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Dossier - La radioactivité - ce qu'il faut savoir !

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Dossier - La radioactivité - ce qu'il faut savoir ! Rtemag11

LA RADIOACTIVITE

Il y a un siècle, fin 1895, Wilhelm Conrad Röntgen découvrait les rayons X. Quelques mois plus tard, en mars 1896, Henri Becquerel mettait en évidence la radioactivité.

Peu de temps après sa découverte, Henri Becquerel s’aperçut qu’un tube de matière radioactive, gardé dans la poche de sa veste, lui avait provoqué un érythème de la peau, comparable à celui d’un coup de soleil.

Dossier - La radioactivité - ce qu'il faut savoir ! 225px-10

Antoine Henri Becquerel (15 décembre 1852, Paris - 25 août 1908, Le Croisic, France) est un physicien français. Il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1903 (l'autre moitié a été remise à Pierre et à Marie Curie)

Henri Becquerel

Avant que les scientifiques ne se rendent compte des effets néfastes de la radioactivité, celle-ci fut utilisée dans des produits tels que du maquillage, appliqué directement sur la peau. Pierre et Marie Curie eux-mêmes ont manipulé des roches radioactives telles que la pechblende (roche plus radioactive que l’uranium). Marie Curie ne s’est pas méfiée de la radioactivité et elle en subira les effets. Elle mourut d’une leucémie, étant déjà presque aveugle et épuisée, les doigts brûlés après avoir été trop exposée aux rayonnements.

Il existe certains atomes dont le noyau atomique est instable. Toute espèce instable cherche à devenir stable, pour cela elle éjecte une partie de leur masse en émettant des particules ou de l’énergie, des rayonnements électromagnétiques. Ce phénomène est appelé radioactivité.

Il existe certains atomes dont le noyau atomique est instable. Toute espèce instable cherche à devenir stable, pour cela elle éjecte une partie de leur masse en émettant des particules ou de l’énergie, des rayonnements électromagnétiques. Ce phénomène est appelé radioactivité.

De nos jours la radioactivité est utilisée dans de nombreux domaines : dans le domaine militaire avec la bombe atomique, dans le domaine de la médecine ; son utilisation dans les centrales nucléaires, très nombreuses en France, nous fournit de l’énergie. Ces domaines utilisent une radioactivité créée par l’Homme, qui ne provient pas de la nature. Car nous sommes exposés depuis toujours à des rayonnements naturels.

De nos jours, nous sommes exposées à ces émissions naturelles et aux émissions artificielles. Il est donc légitime de se poser la question : La radioactivité est-elle nuisible pour l’Homme ?

Pour répondre cette question, il est nécessaire d’aborder la radioactivité sous ces deux aspects : il a été certes démontré à de nombreuses reprises que la radioactivité est dangereuse pour l’Homme, par exemple lors de l’accident de Tchernobyl et des bombardements de Nagasaki et Hiroshima. Mais l’utilisation de la radioactivité dans la médecine ne permet-elle pas de guérir des cancers autrefois incurables ? Ne nous a-t-elle pas permis de découvrir plus en détails le fonctionnement de notre organisme ?

Nous présenterons d’abord quelques notions importantes et indispensables à notre étude telles que les différentes émissions les doses et les différents types d’expositions. Ensuite nous étudierons les effets des radiations sur l’organisme : comment un rayon peut ioniser un tissu ? Quels sont les changements observables au niveau moléculaire et ensuite au niveau cellulaire ? Et nous finirons en présentant quelques applications bénéfiques de la radioactivité dans la médecine.


La radioactivité et les rayonnements nous entourent


Sans les forces nucléaires à l'œuvre dans le phénomène de la radioactivité bêta, le soleil ne rayonnerait pas d'énergie, l'univers ne contiendrait que de l'hydrogène. Faute de neutrons, les grandes usines à matière que sont les étoiles ne pourraient synthétiser les éléments plus lourds qui constituent notre univers.

Sans la radioactivité, notre planète serait depuis longtemps froide et nous ne pourrions exister. C'est grâce à la chaleur de la Terre, dégagée essentiellement par les désintégrations radioactives qui s'y produisent, que des conditions clémentes ont été maintenues. La vie s'est développée dans un bain constant de rayonnements, s'y est adaptée et l'utilise vraisemblablement pour se diversifier et évoluer.

La radioactivité et les rayonnements son omniprésents dans notre vie quotidienne. Nous ne soupçonnons pas sa présence, mais nous la rencontrons constamment : en escaladant les sommets, en descendant à la cave chercher du vin, en prenant l'avion. Nous sommes nous-mêmes radioactifs du fait de la présence de certains éléments dans notre corps, comme le potassium.

A côté de ces expositions naturelles, la radioactivité et les rayons sont utilisés pour des applications dans notre vie de tous les jours. Nous y sommes principalement exposés lors d’examens radiologiques. Les sources radioactives sont utilisées dans les laboratoires et l'industrie. Elles servent également à stériliser les aliments, à améliorer leur conservation ou à détecter les risques d'incendie dans les lieux publics…

Toutefois, ces expositions aux rayonnements, naturels ou d’origine humaine, restent modestes.

La radioactivité est la propriété de certains éléments d’émettre spontanément des particules et de produire des rayonnements (le mot radioactivité provient du latin ‘radius’ qui signifie rayon). Les éléments radioactifs sont instables, étant surchargés en neutrons. Le seul moyen pour l’atome de résoudre cette crise du logement, c’est l’expulsion. Cette expulsion de particules excédentaires, accompagnée d’un dégagement d’énergie, constitue le rayonnement radioactif.

En libérant des particules, l’élément radioactif, appelé aussi radioélément, change de nature. Il se désintègre jusqu’à la formation d’un élément stable final. L’uranium 238, par exemple, qui comprend parmi ses descendants le radium, se désintègre jusqu’à obtention de plomb 206. En éjectant ces particules, il dégage une forte énergie (une particule alpha, composée de protons et de neutrons, transporte environ 5 millions d’électronvolts).

Voici la chaîne de l’U238 : thorium 234, protactinium 234, uranium 234, thorium 230, radium 226, radon 222, polonium 218, bismuth 214, polonium 214, plomb 210, bismuth 210, polonium 210, plomb 206 stable.

Les radioéléments sont rares dans la nature : sur la centaine d’atomes chimiquement différents, une douzaine seulement sont radioactifs, à des degrés très différents.

La désintégration des noyaux radioactifs permet de dater fossiles et roches, matières végétales et animales. La datation d’une roche peut se faire par exemple en mesurant la quantité de plomb 206 (élément stable) accumulée au sein de la roche par la désintégration de l’uranium 238. La datation d’un organisme mort, végétal ou animal, peut être effectuée grâce au carbone 14. De son vivant, l’organisme absorbe du carbone, provenant du gaz carbonique de l’atmosphère. Ce carbone est constitué, en infime partie, de l’élément radioactif C14. Quand l’organisme meurt, l’échange avec l’atmosphère s’arrête, et la radioactivité du carbone 14 diminue de moitié tous les 5500 ans environ. Cette méthode de datation, consistant à mesurer les quantités restantes de C14, est valable pour des matières organiques de moins de 40 000 ans.

Les différents types de rayonnements:

Les rayonnements émis par les atomes radioactifs sont de natures physiques différentes, et leurs effets sur les tissus vivants sont variés (étudiés au thème 3 ‘Radioactivité et santé’). Ce sont principalement :

Les rayonnements corpusculaires sont constitués par des particules :

- Les particules alpha (a) sont identiques aux noyaux d’hélium (2 protons et 2 neutrons). Constitués de particules beaucoup plus lourdes que les rayons bêta, ces rayons alpha sont arrêtés par les couches superficielles de la peau. Leurs effets étant limités à de très courtes distances, il est relativement difficile de les détecter (en émettent par exemple l’uranium, le plutonium et le radium) ;

- Les particules bêta (b) sont constitués d’électrons, de masse négligeable. De vitesse proche de celle de la lumière, ces rayons peuvent traverser plusieurs centimètres de tissu vivant et pénétrer jusqu’aux muscles (en émet le tritium).
Un même corps émet rarement à la fois des rayons a et b.


Les rayonnements électromagnétiques:

- Les rayons gamma (g), de très haute fréquence, sont très pénétrants, arrêtés seulement par une épaisse plaque de plomb ou de béton. En radiothérapie, les rayons émis par une ‘bombe au cobalt’ sont capables de détruire des tumeurs profondes. Presque tous les éléments radioactifs émettent des rayons g ;

- Les rayons X, émis par certaines substances radioactives, pénètrent les parties molles du corps et s’arrêtent sur le squelette. D’où leur utilisation pour le diagnostic médical (radiographie). De fréquence inférieure, ils sont moins dangereux que les rayons gamma.


Expositions naturelles :

Dossier - La radioactivité - ce qu'il faut savoir ! Camemb10

Les doses d'exposition à la radioactivité, qu'elle soit naturelle ou artificielle, sont mesurées par une dose qui tient compte de l'effet biologique des radiations : c'est la dose efficace qui est évaluée pour le corps entier. Pour les doses d'exposition à la radioactivité qui restent modestes, l'unité significative est le millième de sievert ou millisievert (mSv).

La principale source de radioactivité est les radio isotopes existants dans la nature et produits lors des explosions des supernovas. On trouve des traces de ces éléments radioactifs et de leurs descendants dans tout notre environnement : un roc de granite contient des traces d'uranium qui, en se désintégrant, émettent du radon.

Les isotopes qui ont subsisté depuis la formation de notre système solaire sont ceux dont la période radioactive est très longue : pour l'essentiel, l'uranium et le thorium. Du fait de leur durée de vie très longue, leur activité massique est nécessairement très faible, et ces composés naturels ne constituent généralement pas un danger important en termes de radio toxicité justifiant des mesures de radioprotection.

Dans la nature, la plupart des éléments sont stables. Mais certains sont instables et, pour parvenir à la stabilité, ils se désintègrent progressivement en émettant une ou plusieurs particules, et donc de l’énergie sous forme de rayonnements. C’est ce que l’on appelle la radioactivité. Ce phénomène se produit naturellement. Nous vivons en permanence, et depuis toujours, dans un environnement naturellement radioactif : on parle de radioactivité naturelle.

Toute la matière de l’Univers, y compris les corps vivants, sont constitués naturellement d’une petite proportion d’atomes radioactifs : notre corps est donc faiblement radioactif.

68% (soit les 2/3) de la radioactivité à laquelle nous sommes exposés chaque année est d’origine naturelle.
Celle-ci varie selon :

- la nature du sol : des matériaux radioactifs sont présents dans le globe terrestre depuis sa formation. Les régions granitiques ont une radioactivité naturelle plus élevée ;

- l’altitude : plus on monte en altitude, et plus on est soumis au rayonnement cosmique.

Quelques exemples :

- L’oxygène 15 : 2 minutes
- L’iode 131 : 8 jours
- Le carbone 14 : 5 730 ans
- L’uranium 238 : 4,5 milliards d’années.

Dans un pays comme à France où la Belgique, on estime la dose totale annuelle d'exposition par personne à 3,5 mSv par personne en ce début de 21ème siècle. Elle était de 2,4 mSv il y a 100 ans

L'augmentation est due au développement des examens médicaux, l'exposition naturelle n'ayant pas bougé.

Contrairement à l'exposition subie lors d'une radiographie, qui est brève, l'exposition à la radioactivité naturelle est permanente. Etalée au fil des jours, des mois et des ans, elle se fait à faible débit de dose. On dit qu'elle est chronique. Les cellules de notre corps réparent probablement mieux ses effets que ceux d'une irradiation équivalente mais concentrée dans un temps court.

L'exposition naturelle provient du rayonnement tellurique émis par les roches (0,45 à 0,54 mSv), des rayons cosmiques (0,30 à 0,36 mSv), de la radioactivité propre du corps humain (0,25 à 0,30 mSv) et surtout des émanations de radon (1,0 à 1,2 mSv), un gaz radioactif descendant de l'uranium qui s'échappe des roches. Des fourchettes des valeurs sont données parce que les évaluations varient selon l'organisme qui les a effectuées ou l'époque où elles ont étaient faites, mais les évaluations se recoupent.

Le radon et ses produits de désintégration radioactifs constituent la principale exposition naturelle à la radioactivité. La radioactivité du corps humain provient de la présence en son sein de deux radio éléments d'origine naturelle, le potassium-40 et le carbone-14, à l'origine de 8000 désintégrations par seconde.

A part l'exposition due au radon contre laquelle on peut en partie se prémunir, la radioactivité naturelle est incompressible.

L'exposition naturelle représente en moyenne en France une dose d'environ 2 mSv. Hormis la radioactivité propre de notre corps, chacune des composantes de cette dose peut varier considérablement, sans aller jusqu'aux cas extrêmes d'astronautes pour les rayons cosmiques ou d'habitants de certains villages du Kerala pour le rayonnement tellurique. En France, les variations sont plus limitées, mais existent


La radioactivité peut être dangereuse en fonction :
- de la dose reçue : c’est comme une exposition au soleil, gare aux coups de soleil !
- de la distance entre la source radioactive et l’individu ;
- de la durée d’exposition.

Pour se protéger, il faut donc :

- interposer entre la source radioactive et l’environnement des écrans qui arrêtent les rayonnements : une simple feuille de papier pour des rayons α (alpha), une feuille d’aluminium ou une vitre pour les rayons β (bêta), un mètre de béton pour les rayons γ (gamma) ;

- s’éloigner de la source : l’air constitue un écran ;
- réduire au maximum la durée d’exposition.

La radioprotection a pour but de protéger des rayonnements ionisants :

- les personnes qui travaillent dans des secteurs utilisant ces rayonnements (milieu hospitalier, centrale nucléaire…) ;
- les malades qui sont soumis à ces rayonnements pour établir des diagnostics ou pour qu'on les soigne ;

- la population, pour vérifier que l’eau, l’air, les aliments… que nous consommons n’ont pas reçu de doses de radioactivité supérieures aux normes réglementaires.



Exposition à la radioactivité artificielle :

L'activité humaine est une autre source majeure de rayonnements ionisants. Principalement, pour 20 % du total des expositions humaines à la radioactivité, par les activités médicales : production de radionucléides par cyclotron (pour les scintigraphies et TEP par exemple). Le reste, représentant 3 % du total des expositions humaines, est produit, par ordre d'importance, par :

* diverses industries minières, centrales au charbon ;
* l'armée : retombées d'essais nucléaires, bombes nucléaires ;
* l'énergie nucléaire civile (0,3 % du total des expositions) : émissions, fuites et production de déchets radioactifs ;
* accidents : catastrophe de Tchernobyl , Accidents nucléaires de Fukushima ;
* la recherche : recherche en physique des particules (CERN Suisse, GANIL France).

Note : L'imagerie médicale au moyen de rayons X produit la plus forte dose d'exposition humaine aux rayonnements ionisants.
On ne parle cependant pas de radioactivité car les rayons X ne sont pas issus de réactions nucléaires mais d'excitation électronique de l'atome.


Mesures d’unité de la radioactivité
:

Le becquerel (Bq) mesure le nombre de désintégrations par seconde de la masse d’un élément radioactif. Une même quantité de becquerels sera plus ou moins dangereuse selon l’élément : 100 Bq de potassium sont moins dangereux que 100 Bq de plutonium.

Le becquerel remplace depuis 1986 le curie (Ci) : 1 Ci = 37 milliards de Bq

Quelques chiffres…

Eau de pluie : 0,5 Bq/litre Eau de mer : 10 Bq/litre
Terre : 900 Bq/kg en moyenne en France (plusieurs milliers dans le cas d’un sol granitique)
Pomme de terre : 150 Bq/kg
Lait : 40 Bq/litre

L’organisme humain émet environ 4500 Bq provenant du potassium 40 et 3700 Bq provenant du carbone 14.

- Le gray (Gy) est l’unité de dose absorbée lors d’une irradiation équivalente à un joule par kilo de matière.

Le gray remplace depuis 1986 le rad : 1 Gy = 100 rad

- Le sievert (Sv) est l’unité la plus importante, car elle prend également en compte, entre autres facteurs les parties du corps exposées et le type du rayonnement. Une dose donnée a étant par exemple beaucoup plus dangereuse que la même dose b, on multiplie par un facteur compris entre 2 et 5 la dose absorbée. Le sievert mesure l’effet biologique d’une irradiation reçue. La réglementation internationale préconise de ne pas dépasser un 1000ième de sievert par an.

Le sievert remplace depuis 1986 le rem : 1 Sv = 100 rem

Les effets des rayonnements ionisants dépendent de la dose

L’étude des effets des rayonnements ionisants sur la matière vivante se situe à la frontière de la physique et de la biologie. Bien que les connaissances aient beaucoup progressé, elles demeurent incomplètes et empiriques. Pour démêler avec précision les effets des rayonnements, il faudrait identifier les doses de radioactivité subies par chaque partie de l’organisme, ce qui est matériellement impossible. Il faudrait surtout pouvoir remonter à l'origine de certains effets afin de les attribuer de façon sûre à la radioactivité ou à d'autres causes. Dans le cas de cancers, c'est généralement impossible.

es effets d’une irradiation sont bénéfiques, quand l’irradiation touche des cellules malades, ou nocifs s’ils touchent des cellules saines. Ils sont très variés, le rayonnement pouvant atteindre aussi bien une simple molécule d’eau qu’un fragment d’ADN. La matière vivante possède aussi une certaine faculté de réparation, du moins quand l’irradiation reste faible. Les conséquences d’une irradiation sont très difficiles à prévoir pour un individu en dehors du cas des fortes expositions.

Les effets d'un rayonnement ionisant dépendent de sa nature, de la dose absorbée, de l’organe touché. Des doses importantes (qui peuvent être bénéfiques quand elles sont brèves et localisées comme en radiothérapie) provoquent des effets bien identifiés appelés déterministes.

Les conséquences de la radioactivité sur la santé sont complexes. Le risque pour la santé dépend non seulement de l'intensité du rayonnement et la durée d'exposition, mais également du type de tissu concerné — les organes reproducteurs sont 20 fois plus sensibles que la peau (loi de Bergonié et Tribondeau ou loi de la radiosensitivité). Les effets sont différents selon le vecteur de la radioactivité :

* exposition à des rayonnements ionisants par une source radioactive à distance ;
* contamination radioactive si par exemple l'on ingère ou inhale un produit radioactif.

Les normes internationales, basées sur les conséquences épidémiologiques de l'explosion des bombes d'Hiroshima et Nagasaki, partent du principe que le risque pour la santé est proportionnel à la dose reçue et que toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique (CIPR 1990).

Dossier - La radioactivité - ce qu'il faut savoir ! Tablee10

Les irradiations internes sont les plus redoutables car les atomes radioactifs sont sur place et peuvent rester fixés dans l'organisme des années durant. Elles sont beaucoup plus redoutables que les irradiations externes qui cessent avec l'exposition à la source.

La nocivité d’une quantité de matières radioactives absorbée est mesurée par sa radio toxicité potentielle. Cet indicateur évalue la dose subie par l’organisme le cas où ces matières seraient assimilées à la suite d’une inhalation ou ingestion. Il tient compte du devenir de la substance dans le corps humain. Pour une même dose d’activité ingérée, la radio toxicité varie d’un facteur 1 à 10000 entre des émetteurs bêta de faible énergie comme le tritium et des noyaux lourds émetteurs alpha.

La radio toxicité ne doit pas être confondu avec la nuisance réelle. Cet indicateur suppose qu’un radio élément est présent dans l’assiette d'un consommateur ou s'est fixé dans ses poumons, et ne tient pas compte d'un facteur primordial, la façon dont cet élément a pu se retrouver dans cette assiette ou ces poumons. Un élément peut être très radio toxique, comme le plutonium, mais présenter des risques limités s’il n’arrive que difficilement au contact de l’homme ou si tout est fait pour qu’il en soit ainsi.

Toute irradiation présente un risque

« Toute radioactivité entraîne un risque (…) Les fortes doses de radioactivité, comme en ont reçu les pompiers qui ont éteint l’incendie de Tchernobyl, provoquent de terribles brûlures et la mort immédiate ou différée. Des doses moins fortes, mais tout de même importantes, génèrent des lésions graves de l’organisme, notamment sur le sang et les défenses immunitaires. Quant à l’effet de faibles doses, d’après les études épidémiologiques américaines et anglaises, elles peuvent provoquer des cancers, des leucémies et des anomalies génétiques » .

« Toute irradiation est nocive, dangereuse, qu’elle soit naturelle ou artificielle. Tout au plus peut-on dire que les espèces vivantes sont adaptées à vivre sur un ‘fond’ de radioactivité naturelle, qui est par ailleurs, pense-t-on un des agents de mutation spontanée du patrimoine génétique, et de l’apparition des cancers. Ainsi une étude a-t-elle établi récemment pour le Japon que le rayonnement naturel occasionne, selon l’âge, 22 à 38 % des cancers. Ce serait de plus la cause principale des leucémies infantiles ».

Même en deçà des normes autorisées, la radioactivité présente un risque pour la santé. Il n’y a pas de seuil en dessous duquel elle est totalement inoffensive. « La limite de dose est largement, mais d’une façon erronée, considérée comme une ligne de démarcation entre l’’inoffensif’ et le ‘dangereux’ » est-il écrit dans un document de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) (publication CIPR 60, article 124).




Fixation d’un seuil

La fixation de limites de niveau acceptable de rayonnement signifie l’acceptation d’un certain nombre de cancers ou de décès. « Fonctionnement normal : le nombre de morts autorisé n’est pas dépassé » (3). Les taux de décès et de maladies résultant de l’irradiation sont comparés au ‘bénéfice’ du nucléaire pour la société, et admis au-dessous d’une limite convenue. Par exemple, selon les experts de la CIPR, pour une dose vie de 0,5 sievert, le risque supplémentaire de cancer mortel est de 2%. Les modèles mathématiques qui ont servi à calculer les doses maximales autorisées restent confidentiels.

Le nucléaire, militaire et civil, connaît une multitude d’incidents et d’accidents, de portée variable, plus ou moins occultés et minimisés. EDF par exemple classe les incidents de ses centrales sur une échelle de gravité de 6 niveaux agréée au plan international depuis 1989.

1 Anomalies de fonctionnement

2 Incidents susceptibles de développements ultérieurs

3 Incidents affectant la sûreté

4 Accidents sur l’installation

5 Accidents présentant des risques à l’extérieur du site

6 Accidents majeurs


L’accident de Tchernobyl


La centrale de Tchernobyl, inaugurée en 1983, est située en Ukraine à 130 kilomètres au nord de Kiev. Le réacteur accidenté (type RBMK-1000) est à eau bouillante avec modérateur de graphite. Ce type de filière fonctionne depuis 30 ans, et la centrale est considérée comme sûre. En 1985, le directeur de la centrale, Nicolaï Formin, déclare dans un magazine soviétique : « Même si l’incroyable devait se produire, les systèmes de contrôle et de sûreté arrêteraient le réacteur en quelques secondes. La centrale possède des systèmes de refroidissement de secours et de beaucoup d’autres dispositifs de sûreté » (6). Le 26 avril 1986, c’est au cours d’une expérience destinée à améliorer la sûreté que l’un des quatre réacteurs explose. Les réactions nucléaires s’emballent. Les barres de contrôle retombent trop lentement. En quelques secondes, toute l’eau du réacteur est vaporisée, faisant monter la pression jusqu’à faire sauter le toit du réacteur, une dalle de béton de 2000 tonnes. Une seconde explosion, due probablement à l’hydrogène, se produit alors, libérant les débris radioactifs du cœur du réacteur. Environ 4 % des substances radioactives contenues dans le réacteur sont projetées dans l’atmosphère. « Cet accident a libéré au moins 100 fois plus de radiations que les deux bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki combinées » (‘Tchernobyl : une catastrophe qui continue’, brochure des Nations Unies, 2000).

D’immenses zones sont irradiées, au gré de la pluie et du vent. L’alerte est donnée par les Suédois quand leur pays (situé à 1600 km de Tchernobyl) est atteint, le 27 avril.

La plus grande partie du nuage radioactif s’est dirigée vers la Biélorussie (qui s’appelle le Bélarus depuis son indépendance en 1991), pays de 200 000 km2 comptant une population d’environ 10 millions d’habitants. Plus de deux millions de personnes, soit un habitant sur cinq, ont été affectées. « Actuellement, plus de 1,5 million de personnes habitent dans la zone contaminée radioactive. Et nous disons avec douleur que 437 000 d’entre elles sont des enfants » (Vladimir Tsalko, Président du Comité sur les conséquences de la catastrophe à la centrale nucléaire de Tchernobyl de la République de Bélarus, LGN 187/188, janvier 2001).

Un sarcophage de 250 000 tonnes de béton a été construit autour du réacteur accidenté. Cette chape se détériore au fil du temps. Elle se fissure en dépit d’une consolidation permanente. L’eau s’y infiltre, menaçant de contaminer la nappe souterraine.

André-Claude Lacoste, le directeur de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), estime qu’en Russie la sûreté des installations nucléaires « devient de plus en plus préoccupante, la fermeture de Tchernobyl est l’arbre qui cache la forêt ». Onze réacteurs du même type que celui de Tchernobyl continuent à fonctionner, sans les moyens d’un véritable contrôle (mars 2001).

Comment se protéger de la radioactivité ?


La première des protections naturelles contre la radioactivité devrait être l’alimentation, à part l’éviction d’exposition élevée, bien sûr. Des chélateurs de métaux radioactifs existent comme les fibres notamment la pectine, les alginates, les phytates et la zybicoline que l’on trouve naturellement dans l’alimentation.

Les algues contenant l’alginate de calcium arrivent en première place pour se protéger des radiations, notamment :

* la Kelp,
* la Dulse,
* les algues bleu-vert dont l’Aphanizomenon flos aqua très injustement contestée en France uniquement.

Les aliments protégeant des irradiations suivants contiennent de la pectine :

* la pomme,
* le soja,
* la graine de tournesol et bien d’autres.

Le miso contient la zybicoline également protectrice.

Des aliments contenant des phytates sont aussi intéressants :

* les céréales complètes
* les haricots,
* les pois.

Les fibres alimentaires insolubles et tout ce qui contient de la cellulose et de la lignine est aussi bon à prendre. Les plantes apportant du soufre et des anti-oxydants permettent aussi de détoxiquer. En clair, il s’agit des légumes (brocoli, chou, chou-fleur et radis, betteraves, ail, ginseng, oignon) des fruits et de nombreux végétaux comestibles, même s’ils sont sauvages.


Les groupes de population qui sont les plus sensibles aux radiations sont les personnes en mauvaise santé, les foetus, les nourrissons, les enfants en bas âge et les personnes âgées. Les personnes âgées sont plus affectées car leur système immunitaire est souvent plus faible et aussi à cause de l'accumulation des radiations tout au long de leur vie. Que l'on fasse partie d'un groupe sensible ou que l'on soit en bonne santé, la capacité à minimiser l'impact des radiations peut être grandement améliorée grâce à une alimentation et un mode de vie sains et l'incorporation dans notre régime d'aliments spéciaux connus pour optimiser la protection contre toute forme de radiations nucléaires.
Nous allons maintenant explorer l'utilisation d'aliments et de plantes qui diminuent spécifiquement les effets des radiations.

Pour les catastrophes nucléaires, pensez à la teinture d'iode qui remplace les comprimés ou poudre de iodure de potassium (pas de problème d'humidité de durée de vie et autres soucis).
A raison de 20 gouttes pour un adulte, 2 gouttes pour les nourrissons, un petit flacon vous permet de traiter toute la famille (attention à ceux qui utilisent des médicaments pouvant se potentialiser et bien sur aux allergiques à l'iode)
Le blocage de la thyroide se fait dans les 6 heures.
Le but étant de saturer la thyroide en iode non radioactif afin d'empêcher le radioactif de s'y déposer.

Conseils et précautions en cas d'accident nucléaire :

Rester chez vous

En cas d'incident d'ordre nucléaire, dans un premier temps, si vous vous trouvez dans une zone à risque, il faut rester chez vous et éviter que les particules radioactives entrent dans votre domicile en :

* fermant portes et fenêtres ;
* interrompant toute ventilation mécanique.


Conseils pour l'alimentation

En cas d'accident nucléaire, les produits frais irradiés sont impropres à la consommation. L'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) conseille donc de ne pas consommer :

* légumes ;
* fruits ;
* lait frais ;
* eau tiré d'un puits ;
* l'eau du robinet dans certains cas (selon les consignes du préfet).


Cela évite une contamination interne par ingestion.

Il vaut mieux préférer :

* produits secs ;
* conserves ;
* produits surgelés ;
* eau minérale ;
* lait UHT.


Si vous étiez dehors

En cas de nuage radioactif nocif, les sorties sont déconseillées. Il faut éviter les déplacements sous la pluie : les gouttes de pluie peuvent être contaminées.

Si vous étiez dehors au moment où l'incident s'est produit dans une zone à risque, voici ce que vous pouvez faire pour réduire la contamination extérieure :

* ôtez vos vêtements ;
* mettez-les dans une poche plastique ;
* prenez une douche et lavez-vous de la tête aux pieds ;
* mettez des vêtements propres.


L'absorption de comprimés d'iode stable

Pour rappel :

* l'iode n'est pas un « antidote » contre les radiations : elle ne protège que des méfaits de l'iode radioactif mais pas des autres éléments qui peuvent être nocifs ;

* la prise doit être faite uniquement si les autorités de santé compétentes le recommandent et dans la zone proche de l'accident ;
* leur prise peut entraîner des effets sur l'organisme.


Évacuation de la zone contaminée

L'air se renouvelant dans un bâtiment, une évacuation peut-être envisagée. Cela devient le seul moyen - et le moyen le plus efficace dès les premiers phénomènes de rejets d'éléments radioactifs dans l'air - de protéger votre santé. Elle est généralement décidée par les autorités.



Sources :

http://fr.wikipedia.org
http://radioactivite4.free.fr
http://membres.multimania.fr/impassenucleaire
http://www.planete-energies.com
http://santeverte.org
http://bistrobarblog.blogspot.com
http://sante-medecine.commentcamarche.net

Pangasius

Pangasius
Drôles de Dames
Drôles de Dames

merci speedou pour toutes ces informations qui nous rassurent un peu.
Je crois qu'à l'heure actuelle en Belgique, nous ne sommes pas plus menacés
par les particules radioactives que par le fait d'aller passer une radio à la clinique.

Speedou

Speedou
Admin
Admin

Faut pas toujours paniquer,....juste être vigilant ! Neutral

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