâtrales ont en effet une portée édifiante.

- La comédie se propose de « corriger les vices des hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur célèbre français, tout en faisant rire les spectateurs par des passages comiques tirés de la farce, un genre qu'il a longtemps joué, tournait en ridicule les travers humains. Il le dit lui-même  : « On veut bien être méchant, mais on ne veut pas être ridicule ». Il s'est ainsi moqué entre autres du pédantisme dans Les Femmes savantes, des faux dévots et des crédules dans Tartuffe ou l'Imposteur, de l'avarice dans L'Avare et des faux savants - il y vise en particulier la médecine - dans Le Malade imaginaire.
- La tragédie tente, elle aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières :

* d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle des trois unités) ;

* ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis » (du grec κάθαρσις : purification), ou purgation des passions : les spectateurs d'une tragédie sont ainsi censés se purger, se purifier des passions en les vivant par procuration, en éprouvant terreur et pitié, comme l'écrit Aristote dans sa Poétique.

Depuis quelques années est apparu un genre nouveau : le théâtre témoignage. Les premiers spectacles abordaient la question des drames vécus par les personnes ayant subi des licenciements économiques (Les yeux rouges pour les employés de Lip ; 501 blues pour ceux de Levis). Puis sont apparus des spectacles témoignant des horreurs des génocides de la fin du XXe siècle : Olivier Py et son Requiem pour Srebrenica, ou encore Jacques Delcuvellerie avec Rwanda 94.

Dans le théâtre romain, plus anciennement dans le théâtre grec, les acteurs portaient un masque : cet accessoire leur permettait d'être mieux vu des spectateurs assis sur les gradins parfois éloignés et d'en être mieux entendus, leur voix étant amplifiée comme par des porte-voix. Il y avait des masques tragiques (un visage triste) ou comiques (un visage fendu d'un large rire) ainsi que des masques doubles (un côté tragique, un côté comique); les acteurs qui se servaient de ces derniers devaient jouer de profil. L'acteur, exclusivement masculin, porte aussi des vêtements aux rembourrages voyants et cloturaux ainsi qu'une coiffure très haute, censés évoquer le gigantisme des dieux et des héros qu'il incarne.

La mise en scène

Le metteur en scène au théâtre prend une réelle dimension à la fin du XIXe siècle. Il acquiert la place de « maître du plateau ». Ce bouleversement est notamment provoqué par Constantin Stanislavski, auteur et metteur en scène russe né en 1863 à Moscou, qui va, à 35 ans, créer avec Vladimir Nemirovitch-Dantchenko le Théâtre d'Art de Moscou. Il y crée des spectacles de Tchekhov notamment (Les Trois Sœurs, 1900) et y enseigne une nouvelle pratique du théâtre basée sur le travail corporel, le travail physique et le refus du jeu conventionnel. Ce « système » (nom donné, par les contemporains, à sa façon de travailler) qu'il décrit dans son livre, La formation de l'acteur, influence ses successeurs, dont Valère Novarina, Claude Régy ou encore Jean Vilar qui, dans la préface du roman, expose qu'« il n'est pas de comédien authentique qui n'ait, un jour ou l'autre, emprunté, sciemment ou non, quelques-uns des sentiers » du livre de Stanislavski.

L'acteur de théâtre est difficile à définir car dans la vie quotidienne, tous sont acteurs à des degrés divers. Les humains, vivant en société, deviennent nécessairement des acteurs sociaux, qui changent de rôle constamment (au travail, en famille, entre amis, etc.). Ces rôles sont constituants, puisqu'ils font partie de l'identité; et indispensables, puisqu'ils donnent de la cohérence à la société et une place à chacun.

Le réel acteur de théâtre ne joue en général qu'un seul rôle à la fois, clairement défini et cohérent. L'acteur sait qu'il n'est pas réellement le personnage. Les rôles de théâtre ne sont donc pas constituants. Cependant, afin de rendre celui-ci fort et cohérent, un acteur s'investit souvent dans son rôle avec sa personnalité et son vécu. Il n'empêche que certains sont accusés de jouer tous leurs personnages de la même manière, de cabotiner. Ce problème du paradoxe sur le comédien est exposé par Diderot.

Acteurs célèbres


* Zeami (1363-1443)
* William Shakespeare (1564-1616)
* Okuni (1572?-1613)
* Molière (1622-1673)
* Marie Champmeslé (1642-1698)
* Adrienne Lecouvreur (1695-1730)
* Talma (1763-1826)
* Edmund Kean (1787-1833)
* Frédérick Lemaître (1800-1876)
* Rachel (1821-1858)
* Mounet-Sully (1841-1916)
* Sarah Bernhardt (1844-1923)
* Eleonora Duse (1858-1924)
* Sacha Guitry (1885-1957)
* Louis Jouvet (1887-1951)
* Laurence Olivier (1907-1989)
* Gérard Philipe (1922-1959)
............

Dynasties d'artistes de théâtre

* Famille Barrymore
* Famille Béjart
* Famille Brasseur
* Famille Dasté
* Famille Dugazon
* Famille Hus
* Famille Redgrave
........

Le lieu théâtral

Le théâtre en plein air (Le théâtre antique)

Grecs et Romains représentent leurs spectacles à ciel ouvert.

L'ensemble du bâtiment théâtral grec comportait, outre l'hémicycle pour le public (le Theatron) pouvant contenir jusqu'à quinze mille spectateurs :

– les parodos, chemin entre le theatron et le proskenion pour le passage du chœur et d'une partie des acteurs ;
– la thymélée, autel de Dionysos ;
– l'orchestre, aire de jeu de 20 m de diamètre ;
– le proscénium (proskénion) où jouaient également les acteurs ;
– la scène (skéné) qui servait de coulisses et à entreposer les éléments de décors.

Le théâtre romain prend modèle sur le grec, à quelques différences notoires.

Les théâtres sont construits en ville au lieu d'utiliser des collines naturelles pour former les gradins du public. L'orchestre devient demi-circulaire, et accueille quelques spectateurs privilégiés ; les acteurs jouent alors davantage sur le proscenium qui est élargi pour leur laisser plus de place.

Dans l'Occident médiéval, les premières oeuvres de théâtre sont jouées dans les édifices religieux, elles illustrent les Écritures. D'abord intermèdes insérés dans la liturgie, les mystères et miracles ont été progressivement expulsés des édifices religieux.

Le Théatre - Définition  43620-10

Le théatre d'Orange

Le Théatre - Définition  Theatr10

Théâtre en plein-air du Moulin Michel (Québec)

Théâtre "à la française"

Le 21 octobre 1680, par lettre de cachet ou décret, le roi Louis XIV fonde la Comédie-Française, première troupe de théâtre permanente de France.

La Comédie-Française rassemble deux troupes de théâtre rivales : celles de l'hôtel de Bourgogne et de l'hôtel Guénégaud. Cette dernière résulte de la fusion de l'Illustre-Théâtre de Molière et du théâtre du Marais.

Faisant concurrence à la comédie italienne, très en vogue au milieu du XVIIe siècle, la Comédie-Française présente principalement les pièces du défunt Molière, de Racine, ainsi que de Corneille.

Elle n'a pas trop de mal à s'imposer car la plupart des chefs-d'oeuvre du théâtre français sont déjà écrits quand elle naît.
Le Théatre - Définition  Palais10

Le Palais Cardinal en 1641, théâtre à la française

Théâtre élisabéthain

Conçu en rond, ce lieu propose quatre aires de jeu : avant scène, scène, arrière-scène, balcon.
Deux théâtres connus à Londres : le Globe (Shakespeare) et Le Cygne.
Un site est consacré au Nouveau Théâtre du Globe reconstruit à l'identique.

Le théâtre est un bâtiment polygonal avec une cour intérieure où se trouvent la scène (située à un mètre cinquante du sol) et un parterre réservé à un public modeste. Autour de cette cour intérieure se dressent trois étages de galeries couvertes réservées à un public aisé.

La scène se caractérise par un ciel ouvert, et par un espace protégé par un toit au fond. L'espace protégé par le toit est soutenu par deux colonnes qui seront utilisées pour délimiter la scène (les portes d'un palais, d'une forêt, d'un tombeau). Jouer sur l'avant-scène pourra indiquer que ce sont des scènes d'extérieur, a contrario jouer à l'arrière-scène indiquera que c'est une scène d'intérieur. L'avant-scène est souvent le lieu des duels, des monologues... l'arrière-scène, les adultères,...

Au-dessus de cet espace protégé, sur toute la largeur de la scène se trouve un balcon d'où se feront les grands discours (Coriolan, Henry V, Juliette).

Le Théatre - Définition  Globe10

Le Théatre - Définition  Globe510

Théâtre à l'italienne


C'est un bâtiment entièrement couvert dont le prototype est le Théâtre olympique de Vicence, en Italie, bâti d'après les plans de Palladio et inauguré en 1585.

Le principe de ce type de théâtre est apparu en Italie au début du XVIIe siècle. Il s'est d'abord établi dans de grandes salles des palais princiers, comme le théâtre Farnèse inauguré à Parme en 1619, pour des représentations privées, puis dans des bâtiments spécialement conçus pour être démocratiquement ouverts à tout public et dont les places étaient payantes. C'est en plein centre de Venise qu'est apparu le premier théâtre de ce genre : le Teatro San Cassiano, édifié en 1637 puis démoli en 1812. Il fut un exemple rapidement suivi dans toutes les villes d'Italie puis de l'Europe entière.

Le théâtre à l'italienne ne diffère des gigantesques structures antiques que par des dimensions plus modestes permettant au public de percevoir bien plus en finesse le jeu des artistes et l'interprétation des œuvres musicales. Il applique un principe encore en usage de nos jours : des spectateurs assis face à la scène et ses décors.

Classiquement, la salle est structurée en plusieurs étages/balcons sur un plan ayant varié de forme entre le -U- et l'ovale tronqué qui délimitent architecturalement la largeur d'ouverture de la scène.

La scène à l'italienne est le centre d'un vaste volume en grande partie invisible du public : la cage de scène , où sont aménagés différents espaces techniques recevant une machinerie complexe permettant de produire des effets spéciaux ou décoratifs variés pour la mise en scène ou présentation adaptée, organisée pour chaque type d'œuvre ou genre de spectacle.

Aujourd'hui, ces principes architectoniques de la cage de scène ne varient pas. Quant à la forme de la salle, quelles que soient les modes, elle comportera toujours des spectateurs plus ou moins éloignés des artistes, ce qui est le propre d'un lieu recevant du public.

Parmi les préjugés qui subsistent au sujet de la salle de théâtre à l'italienne, il y a « voir et être vu ».

Jusqu'au début du XIXe siècle, toutes les salles de spectacle étaient éclairées du début à la fin du spectacle par de multiples girandoles et lustres équipés de chandelles. Il a fallu attendre l'avènement du gaz d'éclairage vers 1820 (à Paris, au théâtre de l'Odéon et au théâtre de l'Opéra impérial situé rue Le Pelletier) et la souplesse de son réglage afin de plonger les salles dans une pénombre presque totale mettant en valeur des éclairages scéniques beaucoup plus élaborés, gradués et colorés. Le noir complet n'a pu y être obtenu qu'avec l'électricité, permettant de concentrer toute l'attention du public vers la scène et l'œuvre.

Sur la scène à l'italienne, le décor est conçu comme un tableau mis en relief par des plans successifs selon les lois de la perspective définies et appliquées par des scénographes tels que Sebastiano Serlio, Nicola Sabbattini, Francesco Galli da Bibiena, ce dernier étant le concepteur du point de fuite en oblique. Le plancher de scène s'élève sur une pente de 4 à 5 % de la face vers le mur du lointain .

Ce genre de bâtiment est toujours doté d'une ou plusieurs salles pouvant recevoir les spectateurs avant les représentations et pendant les entractes du spectacle : vestibule, foyers du public, etc.

Le Théatre - Définition  351_bm10

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Teatro Flora à Penna San Giovanni, Italie

Théâtre espagnol

Les théâtres du Siècle d'or espagnol, appelés corrales de comedias, ressemblent aux théâtres élisabéthains, de par leur construction, leur organisation et leur disposition scénique.

Le corral de comedias est aménagé dans l’espace clos, rectangulaire et à ciel ouvert de la cour centrale d’un groupe de maisons. La scène est disposée à une extrémité ; des loges et des galeries sur plusieurs étages occupent les trois autres côtés. La scène et les galeries sont protégées par un toit en surplomb. La cour centrale, ou patio, forme un parterre à ciel ouvert.

Le placement des spectateurs dépendait de leur position sociale, mais aussi de leur sexe. Les hommes du peuple se tenaient debout dans le patio. Les femmes devaient s’asseoir dans la cazuela, une sorte de loge en hauteur, face à la scène. Les fenêtres grillagées et les balcons en étage des édifices attenants servaient de loges réservées aux familles les plus riches. Des sièges en gradins disposés le long des murs, sous ces loges, procuraient des places de catégorie intermédiaire.

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Le corral de comedias d'Almagro en Espagne

Théâtre japonais


La scène du théâtre nô procède du dispositif chinois : un quadrilatère à peu près nu (excepté le kagami-ita, peinture d'un pin au fond de la scène) ouvert sur trois côtés entre les pilastres de cèdre qui en marquent les angles. Le mur à droite de la scène est appelé kagami-ita, tableau-miroir. Une petite porte y est ménagée pour permettre l'entrée des musiciens et du chœur. La scène, surélevée, est toujours surmontée d'un toit, même en intérieur, et entourée au niveau du sol de gravier blanc dans lequel sont plantés de petits pins au pied des piliers. Sous la scène se trouve un système de jarre de céramique amplifiant les sons lors des danses. Les détails de ce système sont l'apanage des familles de constructeurs de scènes de nô.

L'accès à la scène se fait pour les acteurs par le hashigakari, passerelle étroite à gauche de la scène, dispositif adapté ensuite au kabuki en Chemin des fleurs (hanamichi). Considéré comme partie intégrante de la scène, ce chemin est fermé côté coulisses par un rideau à cinq couleurs. Le rythme et la vitesse d'ouverture de ce rideau donne au public des indications sur l'ambiance de la scène. La longueur du hashigakari impose des entrées spectaculaires. Cet élément ainsi que les propriétés de résonance de la scène obligent les acteurs à utiliser un pas glissé particulier, sans choc des pieds sur le sol et les hanches très basses.

Du fait de la large ouverture de la scène, le public est disposé pratiquement sur trois côtés. De ce fait, l'acteur doit prêter une attention particulière à son placement. Les masques limitant sévèrement son champ de vision, l'acteur utilise le pilier avant gauche de la scène pour se positionner.

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Exemple de théatre Nô

Par leur architecture ou leur passé théâtral les plus grandes scènes théâtrales :

* Le théâtre de l'Abbaye (Dublin)
* Le Berliner Ensemble (Berlin)
* Le Bolchoï (Moscou)
* Le théâtre Mariinsky (Saint-Pétersbourg)
* La Comédie-Française (Paris)
* La Criée (Marseille)
* Le théâtre d'Épidaure (Grèce)
* La Fenice (Venise)
* Le Théâtre Vidy-Lausanne (Lausanne)
* Le théâtre du Globe (Londres)
* Le théâtre du Jorat (Mézières)
* Le Kabukiza (Tōkyō)
* Le théâtre de Marcellus (Rome)
* La Monnaie (Bruxelles)
* L'Opéra Bastille (Paris)
* L'Opéra de Pékin (Chine)
* Le Palais Garnier (Paris)
* Le théâtre du Peuple (Bussang)
* La Scala (Milan)
* A Stazzona (Olmi Cappella)
* La Schaubühne (Berlin)



Sources :
http://users.skynet.be/fralica/
http://fr.wikipedia.org/
http://cahierdetexte.pmf.free.fr/
http://thracinee.blogspot.com/
http://www.herodote.net/
http://www.weblettres.net/

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