Kabylie : des intempéries à la limite d’une catastrophe
La Kabylie traverse une vague d’intempérie sans précédent de l’avis de la mémoire collective des habitants.Dans cette région où je suis, Tigzirt, la neige qui tombé en abondance a atteint le 1 mètre sur les hauteurs à l’exemple du lieudit Tabourt Tvarnous ou la crête, à la limite territoriales entre Mizrana Tigzirt, Makouda et Iflissen.
La Kabylie traverse une vague d’intempérie sans précédent de l’avis de la mémoire collective des habitants.
Dans cette région où je suis, Tigzirt, la neige qui tombé en abondance a atteint le 1 mètre sur les hauteurs à l’exemple du lieudit Tabourt Tvarnous ou la crête, à la limite territoriales entre Mizrana Tigzirt, Makouda et Iflissen.
Ce n’est qu’au 6e jours des intempéries que la situation commence à se débloquer timidement.
Les habitants restent bloqués et livrés à eux même. Les autorités son dépassées par l’évènement, mais souvent les citoyens dans leur colère accusent les différents responsables d’inertie, de passivité et de manque d’esprit de responsabilité. Les quelques engins dont disposent les collectivités locales ont été déployés tardivement. Dans ce cas, la tache s’est avérée énorme et difficiles. Il a fallut l’intervention des moyens des entreprises privées et des particuliers, par la mobilisation d’engin, de tracteurs et autres moyens pour tenter d’ouvrir d’un tant soit peu les routes. Parfois aussi cette tache d’ouverture des routes est plus que difficile car la neige tombait sans arrêt et en abondance. C’est ainsi que les routes sont devenus des chantiers de neige, où se mêlent la pagaille, l’anarchie et la galère.
Au 4e jour des intempéries, les citoyens las d’attendre l’intervention des pouvoirs publics ont pris eux même l’initiatives d’ouvrir les routes avec des moyens rudimentaire, en utilisant les pèles. C‘est un formidable élan de solidarité qui s’est formé à travers les différents villages.
Beaucoup de gens sont tombées malades, particulièrement des personnes âgées mais aussi des malades chroniques à l’exemple des hémodialyses. Parfois on a évacué des malades par des tracteurs, des voitures 4*4 et autres moyens.
Pour se déplacer sur une distance d’environs dix km sur les hauteurs, il faut parfois une durée de 3h à 4h. Parfois il faut se rendre à l’évidence abandonner son véhicule sur place et retourner à la marche.
Nos équipes de tournage ont tenté plus de trois fois de se rendre dans les lieux les plus touché par la neige. A chaque fois c’est le blocage, et nous étions contraint d’abandonner la mission.
Après un nettoyage de plusieurs heures, il faudra uniquement une dizaine de minute de chute de neige pour que la situation revienne à la case de départ.
De plus en plus la panique s’installe parmi les habitants. On manque de tout : Electricité, Gaz, l’eau, le téléphone, l’Internet, l’essence, le gasoil et dans certains village isolé il n y a plus de nourriture. Les habitants ont été contraints de défier la neige se déplacer de longues distances à la marche pour s’approvisionner en denrées essentielles tels que le pain.
Au dépôt de gaz de Tigzirt, il y a plus de 300 personnes qui font la queue pour tenter d’arracher une bonbonne de Gaz. Des citoyens se sont déplacés jusqu’à la capitale Alger pour s’approvisionner en gaz et en bougie.
La tension montent de plus en plus. Les citoyens se sont parfois montrer virulent et agressif devant les responsables.
Beaucoup d’accidents ont eu lieu, fort heureusement sans provoquer des victimes. Des agents de la sonelgaz ont faillit être electrochoqué lorsqu’ils tentaient de rétablir le courant électrique à Mizrana par exemple.
A Tigzirt quelque soit le degré atteint la situation demeure moins catastrophique comparativement aux autres régions. Cela est grâce à la RN 24 qui traverse le littorale et non atteint par les intempéries.
Cela a permis l’alimentation minimal des localités de la région de la Kabylie maritime, particulièrement en denrées alimentaires de bases, du gasoil et du gaz. Mais pour se dernier, la crise est loin d’être maîtrisé. A l’heure ou nous écrivons ses lignes, de très longues files d’attente sont observées au niveau du dépôt de gaz de Tigzirt. Parfois les citoyens passe une nuit blanche devant ce dépôt pour se procurer une bonbonne de gaz.
Nous avons pu rester en contact avec certains habitants des hautes montagnes de la kabylie. A l’exemple de la commune d’Illilten, daira Iferhounen, dans la région de Ain El Hamam, située à près de 1200m d’altitude.
En dépit de tout cette région miraculeusement n’a pas connu des coupures d’électricité et de téléphone depuis le début des intempéries.
Hormis ce point positif, la situation frôle la catastrophe. Il y a eu des chutes de neige variant entre 110 à 150 cm. En dépit du déploiement très tôt des moyens dont disposent les autorités locales, la situation reste bloqué et la circulation routière reste presque impossible. Il y a la crise de gaz, et de denrées de bases et ce en dépit des mesures prises par les citoyens depuis l’annonce du bulletin météo spécial.
De la Kabylie maritime jusqu’au hauteur de Djurdjura la région vit au rythme de ces intempéries digne d’un climat polaire. Parfois des enterrements de citoyens décédés durant cette période ont été même décalés de plusieurs jours. De la crise de gaz, l’électricité, l’alimentation, coupure des routes, pour les kabyles, il ne restait qu’une seule voie c’est celle de la mobilisation, et de la solidarité. Une arme si enracinés dans la culture des habitants de la Kabylie et qui a été utilisé avec efficacité durant ces intempéries proche de la catastrophe météorologique.
Mourad HAMMAMI
http://www.kabyle.com
On est pas vraiment en droit de se plaindre chez nous, en Belgique !
La Kabylie traverse une vague d’intempérie sans précédent de l’avis de la mémoire collective des habitants.Dans cette région où je suis, Tigzirt, la neige qui tombé en abondance a atteint le 1 mètre sur les hauteurs à l’exemple du lieudit Tabourt Tvarnous ou la crête, à la limite territoriales entre Mizrana Tigzirt, Makouda et Iflissen.
La Kabylie traverse une vague d’intempérie sans précédent de l’avis de la mémoire collective des habitants.
Dans cette région où je suis, Tigzirt, la neige qui tombé en abondance a atteint le 1 mètre sur les hauteurs à l’exemple du lieudit Tabourt Tvarnous ou la crête, à la limite territoriales entre Mizrana Tigzirt, Makouda et Iflissen.
Ce n’est qu’au 6e jours des intempéries que la situation commence à se débloquer timidement.
Les habitants restent bloqués et livrés à eux même. Les autorités son dépassées par l’évènement, mais souvent les citoyens dans leur colère accusent les différents responsables d’inertie, de passivité et de manque d’esprit de responsabilité. Les quelques engins dont disposent les collectivités locales ont été déployés tardivement. Dans ce cas, la tache s’est avérée énorme et difficiles. Il a fallut l’intervention des moyens des entreprises privées et des particuliers, par la mobilisation d’engin, de tracteurs et autres moyens pour tenter d’ouvrir d’un tant soit peu les routes. Parfois aussi cette tache d’ouverture des routes est plus que difficile car la neige tombait sans arrêt et en abondance. C’est ainsi que les routes sont devenus des chantiers de neige, où se mêlent la pagaille, l’anarchie et la galère.
Au 4e jour des intempéries, les citoyens las d’attendre l’intervention des pouvoirs publics ont pris eux même l’initiatives d’ouvrir les routes avec des moyens rudimentaire, en utilisant les pèles. C‘est un formidable élan de solidarité qui s’est formé à travers les différents villages.
Beaucoup de gens sont tombées malades, particulièrement des personnes âgées mais aussi des malades chroniques à l’exemple des hémodialyses. Parfois on a évacué des malades par des tracteurs, des voitures 4*4 et autres moyens.
Pour se déplacer sur une distance d’environs dix km sur les hauteurs, il faut parfois une durée de 3h à 4h. Parfois il faut se rendre à l’évidence abandonner son véhicule sur place et retourner à la marche.
Nos équipes de tournage ont tenté plus de trois fois de se rendre dans les lieux les plus touché par la neige. A chaque fois c’est le blocage, et nous étions contraint d’abandonner la mission.
Après un nettoyage de plusieurs heures, il faudra uniquement une dizaine de minute de chute de neige pour que la situation revienne à la case de départ.
De plus en plus la panique s’installe parmi les habitants. On manque de tout : Electricité, Gaz, l’eau, le téléphone, l’Internet, l’essence, le gasoil et dans certains village isolé il n y a plus de nourriture. Les habitants ont été contraints de défier la neige se déplacer de longues distances à la marche pour s’approvisionner en denrées essentielles tels que le pain.
Au dépôt de gaz de Tigzirt, il y a plus de 300 personnes qui font la queue pour tenter d’arracher une bonbonne de Gaz. Des citoyens se sont déplacés jusqu’à la capitale Alger pour s’approvisionner en gaz et en bougie.
La tension montent de plus en plus. Les citoyens se sont parfois montrer virulent et agressif devant les responsables.
Beaucoup d’accidents ont eu lieu, fort heureusement sans provoquer des victimes. Des agents de la sonelgaz ont faillit être electrochoqué lorsqu’ils tentaient de rétablir le courant électrique à Mizrana par exemple.
A Tigzirt quelque soit le degré atteint la situation demeure moins catastrophique comparativement aux autres régions. Cela est grâce à la RN 24 qui traverse le littorale et non atteint par les intempéries.
Cela a permis l’alimentation minimal des localités de la région de la Kabylie maritime, particulièrement en denrées alimentaires de bases, du gasoil et du gaz. Mais pour se dernier, la crise est loin d’être maîtrisé. A l’heure ou nous écrivons ses lignes, de très longues files d’attente sont observées au niveau du dépôt de gaz de Tigzirt. Parfois les citoyens passe une nuit blanche devant ce dépôt pour se procurer une bonbonne de gaz.
Nous avons pu rester en contact avec certains habitants des hautes montagnes de la kabylie. A l’exemple de la commune d’Illilten, daira Iferhounen, dans la région de Ain El Hamam, située à près de 1200m d’altitude.
En dépit de tout cette région miraculeusement n’a pas connu des coupures d’électricité et de téléphone depuis le début des intempéries.
Hormis ce point positif, la situation frôle la catastrophe. Il y a eu des chutes de neige variant entre 110 à 150 cm. En dépit du déploiement très tôt des moyens dont disposent les autorités locales, la situation reste bloqué et la circulation routière reste presque impossible. Il y a la crise de gaz, et de denrées de bases et ce en dépit des mesures prises par les citoyens depuis l’annonce du bulletin météo spécial.
De la Kabylie maritime jusqu’au hauteur de Djurdjura la région vit au rythme de ces intempéries digne d’un climat polaire. Parfois des enterrements de citoyens décédés durant cette période ont été même décalés de plusieurs jours. De la crise de gaz, l’électricité, l’alimentation, coupure des routes, pour les kabyles, il ne restait qu’une seule voie c’est celle de la mobilisation, et de la solidarité. Une arme si enracinés dans la culture des habitants de la Kabylie et qui a été utilisé avec efficacité durant ces intempéries proche de la catastrophe météorologique.
Mourad HAMMAMI
http://www.kabyle.com
On est pas vraiment en droit de se plaindre chez nous, en Belgique !